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Philo - Dissertation Corrigée - Le langage

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Sujet: le langage peut-il changer le monde ?

La méthodologie de la dissertation en philosophie:.

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Le travail au brouillon

Brouillon dissertation de philosophie: le langage peut-il changer le monde

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Philo - Dissertation Corrigée - La Conscience

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Bac - Philo - Sujet Corrigé - Dissertation - L'Art

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Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

Catégorie : Le langage

Le langage, cette capacité distinctive qui permet à l’humanité de communiquer, transcende les frontières culturelles et temporelles. La philosophie du langage explore la nature du langage, son rôle dans la pensée, et la manière dont il construit la réalité. En examinant la linguistique, la sémantique et la pragmatique, nous plongeons dans les profondeurs de la communication humaine.

sujet de dissertation philosophie sur le langage

En quel sens les mots nous apprennent-ils à penser ?

La dissertation qui suit se penche sur l’interrogation suivante : en quoi les mots nous instruisent-ils à penser ? Nous analyserons d’abord la nature intrinsèque du langage, puis l’impact des mots sur notre processus de réflexion.

  • Dissertations
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sujet de dissertation philosophie sur le langage

Bien parler, est-ce bien penser ?

Aborder la philosophie de la communication implique d’interroger le lien entre langage et pensée. La question « Bien parler, est-ce bien penser ? » nous invite à examiner ce rapport entre l’excellence de l’expression orale et la qualité de la réflexion intellectuelle.

sujet de dissertation philosophie sur le langage

Peut-on parler pour ne rien dire ?

La dissertation philosophique qui suit aborde la question : « Peut-on parler pour ne rien dire ? ». Cette interrogation nous invite à réfléchir sur la nature et la finalité du langage, ainsi que sur le rapport entre le discours et la pensée.

sujet de dissertation philosophie sur le langage

Le langage peut-il être un obstacle à la recherche de la vérité ?

La dissertation philosophique qui suit se penche sur la question du langage en tant que possible entrave à la quête de vérité. Nous analyserons les différentes perspectives et théories philosophiques pour évaluer cette affirmation.

sujet de dissertation philosophie sur le langage

En apprenant sa langue maternelle n’apprend-on qu’à parler ?

La dissertation philosophique qui suit explore la question de savoir si l’apprentissage de la langue maternelle se limite à l’acquisition de compétences orales. Nous examinerons les différentes dimensions de l’apprentissage linguistique, allant au-delà de la simple capacité à parler.

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Sujets de réflexions philosophiques : Le langage

mis à jour le 20/08/2008

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Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème du Langage.

mots clés : philosophie , culture , langage

Le langage :

Textes  philosophiques associés :, cours et conférences en ligne, ressources associées :, information(s) pédagogique(s).

niveau : tous niveaux, Terminale

type pédagogique : sujet d'examen

public visé : non précisé, élève

contexte d'usage : non précisé

référence aux programmes : philosophie, culture, langage

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Sujets de philo : Langage

Corrigés de dissertations :.

Le langage déforme-t-il la pensée ?

Centres étrangers 2023 • Dissertation

Sprint final

phiT_2306_06_01C

Centres étrangers • Juin 2023

Le langage déforme-t-il la pensée ?

dissertation

4 heures

20 points

Intérêt du sujet • Les élèves qui interviennent en cours observent parfois un décalage entre l’idée qu’ils avaient et ce qu’ils disent. De fait, il nous arrive souvent d’avoir du mal à formuler ce que nous pensons. Faut-il en conclure que nos mots sont impuissants à exprimer notre pensée, voire qu’ils la trahissent ?

Les clés du sujet

Définir les termes du sujet.

En un sens large, le langage désigne tout système de signes et de règles permettant la communication ou l’expression.

En un sens plus précis, il s’agit de la capacité d’inventer et d’utiliser des systèmes de signes conventionnels que l’on appelle des langues.

Une déformation correspond à un changement de forme.

Mais une chose déformée n’est pas seulement transformée : ce changement trahit la forme première, la dénature.

La pensée désigne un acte de notre esprit par lequel nous enchaînons des propositions ou des idées.

Une pensée correspond également au résultat de cet acte.

Dégager la problématique

phiT_2306_06_01C

Construire un plan

Tableau de 3 lignes, 2 colonnes ;Corps du tableau de 3 lignes ;Ligne 1 : 1. Le langage donne sa forme à la pensée; Cherchez la définition du logos. Quels sont ses deux sens ?L’ineffable existe-t-il vraiment ? Demandez-vous ce que signifierait prendre conscience de nos pensées sans le langage.; Ligne 2 : 2. Le langage déforme notre pensée; Mais comment exprimer une pensée singulière en utilisant des mots communs à tous ?Selon Bergson, le langage fausse et simplifie la pensée. Appuyez-vous sur le repère universel/général/singulier/particulier pour développer cet argument.; Ligne 3 : 3. Nous pouvons lutter contre la dénaturation de nos pensées; Mais comment peut-on utiliser le langage pour lutter contre cette tendance du langage ?Peut-on repousser ses limites ? Pensez à des usages différents du langage, comme la poésie ou la traduction.;

Les titres en couleurs et les indications entre crochets servent à guider la lecture mais ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

[Reformulation du sujet] Nos paroles reflètent-elles fidèlement nos pensées ? A priori , le langage semble être le moyen d’exprimer nos pensées en leur donnant une forme extérieure à nous. Pourtant, nous faisons parfois l’expérience d’une impuissance à exprimer ce que nous pensons : une fois formulée, notre idée nous semble changée ou appauvrie. Comment expliquer cet écart ? [Définition des termes du sujet] Le langage désigne tout système de signes et de règles permettant la communication ou l’expression. Dans un sens plus précis, il s’agit aussi du pouvoir d’inventer et de faire usage des systèmes de signes conventionnels que l’on appelle des langues. Déformer une chose c’est la transformer en la dénaturant. La pensée est un acte de notre esprit ainsi que le résultat de cet acte. [Problématique] Notre langage est-il capable de saisir cette réalité intérieure ou la dénature-t-il ? [Annonce du plan] Nous verrons, dans un premier temps, que le langage donne sa forme à la pensée, avant d’expliquer en quoi il la limite et la fausse. Mais n’avons-nous pas le pouvoir de lutter contre cette déformation ?

1. Le langage donne sa forme à la pensée

A. la pensée est un langage.

Dans un premier temps, il semble difficile de considérer que le langage puisse déformer la pensée, dans la mesure où ceci supposerait qu’elle puisse exister avant lui. Or, comment se représenter une pensée informulée ?

Qu’il soit difficile d’admettre une dissociation du langage et de la pensée, c’est ce dont rend compte le terme grec de logos , désignant à la fois la pensée rationnelle et le langage . De fait, il semble que ma pensée se déploie en moi comme un langage : mes idées s’enchaînent selon une même logique.

Mais comment se fait-il, alors, que nous fassions parfois l’expérience d’un échec du langage face à notre pensée ? D’où vient cette impression que certaines pensées sont ineffables , impossibles à formuler ?

B. Nous pensons dans et par le langage

Cette expérience pourrait ne manifester que la confusion d’une pensée inaboutie. C’est ce qu’explique Hegel en critiquant l’idée romantique selon laquelle certaines pensées seraient par essence au-dessus du langage. L’ineffable, dit-il, « c’est la pensée obscure , la pensée à l’état de fermentation, et qui ne devient claire que lorsqu’elle trouve le mot. » Autrement dit, quand je ne parviens pas à dire ce que je pense, c’est que cette pensée, n’étant pas prête, ne peut trouver sa « forme objective », à savoir le mot qui lui correspond.

Dans La philosophie de l’esprit , Hegel explique que la pensée n’a de consistance que dans les mots, et que la réalité n’a de sens que par la médiation du langage.

De fait, admettre que la pensée préexiste aux mots, c’est dire que nous pourrions prendre conscience de nos pensées sans qu’elles soient formulées. Or, dit Hegel, non seulement nous ne prenons conscience de nos pensées que par le langage, mais nous pensons dans et par lui. En d’autres termes, le langage participe pleinement de l’élaboration de la pensée.

[Transition] Mais, pourquoi une pensée devrait-elle être claire ? La pensée qui remue en moi et que je ne parviens pas à exprimer n’en est-elle pas une ?

2. Le langage déforme notre pensée

A. le langage généralise.

Dire que le langage ne déforme pas notre pensée car aucune pensée ne lui préexiste, c’est affirmer que la seule pensée qui vaille est la pensée médiate , et non la pensée immédiate ou intuitive dont je fais l’expérience quand je n’arrive pas à trouver mes mots.

définitions

Est médiat , ce qui suppose un intermédiaire, est immédiat ce qui est donné ou connu sans intermédiaire.

Or, cette pensée intuitive existe : Hegel lui-même l’admet, tout en lui opposant la vraie pensée, à savoir la pensée claire issue de l’entendement. Mais pourquoi dévaloriser ainsi la pensée obscure, mouvante, dont nous faisons pourtant l’expérience intime, en même temps que nous éprouvons la déception de ne pouvoir la saisir par notre langage ? C’est la question qu’aborde Bergson dans Le rire , en soulignant la vivacité de cette pensée première dont le langage, généralisant , est impropre à saisir la singularité .

Est universel ce qui appartient à tous sans exception, général ce qui appartient à un groupe, particulier ce qui est propre à l’élément d’un groupe, et singulier ce qui est unique.

La fonction première du langage étant de communiquer , il rend communes les nuances de nos pensées et les écrase nécessairement, en les réduisant à des « étiquettes » : les mots. Aussi n’est-il jamais le véhicule neutre de la pensée : il nie son mouvement en la fixant dans des mots généraux. Plus qu’ impuissant à saisir mes pensées, le langage, dit Bergson, est coupable en ce qu’il les fausse et les simplifie.

B. Les langues enferment notre pensée

Victimes du langage, nos pensées sont par ailleurs enfermées dans le vocabulaire d’une langue qui découpe le réel selon ses besoins propres : si je pense selon le langage , je pense aussi selon ma langue particulière et la gamme de vocabulaire qu’elle m’offre. Combien de nuances de blanc ne puis-je percevoir parce que la langue française s’est développée dans un climat où la neige est rare ? Combien de pensées restent étouffées en moi parce que ma langue ne me permet pas de les formuler ?

[Transition] Mais alors, s’il existe bien une forme première de la pensée que mon langage déforme, sommes-nous nécessairement condamnés à nous heurter à l’ineffable, voire au silence ?

3. Nous pouvons lutter contre la dénaturation de nos pensées

Le secret de fabrication.

La troisième partie correspond à un dépassement de la deuxième : après avoir établi que notre pensée peut être déformée par le langage, on montre qu’il est cependant possible de lutter contre cette tendance.

A. Il faut élargir notre cadre de pensée

La difficulté consiste à penser les conditions d’une lutte contre une dérive du langage à l’intérieur du langage lui-même. Comment faire pour libérer nos pensées du carcan de la langue , et les exprimer sans en perdre l’éclat ?

Apprendre plusieurs langues, par exemple, nous permet d’élargir le cadre perceptif dans lequel se déploie notre pensée. La traduction , en ce qu’elle n’est jamais la superposition d’une langue à une autre, correspond alors à l’expérience concrète d’un supplément de pensée . C’est un effort permanent, ponctué d’échecs, pour restituer au moyen du langage la force d’une pensée qui s’énonce dans un tout autre cadre.

B. La rhétorique et la poésie permettent de redonner vie au langage

Mais cette lutte, dit Nietzsche, suppose plus précisément que nous renoncions à énoncer nos pensées de façon transparente, à dire la vérité de ce que nous pensons. Pour court-circuiter le langage qui fausse et rend communes nos pensées les plus complexes, nous pouvons, dit-il, mobiliser les ressources rhétoriques et poétiques du langage. Ce sont ces usages du langage qui, de fait, visent non pas à dire ce qui est conforme à la réalité , mais à produire des impressions sur les autres.

La rhétorique désigne l’art du discours, l’ensemble des procédés visant à persuader un auditoire en ne s’adressant pas à sa raison mais directement à sa sensibilité.

La poésie, dit Nietzsche, est ainsi une tentative de rendre à la langue sa vie . Elle s’appuie en particulier sur le rythme, qui nous permet de nous élever au-delà du sens et qui restitue la force des impressions que le langage dénature. Par la poésie, nous pourrions donc rendre au langage sa puissance expressive originaire .

En définitive, si nous reconnaissons qu’il existe en nous des pensées intuitives, nous devons admettre que le langage est, en vertu de sa généralité et du fait qu’il s’exerce dans le cadre d’une langue, impropre à les saisir. Exprimer nos pensées sans les trahir impliquerait alors de faire un usage esthétique de la langue, visant à communiquer immédiatement l’impression que nos pensées ont produite sur nous.

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Recueils des sujets de philo du bac

Sujets de philosophie

Avec l’entrée en vigueur d’un nouveau programme de philosophie (B.O spécial n°8 du 25/07/2019), il a semblé opportun de refondre les recueils classifiant les sujets donnés au baccalauréat ou prévus pour les sessions de remplacement depuis 1996. Ces recueils sont donc désormais adaptés au nouveau programme, et complétés avec les sujets allant de 2013 à 2023.

En comptant la session 2023 du baccalauréat :

le recueil des sujets de dissertation donnés au baccalauréat compte 2302 sujets ;

le recueil des sujets d'explication de texte donnés au baccalauréat compte 1145 textes.

  • Recueil des sujets de dissertation de l'épreuve de philosophie au baccalauréat de 1996 à 2023 2.45 Mo
  • Recueil des sujets d’explication de texte de l’épreuve de philosophie au baccalauréat de 1996 à 2023 7.74 Mo

Quelles dissertations sur le langage pouvez-vous avoir au baccalauréat ?

Par Olivier

Rédigé le 14 July 2010

2 minutes de lecture

sujet de dissertation philosophie sur le langage

  • 01. Dissertation

Sophie

Dissertation

Dans quelle mesure le langage est-il un moyen de domination ?

Le langage est-il le propre de l'homme ?

La pensée fait le langage en se faisant par le langage ?

Recourir au langage, est-ce renoncer à la violence ?

Le langage permet-il seulement de communiquer ?

Pourrait-on penser sans l'aide du langage ?

Le langage sert-il à exprimer la réalité ?

Le langage: Un code de communication ?

Le langage: Intention et signification ?

Le langage : Un instrument de pouvoir ?

Les limites du langage ?

Le langage est-il un instrument ou un obstacle à la pensée ?

Un philosophe contemporain a écrit : qui n'a pas réfléchi sur le langage n'a jamais vraiment philosophé. — Pourquoi le langage présente-t-il une telle importance philosophique ?

Quelle valeur accorder à l'au-delà des mots et du langage ?

Les éléments nécessaires à la formation d'un langage ?

Le langage, traduction d'un donné ou mise en forme du monde ?

Le langage permet-il d'exprimer la vérité des choses ?

Dans quelle mesure la maîtrise du langage contribue-t-elle à nous donner du pouvoir sur le monde et sur nos semblables ?

Pourquoi dit-on que l'homme possède le langage articulé ?

Quelles sont les principales fonctions du langage ?

Y a-t-il un langage de l'image ?

La poésie et le caractère poétique du langage ?

L'acquisition du langage permet-elle de former sa pensée ?

Les arts sont-ils un langage ?

Le langage n'est-il qu'un instrument ? ?

Le langage est-il un calque de la réalité ?

Prendre soin du langage, n'est-ce que pur conformisme ?

L'art est-il un langage ?

Le langage logico-mathématique est-il encore un langage ?

Le langage permet-il de tout dire ?

Le langage peut-il exprimer une réalité sans la trahir ?

Le langage est-il un signe distinctif de l'humanité ?

L'essence du langage est-elle morale ?

La fonction première du langage est-elle de représenter ?

La philosophie est-elle seulement une analyse critique du langage ?

L'amour peut-il s'exprimer au moyen du langage ?

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La pensée peut-elle dépasser les limites du langage ?

Le langage peut-il nous trahir ?

En quoi le langage est-il spécifiquement humain ?

Des sujets d'analyse de texte peuvent également vous être proposés

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sujet de dissertation philosophie sur le langage

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !

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Je suis une élève du terminal stmg j’ai besoin d’aide sur le philo language , nature réel, croyance

Correction du sujet : le langage est il un instrument de domination ?

Chloé Galouchko

Bonjour Stella ! Pour aller plus loin, n’hésitez pas de solliciter nos professeurs particuliers sur Superprof pour une aide personnalisée et plus poussée. Bonne journée ! 🙂

Dans quelle mesure le langage est-il un moyen de domination .

Waouh ces uper cool

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Le langage en philosophie

L’homme : un être qui parle , le propre de l’homme.

Pour Bergson, l’homme de se définit d’abord comme Homo faber fabriquant d’outils et inventeur de techniques. Mais pour un linguiste comme Claude Hagège, il est plus fondamentalement encore un Homo loquens , “homme de paroles”. L’homme est avant tout un être qui parle, mais la parole est-elle vraiment l’apanage de l’homme ?

Les animaux peuvent en effet eux-aussi émettre des signaux par lesquels ils échangent des informations tout comme les humains. Dans une étude célèbre intitulée Vie et mœurs des abeilles , le zoologiste autrichien Karl von Frisch a montré par exemple qu’une abeille peut signaler à ses congénères la direction et la distance de la nourriture par des danses dans l’orientation et la vitesse varie. Mais s’agit-il ici d’un langage ? D’abord le “message” des abeilles est biologiquement déterminé, inné dans l’espèce, et les informations transmises sont limitées à quelques situations bien définies. Ensuite, à un message, les abeilles ne répondent pas par un autre message, ce qui serait le propre de la communication, mais elles répondent par un autre message. Enfin, le message des abeilles ne se laisse pas analyser, tandis que les énoncés du langage humain se laissent décomposer en éléments (unités grammaticales et unité sonores) qui peuvent se combiner d’une infinité de manière.

Seul l’homme peut à tout moment composer de nouvelles phrases, comprendre un discours jamais prononcé auparavant. Grâce à un référentiel de signes commun, l’homme peut véritablement entrer en contact avec autrui en s’adressant à lui pour lui exprimer ses pensées. Descartes le premier a mis l’accent sur cet aspect inventif de la parole, qui témoignent de la plasticité de la raison humaine : cet instrument universel qui peut servir en toutes sortes de rencontre.

La question des origines

La parenté entre la raison et le discours est d’ailleurs frappante dans la langue grecque, qui les désigne toutes les deux par un même mot, logos . L’homme, animal rationnel, est en même temps un animal parlant. La question de l’origine des langues, abondamment débattue par les philosophes du XVIII siècle, soulève les mêmes difficultés que celle de l’origine de la pensée rationnelle. Comment les langues ont-elles été instituées ? Rousseau, qui suppose un état de nature dans lequel les hommes n’auraient eu nul besoin de communiquer, se heurte à des difficultés insurmontables lorsqu’il cherche à fonder l’invention des langues sur le progrès de la pensée dans son Essai sur l’origine des langues .

L’idée d’un premier homme qui vint à parler en brisant le silence, est vraisemblablement une fiction. L’origine des langues se confond avec l’origine même de l’homme. On ne saurait imaginer une société sans langage qui un jour se serait mise à parler.

Le langage, véhicule de toute culture

Le langage est le véhicule de toute culture. L’homme ajoute à la nature ce qu’il ne reçoit pas par hérédité, mais par apprentissage : le savoir technique et scientifique, les règles morales du groupe, les rites religieux, etc…

Mais le langage n’est pas un élément de la culture parmi d’autres. Les valeurs et les savoirs acquis par l’enfant, ce sont d’abord des paroles qu’il entend. En même temps que sa langue maternelle, l’homme apprend les symboles qui structurent la vision du monde propre à la culture du groupe auquel il appartient. Chaque langue correspond à une certaine façon de s’approprier le réel et de l’organiser : on pense avant tout avec sa langue. Comme le dit le linguiste Emile Benveniste : “nous pensons un univers que notre langage a d’abord modelé”. Cela explique pourquoi certains mots ou expressions sont difficiles à traduire d’une langue à l’autre.

Do language and culture impact the way we take turns talking? - ALTA  Language Services

Les fonctions du langage

Un instrument de communication.

Le langage est avant tout un instrument de communication. La parole est donc le signe distinctif de l’homme, animal social. S’il est vrai que la société humaine est fondé sur l’échange ; l’échange des mots est sans doute premier par rapport à l’échange des biens et des services. “Discutons d’abord”, tel est le préalable à toute transaction, mais aussi à toute action impliquant plusieurs personnes dans un projet commun.

Le langage apparaît donc comme un instrument nécessaire pour rendre ses demandes accessibles à autrui et être informé des siennes. Pour Merleau-Ponty , le langage ne fait pas partie du monde, il est structurant du monde : le monde est déjà investi par le langage, un monde parlé et parlant. Même lorsque je parle pour ne rien dire, j’établis une relation avec l’autre, une complicité en puisant dans un référentiel  de signes qui nous sont communs à l’un comme à l’autre.

L’expression de la pensée

Le langage n’est pas seulement au service de la communication ; il a aussi une fonction expressive. Il me permet, même en l’absence d’un destinataire, de donner corps à mes propres pensées. Déjà, définissait la pensée comme “un discours que l’âme se tient à elle-même”. Mais pense-t-on réellement avec les mots ? Est-ce que ce n’est pas la pensée qui précède le langage. Cela m’apparaît lorsque je cherche mes mots, quand je n’arrive pas à exprimer une idée d’une manière satisfaisante.

Néanmoins, pour Bergson , “la pensée demeure incommensurable avec le langage”. Certes le langage convient pour désigner des objets matériels juxtaposés dans l’espace ; à la multiplicité infini des choses, il substitue des mots des mots en nombres limités, ce qui est très commode pour l’action matérielle des hommes aux prises avec le monde. Mais ces “étiquettes” que sont les mots ne peuvent rendre compte de la richesse de la vie intérieure qui constitue peut-être un indicible.

Pour Hegel au contraire, il n’y a pas de pensées véritables hors du langage. Par les mots, le sujet donne une formule objective de ses pensées et les rends accessibles à sa propre conscience. Hegel démystifie ici l’ineffable, ce quelque chose si riche, si nuancé, qu’il ne peut pas encore être dit. Mais l’ineffable n’est pas ce qui ne se dit pas, mais ce qui va se réaliser dans le dire ; ” c’est la pensée obscure, la pensée à l’état de fermentation, et qui ne devient claire que lorsqu’elle trouve le bon mot”.

Le pouvoir des mots

A cette fonction expressive se rattache la fonction magique du langage. Le mot en se détachant de la chose paraît aisément la dominer, la gouverner. Il peut dire ce qui n’est pas encore, ressuscite ce qui a disparu. Le mythe c’est, d’après l’étymologie grecque ( muthos ) la parole elle même. La force créatrice de la poésie tient sans doute à cette magie des mots. Le simple fait de nommer fait être.

Mais le langage sert également a agir sur autrui. On peut, avec de simples mots, obtenir de l’autre un service, le flatter, lui faire peur ou encore le blesser. C’est la maîtrise de ce pouvoir qui, durant l’Antiquité, a fait la fortune des sophistes. Ces ”maîtres d’habileté” (selon l’étymologie) enseignaient contre rétribution l’art de bien parler la rhétorique, en un temps où la maîtrise du discours était indispensable pour convaincre les foules dans les tribunaux ou dans les assemblées démocratiques. Le langage possède une dimension incantatoire et peut aisément devenir un outil de manipulation ou un instrument de domination. Il est capable d’après le célèbre sophiste Gorgias de charmer l’âme de l’auditeur et d’en changer les dispositions à volonté en suscitant haine, colère, joie ou tristesse.

Le pouvoir des mots - Nos Pensées

Le langage, un système de signes

Langue et parole.

Le père de la linguistique, Ferdinand de Saussure, propose une distinction très féconde entre la langue et la parole. Le langage, selon lui, a un coté social et un coté individuel. D’un côté le langage est une langue, c’est à dire un référentiel de signes déterminé par des conventions sociales dont les règles et les normes sont adoptées partout dans le but de favoriser la compréhension de tous. D’autre part, le langage est avant tout parole ou expression qui n’est plus de l’ordre de la simple passivité, mais de l’activité. Chaque parole est une invention propre à celui qui la profère.

Saussure montre a travers le fait social qu’est la parole, l’importance de distinguer langue et langage. Il montre que “le fait de parole précède toujours”. Historiquement ce sont les paroles échangées par les hommes qui font émerger la langue. Ce sont les enfants qui, en entendant parler, apprennent les codes particuliers de la langue maternelle. Enfin, c’est bien par la parole qui, en s’affranchissant parfois des règles ou en forgeant de nouveaux mots fait évoluer la langue.

L’arbitraire du signe

Dans son Cours de linguistique générale , Saussure définit la langue comme “un système de signe exprimant des idées”. Mais quelle est la nature du signe linguistique ? Pour Saussure, il est une entité double qui unit, non pas une chose et un nom, mais un concept et une image acoustique respectivement appelé signifié et signifiant. Ce lien qui unit signifiant et signifié à l’intérieur du signe est arbitraire. Cela veut dire que chacun peut employer le signifiant de son choix, il n’y a aucun rapport de motivation ou de ressemblance entre signifiant et signifié. “L’idée de sœur n’est liée par aucun rapport intérieur avec la suite de sons s-œ-r qui lui sert de signifiant”. La langue se compose d’un ensemble de signe linguistiques.

Mais en quoi ces signes forment-ils un système ? En ce qu’ils sont organisés les uns par rapport au autres et qu’ils ne sont délimités par rien d’autre que leurs relations mutuelles. Ainsi la réalité de chaque signe est inséparable de sa situation particulière au sein du système et sa valeur résulte su réseau de ressemblances et de différences qui situe ce signe par rapport aux autres. Le mot “redouter” par exemple, n’obtient sa valeur propre que par opposition à ses concurrents comme “avoir peur”, “craindre” etc…

Nous pouvons faire une analogie avec le jeu d’échec. Sur l’échiquier, chacune des pièces prise isolément, ne représente rien ; elle n’acquiert sa valeur que dans le cadre du système qu’elle forme avec les autres pièces et relativement à leur valeur respective. Le propre d’un signe, par conséquent, c’est d’être différent d’un autre signe. Ainsi, dans la langue, il n’y a que des différences.

Saussure, cent ans avant l'imagerie cérébrale - Le Temps

Le langage humain est l’aptitude à inventer et à utiliser intentionnellement des signes à des fins de communication. Tout langage constitue un système de signes arbitraires où chaque signifiant n’a pas de valeur en soi mais seulement relativement aux autres. Le langage est un système ouvert car à partir des règles syntaxiques, de quelques milliers de mots et d’une vingtaine de sons, je peux faire des phrases toujours nouvelles, je peux comprendre des discours que je n’avais jamais entendus. Grâce au langage, disait Descartes, “la raison humaine est un instrument universel qui peut servir en toutes sortes de rencontre”.

Définitions et citations sur le langage :

– Marx et Engels : “Le langage est la conscience réelle, pratique, existant pour d’autres hommes” (Idéologie allemande)

– Saussure : “La langue est pour nous le langage moins la parole” (Cours de linguistique générale)

– Bergson : “Le langage fournit à la conscience un corps immatériel où s’incarner” (L’évolution créatrice)

– Wittgenstein : “La totalité des propositions est le langage” (Tractatus logico-philosophicus)

– Sartre : “Par langage nous entendons tous les phénomènes d’expression et non pas la parole articulée qui est un mode dérivé et secondaire” (L’Etre et le Néant)

– Lévi-Strauss : “Le propre du langage est d’être un système de signes sans rapports matériels avec ce qu’ils ont pour mission de signifier”

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Le langage n’est-il qu’un outil de la pensée ?

Dissertation complète rédigée en licence de philosophie pour le sujet de départ "Langage et pensée". Note obtenue: 15/20.

«  D’abord on ne parla qu’en poésie ; on ne s’avisa de raisonner que longtemps après  ». A travers ces quelques mots à la tournure poétique, Rousseau, dans son Essai sur les origines des langues publié en 1781, s’attache à réinventer, de manière presque mythique, les origines et les fondements du langage. Si l’homme n’était resté qu’un être de besoins, alors la parole ne lui aurait été d’aucune utilité. Or, il a su se détacher de cet état de nature, pour devenir un être de culture, grâce à l’une de ses facultés constitutives : le langage. Le langage est cette faculté de communiquer avec ses semblables et d’exprimer ses pensées, aux moyens de signes conventionnels propres à une langue, qu’ils soient graphiques ou vocaux. Il est ainsi généralement défini comme ce qui fonde le lien humain, de telle sorte qu’il en est devenu presque indissociable de celui de société, c’est-à-dire d’un groupe cultivant une même idéologie de pensée. Il semble donc de prime abord que sa fonction première, celle de la communication, réside dans l’essence même du langage. Pour autant, le réduire simplement à sa fonction communicatrice, revient à considérer qu’elle éclipse, par son importance, toutes les autres. Cela suppose également que la pensée précède nécessairement le langage, que les paroles ne seraient qu’un habit de la pensée et que cette dernière posséderait une existence indépendante et antérieure à sa verbalisation. Autrement dit, l’homme serait dès le départ un être pensant, c’est-à-dire capable de raison. Ce ne serait que plus tard qu’il aurait développé sa faculté de parole, à travers un ensemble de systèmes linguistiques articulés ou non. Toutefois, cette relation de dépendance et d’antériorité de la pensée et du langage est-elle si évidente ? Le langage n’est-il qu’un outil de la pensée ? Est-il capable de rendre compte de toutes les nuances et de la complexité de notre psyché ?

Au premier abord, la communication semble constituer une partie essentielle du langage, dont l’homme dans sa condition d’être social ne peut se passer. Pour autant, le langage est un instrument imparfait, qui ne peut rendre compte de l’infinité de subtilités dont est capable notre pensée, faisant ainsi l’impasse et ne pouvant spécifier toutes ses nuances. Enfin, si l’on considère généralement la relation d’interdépendance du langage et de la pensée, nous considérons généralement que le langage est le produit de la pensée. Or, il joue également un rôle actif sur celle-ci. Il est donc légitime de le considérer également comme une fin en soi.

I. La communication semble constituer une partie essentielle du langage

Sans les mots, qu’ils aient été formulés à l’écrit ou à l’oral, la communication des hommes entre eux aurait été visiblement amoindrie, voire même impossible. Depuis l’homme de Neandertal, le langage nous a aidé à verbaliser le concret, sans oublier les concepts les plus abstraits également, permettant ainsi une coordination dans l’action. User du langage a toujours été un moyen pour les individus quelqu’ils soient d’extérioriser leurs pensées dans le but de mieux les faire connaitre à autrui, les pensées n’étant que des états mentaux privés. Ce qui fera dire à John Locke, qu’elles sont «  renfermées  » dans nos têtes et dans nos esprits, dans son Essai sur l’entendement humain, au Livre III, chapitre II, paragraphe 1 . Face à notre incapacité de lire et de décrypter clairement les pensées de nos interlocuteurs, les paroles se sont montrées indispensables. D’autant plus que l’homme est un animal de groupe. Il est fait pour la vie collective, ce qui rend la communication des membres d’une même société entre eux nécessaire. Autrement dit, le langage est ce qui rend compte du caractère intérieur de nos idées et de nos pensées, laissant en quelque sorte libre court à l’intersubjectivité, à savoir au partage des différents points de vue, propres à chacun. Les mots sont, ce que Locke appelle, des «  marques sensibles des idées  » ( paragraphe 2 ). Plus précisément, «  l'usage des mots consiste à être des marques sensibles des idées ; et les idées qu'on désigne par les mots sont ce qu'ils signifient proprement et immédiatement  ». En d’autres termes, les mots marquent le passage des pensées de notre intériorité vers le monde physique et sensible. Ils sont donc, de fait, dotés d’une «  double référence  » (paragraphe 4), supposant d’une part que nos interlocuteurs accordent la même signification aux mots que la nôtre, c’est-à-dire que nous ayons tous recours à un système de signes conventionnels et généralisé. Ce qui suppose également que les individus «  veulent qu’on s’imagine qu’ils parlent des choses selon ce qu’elles sont réellement en elles-mêmes  » ( paragraphe 5). A travers ses propos, Locke insiste sur le fait que les systèmes linguistiques ne sont pas le résultat de notre psyché seule. Ils ne sont pas une faculté innée de notre esprit. Au contraire, ils sont le résultat d’une éducation. En réalité, Locke ne s’attarde pas sur le lien entre langage et réalité, se demandant si notre langage est un représentation du réel ou non. Son intérêt se porte davantage sur le lien qui le relie à la pensée. Les langues sont quelque chose d’entièrement artificiel. Nous ne naissons pas directement avec la faculté de parler et de comprendre les personnes qui interagissent avec nous. Les mots ne sont donc pas des choses de la réalité. Les mots sont les signes de notre pensée, auquel nous avons recours dans le but de pouvoir être compris de nos semblables, et inversement, de les comprendre également.

Les mots avec lequel nous ne cessons aujourd’hui de jouer sont devenus, avec le temps, des compagnons de route indispensables, et même nécessaires à l’homme. Le moindre retour en arrière nous semble inimaginable. Il nous apparaît dès lors inconcevable de vivre sans le langage. Cette faculté prend presque la place d’une mère pour l’enfant, qui grandit avec, au point de ne plus pouvoir se rappeler avoir vécu sans et au point qu’elle en deviennent comme une seconde nature pour lui. Cette proximité de l’homme avec le langage font que peu de choses lui semblent aussi familières que peut l’être le langage. À travers ce mode de vie en communauté que l’humanité mène presque unanimement, l’homme ne peut passer à côté du langage pour s’exprimer et communiquer avec ses semblables sur tous types de sujets, tant ceux touchant aux affects, qu’aux échanges plus formels et quotidiens. Le langage a une réelle fonction dans nos vies. En tant qu’outil de la pensée humaine, il régit, presque à lui tout seul, les relations des hommes entre eux afin de les rassembler et de les faire coopérer au sein d’un groupe donné. Le langage en devient alors indissociable de sa fonction communicatrice, tout comme la fonction du cœur est de permettre la circulation sanguine au sein de notre corps, et celle du rein de filtrer notre sang. Cette fonction du langage organise et façonne toute entière la structure du langage, déterminant tout son fonctionnement. En étudier ses différents manifestations et son cadre, sans pour autant s’attarder sur sa fonction communicatrice mènera donc obligatoirement à une observation restreinte et incomplète du langage. C’est dans sa structure même qu’il se destine à la communication. Il est la réunion d’une part d’un signifié, qui renvoie à une idée ou à un concept présent dans notre esprit, comme celui de la table, par exemple. D’autre part, du signifiant, qui réunit une suite de sons organisés suivant des normes et des règles précises en fonction des différentes langues. L’extériorisation de nos idées et de nos pensées grâce au signifiant fait du lavage le lieu de l’interlocution. À travers une observation linguistique du langage, comme a pu le faire Jakobson son article «  Poétique et linguistique », issu de son Essai de linguistique générale paru en 1981, il semble pouvoir servir à une infinité d’usage, que Jakobson classe en différentes catégories. Il reprend ici le schéma établie par Claude Shannon et Warren Weaver sur la communication. Le message porté par le langage posséderait dans un premier temps fonction référentielle, dans le cas d’un contenu informatif. Dans d’autres cas, il permet de maintenir le contact entre le locuteur et le destinataire, lorsqu’il est question de sa fonction dite « phatique », comme « allô » ou « eh bien ». La fonction expressive touche quant à elle aux affects, tandis que la fonction poétique s’intéresse à l’esthétique et à la forme du message. La fonction conative cherchent à déclencher une action chez l’interlocuteur. Enfin, fonction métalinguistique le locuteur prend le code linguistique qu'il utilise comme objet de description. Toutefois, peu importe la fonction du message transmis il est toujours question de relier l’émetteur au receveur. De ce fait, le langage, en tant qu’objet d’étude implique nécessairement sa fonction communicatrice, qui en est une composante essentielle, sans laquelle il n’est plus.

Cependant réduire le langage au rang de moyen et d’instrument de la pensée, qui aurait pour but de transmettre un message, c’est considérer qu’il est capable de rendre compte de toutes les particularités et les nuances de la pensée humaine.

II. Mais le langage ne rend pas compte de toutes les subtilités de la pensée

Les pensées sont un coffre scellé dont le langage en est la clé. Elles agissent dans le champ fermé de notre conscience, ne pouvant s’en extraire par elle-même pour toucher les autres consciences. Autrui donc ne peut en avoir la certitude et la connaissance précise que par la médiation au langage. Il est l’instrument de la pensée, dans sa volonté de transmettre un message. Le langage serait donc un outil au service de la pensée. Cette conception de la relation du langage avec la pensée semble être la plus évidente aux premiers abords et celle qui apparait la première dans notre esprit, où les idées préexisteraient les mots. Poser la question du lien qui relie pensée et langage amène nécessairement à se demander si une langue parfaite est possible. Or, certaines expressions du langage courant semblent contredire cette conception instrumentaliste du langage. Ainsi, nous disons qu’il « faut réfléchir avant de parler » ou lorsque nous « cherchons nos mots », l’idée est bel et bien présente dans notre esprit, pourtant nous peinons à trouver le mot qui lui correspond. Ces moments sont sources d’agacement, voire même d’énervement envers cet instrument imparfait qu’est le langage. Il ne parvient pas à remplir correctement sa fonction communicatrice. L’imperfection du langage ne parvient pas seulement dans ce genre de cas. Elle est courante, voire même omniprésente dans son utilisation. La transmission du message, aussi proche soit elle de la pensée, n’est jamais absolument transparente. Elle subit au cours de ce processus multitudes de pertes et de déformations. Le langage ne parvient pas à rendre compte de l’infinité de nuances de la pensée. Il n’est capable que d’attribuer, ce que Bergson nomme dans son essai sur Le Rire , des «  étiquettes  » que l’on colle sur les choses. Plus précisément, dans son essai, Bergson a porte son attention sur les différents hiatus que le langage ne parviendrait à éviter, notamment lorsqu’il est question d’états d’âmes et de sentiments. Cette dégradation du langage par rapport à la pensée repose majoritairement sur le fait qu’il est le résultat d’une œuvre collective, modelé et façonné au cours des siècles passés, et donc commun à tous, au contraire de la pensée, qui est par définition unique. De ce fait, même si nous ne cessions de l’enrichir continuellement, il ne parviendrait jamais à exprimer entièrement et fidèlement le vécu personnel de chacun. Le langage est dans l’incapacité de rendre compte de toute la singularité des états d’âmes et de nos sentiments, ne s’attachant qu’aux états généraux des choses. Cette rupture est particulièrement visible à travers ces quelques mots : « je t’aime », qui existent sous mille nuances, variant en fonction de l’histoire et du passé de chacun. De ce fait, si le langage est un outil de la pensée, il n’en est qu’un outil imparfait, perdant ainsi toute sa valeur.

Cette conception instrumentaliste du langage semble être si fermement ancrée dans nos esprits, et sans cesse renforcée par les expressions de la langue courante, que l’examen dans cette relation de réciprocité et de dépendance du langage et de la pensée s’arrête généralement à cette première idée. A partir de là, quiconque tente d’approfondir le sujet se heurte rapidement à des obstacles, voire même à des impasses. Chercher à déterminer qui du langage et de la pensée fut la cause de l’autre, provoque le même trouble que devant cette question si souvent posée : « Qui de l’œuf ou de la poule apparu en premier ? », cherchant inlassablement à mener l’interlocuteur tout droit vers une impasse. Or, dans cette première énigme, l’interlocuteur s’interrompt généralement avant d’avoir pu entrevoir l’impasse en question, avançant l’idée que le langage, en tant qu’outil de communication de la pensée, est postérieur face au signe qui le précède. Ce présupposé reste toutefois discutable. Avancer l’idée que notre esprit donne naissance aux signifiants, revient à penser que avant d’être verbalisée ma pensée était parfaitement définie et structurée, sans même avoir eu besoin de poser de mots dessus. Il arrive pourtant que nous exprimions nos pensées avant même qu’elles n’apparaissent dans notre esprit comme un tout défini au préalable. Avant d’être verbalisées, ces pensées étaient vagues et confuses. Ce sentiment apparaît plus clairement encore au cours de l’écriture d’un journal intime, ou d’une séance chez le psychologue. Ce n’est qu’une fois après avoir posé des mots sur nos états d’âmes, et plus généralement sur nos ressentis, que nos sentiments s’affirment, nous semblant moins confus qu’il ne pouvaient l’être jusqu’alors. Poser sur papier notre intériorité, nous aide à clarifier et décrire des sentiments dont nous peinions d’en définir la nature. Se livrer sur son intériorité a donc un pouvoir bien plus grand qu’il n’y parait au premier abord. Cette activité ne nous permettrait pas simplement de nos décharger d’un poids qui nous encombrerait. Elle pourrait aussi, grâce au recours aux mots, clarifier nos pensées, jusqu’à nous en faire émerger de nouvelles. C’est en tout cas la thèse soutenue par Hegel dans son essai Philosophie de l’esprit, qui constitue la troisième et dernière partie de l' Encyclopédie des sciences philosophiques . Il y avance ainsi l’idée que sans les mots, la pensée est incapable de prendre une forme définitive et aboutie. Le langage est nécessaire à la pensée. Elle se calque sur les mots pour prendre une forme fixe et compréhensible, tant de l’individu, que de ses interlocuteurs. Notre conscience ne peut se réaliser et prendre forme qu’à travers les mots. Autrement dit, je ne connais mes pensées qu’une fois que je les aient formulées sous formes de mots. La relation du langage avec la pensée en est donc davantage compliquée et ambigu, puisqu’elle flotte tout rapports de création de l’un sur l’autre. Le langage ne se définit pas seulement comme un instrument de la communication. Il a un rôle bien plus important. Il ne permet pas moins de transmettre un message que de lui donner donner une forme claire. À travers l’expression « chercher ses mots », c’est bien plus que de simples signifiants que nos cherchons, c’est notre propre pensée. Toutefois, si nous ne pouvons réduire le rôle du langage à celui de moyen, alors comment pouvons-nous le définir ?

Si le langage ne peut être réduit à sa conception instrumentaliste, ne pouvons donc pas le considérer par lui-même, c’est-à-dire comme une fin en soi ?

III. Le langage peut se considérer comme une fin en soi

Le langage a donné à l’homme un pouvoir unique. Dès lors qu’il a su le maîtriser, le monde lui est apparu différemment. Sa vision n’était plus des animaux qui entrent dans un contact direct avec la réalité. Ils sont en quelque sorte dans une présence pleine et immédiate avec leur environnement, et leurs perceptions ne font l’objet d’aucun examen ni médiation avec leur esprit. L’homme a au contraire pu accéder au monde des représentations. Le langage a eu l’effet sur lui d’une médiation avec le monde, qui sans laquelle n’existerait pas dans son esprit. Il n’aurait pas pleinement conscience des liens qui régissent ce monde et de la place auquel il prend part. Nous ne sommes pas seulement passif dans nos perceptions comme nous aurions tendance à le penser. En réalité, pour Cassirer, dans Essais sur l’homme , nos perceptions ne sont jamais seules. Elles sont toujours médiatisées par un jugement ou un symbole. Pour cela, il s’appuie des travaux de J.V. Uexküll, qui dans son essai Milieu animal et milieu humain , publié en 1921, a tenté de comprendre ce que cela faisait de percevoir en tant qu’être de raison, prenant pour y parvenir l’exemple de la tique. Ce choix s’explique par la simplicité de son fonctionnement et de sa vie. La vie de cette dernière commence par l’un des plus gros efforts qu’elle aura a faire de sa vie, c’est-à-dire monter en haut d’un arbre ou de hautes herbes puis d’attendre des jours, des semaines, voire des années, dans l’espoir qu’un mammifère passe sous la branche pour se laisser pour tomber. Ses perceptions étant extrêmement limitées, elle n’est prévenu que grâce à l’odeur de l’acide salicylique, c’est-à-dire l’acide produit par la sueur des mammifères. Cet exemple met en lumière le schéma autour duquel la vie de la tique s’organise. Il y a d’une part le pôle récepteur : les organes sensoriels. D’autre part, le système effectuer, qui correspond à des organes actentiels, ceux permettant l’action. Ce fonctionnement très restreints lui permet d’être complètement adapté à son mode de vie. Toutefois, bien qu’elle agisse de manière mécanique, ce n’est pas pour autant qu’elle est une machine. Elle reste un sujet. Cette manière d’agir, sans raisonner, s’explique par le fait qu’il n’existe pas de médiation avec ses perceptions, contrairement aux hommes. « Toute la richesse du monde entourant la tique se racornit et se transforme en un produit pauvre, composé pour l’essentiel de seulement trois signes perceptifs et trois signes actantiels : c’est son milieu (Umwelt). La pauvreté du milieu conditionne cependant la certitude de l'activité, et la certitude est plus importante que la richesse. ». Son rapport avec le monde en est donc moins riche que celui des hommes, ce qui n’en reste pas moins une chance pour elle. Au contraire, si ses perceptions se multipliaient elle risquerait de s’égarer de son but et ne posséderait plus aucune coordination. De ce fait, l’humain qui obéit à un milieu bien plus complexe fonctionne sur le même principe. Pour Cassirer l’homme est un animal symbolique et ce caractère symbolique est dû en partie à sa nature culturelle. Ce qui fait aujourd’hui parti de nous, presque comme une seconde nature, apparaît encore plus clairement dans Le miasme et la jonquille , dans lequel A. Corbain met en avant le fait que les odeurs aient été associées à un symbole. C’est ainsi que la transpiration est devenu une marque de manque d’hygiène alors qu’elle a longtemps été considérée comme un de virilité. Or, les animaux comme les chiens ne possèdent pas cette faculté. I. Pavlov prouvera ainsi que les chiens ne sont pas capables de faire de médiations mais réagissent simplement au stimuli. La présence de l’homme signifie, par exemple, pour eux, le stimuli de la nourriture. Sans le langage, l’homme retournerait donc à l’état d’animal, pas seulement pris au sens biologique mais également intellectuel. Il ne serait plus jamais capable de s’immerger complètement dans son milieu, comme il le fait aujourd’hui en lui associant des symboles.

Le langage ne se soumet donc pas simplement à la pensée dans un rapport de servitude comme nous l’avons si souvent affirmé à peine la question formulée, avec en tête les nombreuses expressions de la langue courante et nos propres préjugés. Le langage a un réel pouvoir sur la pensée. Il la fonde, ne cessant sans cesse de la modeler et de la façonner au fil du temps. La réponse à l’énigme « Qui de l’un donna naissance à l’autre ? » ne peut donner être de manière catégorie et aller en faveur de l’un plutôt que de l’autre. Il n’existe pas d’ordre précis entre signifiant et signifié, c’est-à-dire entre mots et pensée. Ce n’est pas un duel dans lequel les deux se font face. Chacun forge l’autre dans une relation de réciprocité. Notre manière de parler sera à l’origine de notre manière de penser et notre parole sera elle aussi le résultat de notre pensée. En réalité, l’homme en tant qu’être de culture est modelé par l’influence du social sur sa manière de concevoir et de penser son environnement. Autrement dit, le pouvoir immense du social et du culturel influe et s’immisce au plus profond de nous, nous conditionnant à voir et à penser les choses par rapport au groupe auquel nous nous rattachons. Ce concept de culturel tourmentera d’ailleurs les nombreux débats du siècle dernier, avec notamment l’hypothèse Sapir-Whor, portant l’idée que notre langage conditionne notre manière de penser et de percevoir. Cette hypothèse a notamment été portée par Whorlf dans « Sciences et linguistics », pour qui tous les hommes ont l’impression que leur système linguistique correspond directement à leurs perceptions et leurs pensées, comme si le langage n’était qu’un instrument qui au fond n’a aucun influence sur ce que nous percevons ou sur ce que nous pensons. Au contraire, pour Whorlf, il s’agit bel et bien d’une illusion qui viendrait nous structurer au plus profond de notre être. Cette illusion, l’homme l’a oubliée ou n’a tout simplement plus conscience du rôle joué par le système linguistique car il lui a été inculqué dès le plus jeune âge, le conditionnant ainsi dans une manière bien précise de voir le monde. Pour autant, si l’on compare différentes langues, et donc différentes cultures, entre elles, nous pouvons aisément nous rendre compte des différences dans la manière de voir le monde. Le français, qui n’a aucune racine commune avec le hopis, possède une multitude de mots pour désigner tous types d’objets volants. Or, le vocabulaire des hopis sur ce sujet est beaucoup plus pauvres puisqu’ils ne sont capables de déterminer que s’il s’agit d’un oiseau ou non. Cette pauvreté du langage est présente dans chacune des langages, même le français, qui comparé aux esquimaux ne possède pas beaucoup de vocabulaire pour désigner les différents types de neiges. Tout ceci s’expliquent par les besoins auxquels sont confrontés les différents peuples du monde, qui adaptent de ce fait leur langue à leur environnement. A travers ces exemples, Whorlf introduit un nouveau principe de relativité dans le langage, et donc la question de savoir quelle langue donne accès à la réalité et donc s’il existe une langue parfaite. Or chaque langue est une part d’un immense puzzle : celui de la réalité. Chacune d’entre elles apporte des éléments de la réalité en fonction des besoins qu’elle rencontre.

Pour conclure, le langage est bien trop souvent défini dans un rapport de servitude vis-à-vis de la pensée, qui ne lui donnerait vit que pour faire de lui un outil de la communication. Or, cette conception instrumentaliste du langage est discutable. Elle est bien trop reteinte et incomplète, n’abordent qu’un aspect de leur relation. Ne voir le langage qu’à travers sa fonction communicatrice, c’est ne pas en voir toute sa spécificité et le réduire à un simple code.

Le langage n’est pas seulement un moyen au service de la pensée, mais une fin en lui-même, notamment à travers sa faculté de représentation, qui nous permet de constituer notre monde. Les mots cachent toujours la pensée qui les a fait naitre. Pour autant, sans l’existence d’un mot, c’est-à-dire d’une caractéristique générale, serions nous capable de nous faire une idée de cette chose ? Sans mots, notre pensée ne serait sans doute jamais construite. Nous vivrions dans un monde chaotique et brouillé, dont notre seul accès ne nous donnerait le droit qu’à des impressions et des sensations floutées.

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Philosophie du langage : les principales thèses à connaître

La question du langage est désormais prépondérante en philosophie. Cet article propose un bref résumé des thèses les plus connues à ce sujet. 

ARISTOTE, Politique : l’homme est un animal politique

Aristote fait ce constat aujourd’hui élémentaire mais doté d’une importance cruciale. L’homme est un animal politique. Seul lui a l’usage de la parole : “la voix est le signe de la douleur et du plaisir”; elle permet de se faire comprendre par les autres,  de communiquer sur le juste et l’injuste. Le langage apparaît ainsi comme un caractère distinctif du politique. En effet, les animaux sociables (abeilles, fourmis par exemple) disposent d’un système de communication complexe, mais cela ne lui permet pas d’avoir des débats d’ordre éthiques ou politiques.

DESCARTES, Lettre au marquis de Newcastle : Parler est le propre de l’homme 

Descartes, avec  sa thèse de l’animal-machine, conçoit la parole comme le propre de l’homme. Tous les hommes emploient des signes pour communiquer leurs pensées. En revanche, l’absence de ces signes chez l’animal montre qu’il ne pense pas. D’après ce postulat, la parole est le reflet de nos pensées Seuls les hommes ont des pensées qu’ils peuvent communiquer. On peut toutefois se demander s’il est nécessaire de communiquer ses pensées pour en avoir. De plus, ce que transmet la parole n’est pas nécessairement notre pensée sous sa forme la plus complète.

ROUSSEAU, Essai sur l’origine des langue : les passions à l’origine des premières langues

Rousseau se pose la question de l’apparition des premières langues. Selon lui, les langues méridionales sont nées des passions , les langues du Nord des besoins. Ce sort funeste réservé aux langues du Nord, menacerait l’évolution de la langue au fur et à mesure que la société évolue. Lorsque se formèrent les premiers liens sociaux, naquirent aussi les passions. Les langues furent d’abord familiales et limitées aux proches. “Il y avait des familles, mais il n’y avait point de nation; il y avait des langues domestiques; mais il n’y avait point de langues populaires.”

De fait, “il fallut toute la vivacité des passions agréables pour commencer à faire parler les habitants.” Ainsi, les premières langues sont  “filles du plaisir et non du besoin”, elles sont l’expression des premières passions. La langue changea lorsque les besoins “forcèrent chacun à ne songer qu’à lui-même”. Cette dernière phrase peut faire penser à la transition entre un état de nature et un état politique. 

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SARTRE, Qu’est-ce que la littérature ? : les mots à l’état sauvage

Sartre s’intéresse ici au sens des mots et du langage en littérature. En effet, le signe linguistique constitue la matière première de ces artistes. Il est donc pertinent de se demander quel sens leur est accordé. “Les poètes sont des hommes qui refusent d’utiliser le langage”. Ils ne voient pas les mots comme des objets mais pour ce qu’ils sont, des mots. Les poètes “ne nomment rien du tout” ; la nomination impliquant un perpétuel sacrifice du nom à l’objet nommé. “Le nom s’y révèle l’inessentiel, en face de la chose qui est essentielle.”

Contre l’utilisation du langage, le poète sert les mots en les considérant comme des choses et non comme des signes. Le poète est au-deçà des mots: les mots sont pour lui des choses naturelles. En résumé, le langage poétique est l’envers du langage instrument.

HABERMAS, Monde et communication : Que signifie communiquer ?

L’échange linguistique est au cœur de la réflexion d’Habermas. Le langage ne semble exister véritablement et n’avoir de sens qu’au sein d’un dialogue, d’une communication. Il faut être plusieurs pour mettre en œuvre le langage. Dans le libre débat communicationnel, une coordination et une entente se dessinent.

“J’appelle communicationnelles, les interactions dans lesquelles les participants sont d’accord pour coordonner en bonne intelligence leurs plans d’action. ” écrit Habermas. A travers la communication transparaît une exigence de vérité, de justesse ou de sincérité selon que l’on se réfère à quelque chose du monde objectif, social ou subjectif.

Dans l’activité communicationnelle, chacun est motivé rationnellement par l’autre à agir conjointement. L’intercompréhension linguistique est ainsi liée à la reconnaissance intersubjective des exigences de validité. En d’autres termes, la communication passe par un phénomène d’intercompréhension lié à l’engagement volontaire des deux sujets. 

SAUSSURE, Cours de linguistique générale : “le signe linguistique est arbitraire.”

On passe maintenant à l’étude du sens dans le langage. D’où vient le sens des mots ? Pour Saussure, celui est purement arbitraire, conventionnel. Entre signifiant et signifié existe un lien de convention. Le philosophe prend pour preuves les différences entre les langages existants.

Le signe linguistique diffère en-cela du symbole qui lui est universel. “Le symbole a pour caractéristique de n’être jamais tout à fait arbitraire.” A l’inverse, l’alphabet latin est en lui-même une convention, il suffit de regarder la multitude d’alphabets existants, et ne parlons même pas des langues qui en découlent. 

Dès lors, le signifiant n’a pas de lien naturel avec le signifié. Le signifiant est immotivé, c’est-à-dire arbitraire par rapport au signifié, avec lequel il n’a aucune attache naturelle dans la réalité. On l’aura compris, l e signe linguistique est arbitraire et conventionnel. Saussure penche en faveur de cette thèse, mais de nombreux philosophes sont du côté inverse .

WITTGENSTEIN, Le Cahier bleu : d’où vient le sens des mots ?

Wittgenstein était persuadé de la perfection de la langue ordinaire, en raison de sa subjectivité. “Les mots n’ont d’autre signification que celle que vous leur avez donnée » déclara-t-il un jour à ses étudiants. Le sens des mots repose sur les explications que nous pouvons en donner. Or, nous ne pouvons pas dans la plupart des cas. “Nombreux sont les mots qui n’ont pas de sens précis.” “C’est nous qui avons donné leur sens aux mots” , nous pouvons donc enquêter sur leur sens. En bref, le sens des mots vient de l’usage que nous en faisons. Une forme de liberté semble exister dans l’usage de la langue.

WITTGENSTEIN, Tractatus logico-philosophicus : le langage exprime-t-il la pensée ?

voir Descartes et sa thèse selon laquelle le langage est la preuve que l’homme pense. Néanmoins, Wittgenstein constate les pièges du langage. Selon lui, “le langage travestit la pensée”, il est mensonger. Le philosophe français fournit une invitation au silence quand cela est nécessaire. “Il y assurément de l’inexprimable. Celui-ci se montre, il est l’élément mystique.” Il conclut ainsi parfaitement : “Ce dont on ne peut pas parler, il faut le taire.”

BENVENISTE, Problèmes de linguistique générale : entre signifiant et signifié, un lien nécessaire

Ce linguiste s’oppose à Saussure en s’intéressant à la structure du signe linguistique. Il cherche à aller à la structure intime des choses, à “retrouver la structure intime du phénomène dont on ne perçoit que l’apparence extérieure. ” Le signe linguistique est symbiose du signifiant et du signifié: leur lien est psychologiquement nécessaire. Pour rappel, en linguistique, le signifiant désigne l’image acoustique et le signifié  le concept.

“Entre le signifiant et le signifié, le lien n’est pas arbitraire, au contraire, il est nécessaire.” . Le concept est en réalité l’image phonique dans notre esprit. Ils sont consubstantiels: “L’esprit n’accueille de forme sonore que celle qui sert de support à une représentation identifiable pour lui; sinon, il la rejette comme inconnue ou étrangère.” Signifiant et signifié = les 2 faces d’une même notion et se composent ensemble. “Cette consubstantialité […] assure l’unité structurale du signe linguistique.” Signifiant et signifié sont nécessairement liés, autrement le sens disparaît.

BENVENISTE, Problèmes de linguistique générale : le sujet se constitue dans et par le langage

Le langage est la nature de l’homme: il lui permet de se définir. Si le langage n’était qu’un instrument de communication adapté à cet emploi, il ne s’agirait que du discours. Le langage est bien plus que cela. Lorsqu’il est apte à servir d’instrument, qu’il se prête à transmettre ce qu’on lui confie, c’est le discours. Toutefois, le langage, partie constitutive de la nature humaine, ne peut être qu’un simple instrument.

“Le langage est dans la nature de l’homme, qui ne l’a pas fabriqué.” Benveniste réaffirme ici le caractère dominant du langage sur les conventions sociales. “Le langage enseigne la définition même de l’homme.” Ainsi, “c’est dans et par le langage que l’homme se constitue comme sujet.” Il est l’unité psychique qui transcende la totalité des expériences vécues et qui assure la permanence de la conscience. Pour faire simple, la subjectivité humaine se définit par le langage.

NIETZSCHE, Humain, trop humain : langage et logique n’expriment pas le réel

Le langage et la logique n’expriment pas le réel, ils contribuent en vérité aux illusions de la métaphysique. D’après Nietzsche, le langage ne dévoile pas l’essence du réel : les mots sont davantage des instruments d’action que de connaissance. Il est pourtant longtemps apparu comme un moyen de maîtriser le monde et de le connaître entièrement, mais cela s’est avéré être une illusion. 

“C’est parce que l’homme a cru […] aux concepts et aux noms des choses comme à des aeternae veritates qu’il s’est donné cet orgueil avec lequel il s’élevait au-dessus de la bête.” Nietzsche conclut : “en fait, le langage est le premier degré de l’effort vers la science”. Or, d’après celui-ci, la science ne s’oppose pas à l’idéal ascétique, à l’idée d’une vérité métaphysique et ne fait que renforcer la croyance aux arrières-mondes. Retenons surtout que le langage, s’il apparaît comme la condition de l’action, n’exprime pas le réel.

LEIRIS, Biffures : le mot écorché

Comment le sujet rencontre-t-il le langage ? C’est la question que se pose Leiris. Il y a en effet un apprentissage inhérent à la connaissance d’un langage, d’une langue . Surtout, un rapport tragique et structurant lie le sujet au langage. Pour l’exprimer, Leiris prend l’exemple d’un mot écorché (mal prononcé). Une fois le sujet confronté à sa véritable prononciation, le mot qui auparavant avait toujours été écorché, prend une allure de découverte.

“De chose propre à moi, il devient chose commune et ouverte. ” Ce n’est pas une exclamation confuse, c’est un des éléments constituant du langage, “ ce vaste instrument de communication dont une observation fortuite m’a permis d’entrevoir l’existence extérieure à moi-même et remplie d’étrangeté”. Le constat de Leiris est relativement clair : l’extériorité du langage s’impose à l’intimité du sujet.

MERLEAU-PONTY, Signes : le langage traduit-il la pensée ?

Le langage n’est pas un simple outil au service du sens: “la parole joue toujours sur fond de parole, elle n’est jamais qu’un plis dans l’immense tissu du parler.” La parole ne renvoie jamais à une pure pensée sans parole. La réflexion de Merleau-Ponty se rapproche de celle de Wittgenstein mais la conclusion n’est pas la même. 

Il y a bien une “opacité du langage” , laquelle n’est jamais limitée que par du langage. Le langage ne traduit pas une sorte de texte idéal: “Si la parole le satisfait, c’est par un équilibre dont elle définit elle-même les conditions.” Pour Merleau-Ponty, bien plus qu’un moyen, qu’un instrument, “le langage est quelque chose comme un être.”

“Le sens est le mouvement total de la parole et c’est parce que notre pensée traîne dans le langage.” La parole est une perfection sans modèle, elle est la pensée.

BERGSON, Le Rire : le langage nous éloigne des choses

Les mots se glissent entre les choses et nous, “nous ne voyons pas les choses mêmes”, mais “des étiquettes collées sur elles.” Ils nous dérobent de notre individualité: « nous apercevons de notre état d’âme que son déploiement extérieur.” “Nous ne saisissons de notre état d’âme que leur aspect impersonnel […] l’individualité nous échappe.”

L’utilité et l’action nous imposent ce langage abstrait et anonyme: “nous vivons […] extérieurement aux choses, extérieurement aussi à nous-mêmes.” Dans La Pensée et le mouvant , Descartes fournit un conseil : il faut se confier à l’immédiat et à l’intuition pour éviter toute déformation du langage. Par ailleurs, c’est en raison de ce caractère factice du langage que l’art existe. Les artistes sont ceux qui voient l’intimité des choses mêmes et non pas le nom inscrit sur leur étiquette. 

AUSTIN, Quand dire, c’est faire : le langage de la vie ordinaire

Il est des moments durant lesquels : “Dire, c’est faire”. Parfois, le simple fait d’énoncer la phrase, la réalise. Il ne s’agit pas de phrase descriptive ou affirmative en elles-mêmes. Austin les nomme “phrase performative” . De ce point de vue, dire, c’est agir et produire des effets. Pour approfondir, on observe que ce type de phrase est fréquente dans un cadre très formel comme lors des mariages par exemple. Cette réflexion montre en quoi le langage dispose d’un pouvoir politique et administratif suivant le contexte, et que certaines déclarations sont dotées d’une puissance effective.

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Zoom philosophique #2 Spinoza

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Exemple de dissertation de philosophie

Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).

Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.

Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie,  relisez et corrigez  les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

Table des matières

Exemple de dissertation de philosophie sur le travail (1), exemple de dissertation de philosophie sur le concept de liberté (2), exemple de dissertation de philosophie sur l’art (3).

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Le travail n’est-il qu’une contrainte ? ».

Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? ».

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sujet de dissertation philosophie sur le langage

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».

Cette dissertation de philosophie sur la liberté interroge la nature de l’Homme. La problématique de la dissertation est « l’’Homme est-il un être libre capable de faire des choix rationnels ou est-il esclave de lui-même et de ses désirs ? ».

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « En quoi peut-on dire que l’objet ordinaire diffère de l’oeuvre d’art ? ».

Cette dissertation sur l’art et la technique se demande si  l’on peut désigner la création artistique comme l’autre de la production technique ou si ces deux mécanismes se distinguent ?

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 26 avril 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/

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Justine Debret

Justine Debret

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Epreuve : BAC Général

Matière : Philosophie

Classe : Terminale

Centre : Métropole

Date : 18 juin 2024

Heure : 08h00

Durée : 4h

coefficient 8

Le baccalauréat général

L’épreuve de philosophie se déroulera le 18 juin 2024 de 8 h à 12 h.

Trois sujets seront proposés aux candidats qui devront choisir entre deux sujets de dissertation et un sujet d’explication de texte.

Chacun portera sur une ou plusieurs notions du programme. Toutes ces notions sont liées entre elles, évitez donc les impasses dans vos révisions !

L'épreuve écrite dure 4 heures et représente un coefficient 8 pour tous les candidats.

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  • L'explication de texte en filière générale

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Le bonheur est-il affaire de raison ?

Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ?

Le bricoleur est apte à exécuter un grand nombre de tâches diversifiées ; mais,à la différence de l’ingénieur, il ne subordonne pas chacune d’elles à l’obtention dematières premières et d’outils, conçus et procurés à la mesure de son projet : sonunivers instrumental est clos, et la règle de son jeu est de toujours s’arranger avec les« moyens du bord », c’est-à-dire un ensemble à chaque instant fini d’outils et dematériaux, hétéroclites au surplus, parce que la composition de l’ensemble n’est pasen rapport avec le projet du moment, ni d’ailleurs avec aucun projet particulier, maisest le résultat contingent de toutes les occasions qui se sont présentées de renouvelerou d’enrichir le stock, ou de l’entretenir avec les résidus de constructions et dedestructions antérieures. L’ensemble des moyens du bricoleur n’est donc pasdéfinissable par un projet (ce qui supposerait d’ailleurs, comme chez l’ingénieur,l’existence d’autant d’ensembles instrumentaux que de genres de projets, au moinsen théorie) ; il se définit seulement par son instrumentalité, autrement dit et pouremployer le langage même du bricoleur, parce que les éléments sont recueillis ouconservés en vertu du principe que « ça peut toujours servir ». De tels éléments sontdonc à demi particularisés : suffisamment pour que le bricoleur n’ait pas besoin del’équipement et du savoir de tous les corps d’état 1 mais pas assez pour que chaqueélément soit astreint à un emploi précis et déterminé. Chaque élément représente unensemble de relations, à la fois concrètes et virtuelles ; ce sont des opérateurs, maisutilisables en vue d’opérations quelconques au sein d’un type.

Lévi-Strauss, La Pensée sauvage 1962

1 - corps d’état » : corps de métiers

Correction de la dissertation 1

 A VENIR 

Correction de la dissertation 2

A VENIR 

Correction du commentaire philosophique 

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  • Sujet 1: Discuter, est-ce renoncer à la violence ?
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COMMENTS

  1. Le langage

    Le langage - dissertations de philosophie. L'expérience partagée est-elle forcément la fin de l'expérience personnelle ? En apprenant sa langue maternelle n'apprend-on qu'à parler ? Est-il dans la nature de la parole d'être à la fois véridique et mensongère ?

  2. Le langage : corrigés de dissertations & commentaires de texte qui

    Liste des sujets traités. Peut-on parler pour ne rien dire ? En quoi le langage est-il nécessaire à l'homme ? Les paroles engagent-elles autant que les actes ? Serait-il souhaitable que l'humanité parle une seule langue ? Quiconque n'a pas réfléchi sur le langage n'a pas vraiment commencé à philosopher. Le langage exprime-t-il notre être ?

  3. Philo

    Sujet: le langage peut-il changer le monde ? Voici un sujet de dissertation de philosophie assez classique en classe de terminale et qui porte évidemment sur la notion de langage. Pour cette correction, nous allons procéder par étapes, en rappelant la méthodologie propre à la dissertation de philosophie.

  4. Dissertations sur Le langage

    La dissertation philosophique qui suit explore la question de savoir si l'apprentissage de la langue maternelle se limite à l'acquisition de compétences orales. Nous examinerons les différentes dimensions de l'apprentissage linguistique, allant au-delà de la simple capacité à parler.

  5. Sujets de philosophie sur Le langage

    Sujets de philosophie sur Le langage corrigés sur Ma Philo.net - Page 1 - Aide personnalisée pour tous vos devoirs de philosophie, réponse à votre dissertation de philo en 1h chrono. Nos professeurs traitent tous les sujets, de tout niveaux, terminale, fac, classe prépa.

  6. Le langage

    Le langage - dissertations de philosophie. Le langage rapproche-t-il les hommes ? Le langage sert-il à exprimer la réalité ? Le langage sert-il à parler ou bien à penser ? Le langage trahit-il la pensée ? Le sens de ce que l'on dit se réduit-il à ce que l'on veut dire ? Les mots cachent-ils les choses ? Les mots nous éloignent-ils des choses ?

  7. Le langage est-il ce qui nous rapproche ou ce qui nous sépare

    Car ce n'est pas le langage qui importe mais ce que nous avons à dire. Le langage est comme un outil plus ou moins efficace. Il se rappelle à nous lorsqu'il n'exprime pas correctement notre opinion. En revanche, lorsqu'il l'exprime correctement, nous l'oublions. Le langage est donc un outil de communication.

  8. Portail pédagogique : philosophie

    Sujets de réflexions philosophiques : Le langage. mis à jour le 20/08/2008. Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème du Langage. mots clés : philosophie, culture, langage. Le langage : 1. A quoi tient le pouvoir des mots ? 2.

  9. 289 sujets de Philo corrigés

    Plan rédigé, sujet expliqué. Pour chaque sujet de dissertation ou commentaire de texte, un plan rédigé (le plus souvent en 3 parties avec 3 sous-parties) est disponible en téléchargement. Les incontournables du BAC de philosophie : plans rédigés de dissertations et commentaires de texte.

  10. Langage, nos sujets de dissertation de philosophie

    Voici une sélection des sujets de devoirs de philosophie sur le thème Langage les plus fréquents dont nous avons déja réalisé une correction : "Le langage fabrique les gens bien plus que les gens ne fabriquent le langage". Wolfgang Goethe - Le langage. L'art est-il un langage? - L'art. Y at-il un langage du corps? - Le langage.

  11. Le langage déforme-t-il la pensée ?

    20 points. Intérêt du sujet • Les élèves qui interviennent en cours observent parfois un décalage entre l'idée qu'ils avaient et ce qu'ils disent. De fait, il nous arrive souvent d'avoir du mal à formuler ce que nous pensons. Faut-il en conclure que nos mots sont impuissants à exprimer notre pensée, voire qu'ils la trahissent ? Les clés du sujet.

  12. Philosophie : Le langage peut-il ne pas nous tromper

    Réfléchir sur le langage revient à réfléchir profondément sur l'essence de l'homme, étant donné que la genèse du langage est la pensée. Immédiatement, nous dirons que l'homme parle parce qu'il pense, et sa pensée provient de sa nature raisonnable. A part les sensations issues du contact avec le monde extérieur, nous formons ...

  13. Recueils des sujets de philo du bac

    Recueils des sujets de l'épreuve de philosophie au baccalauréat (dissertation et explication de texte) indexés selon les notions du programme.

  14. Dissertation de Philosophie : Le langage peut-il se passer de la raison

    Ecrit par Toute La Philo. Télécharger ce document au format PDF. Dissertation de Philosophie (corrigé) Introduction. Le langage est un système de symboles destinés à communiquer. Dans la communication, notre pensée a besoin de s'exprimer clairement, d'où la nécessité de la raison qui articule avec cohérence notre expression.

  15. Dissertation de Philosophie : Le langage invente-t-il le réel

    Dissertation de Philosophie (corrigé) Introduction. Dans la communication, le langage est un système de signes pour traduire nos pensées. Si inventer signifie réaliser un nouvel objet à partir des idées de la pensée, inventer le réel équivaut dans l'absolu à redéfinir complètement le réel.

  16. Sujets de Dissertation sur la Notion de Langage

    Le langage, traduction d'un donné ou mise en forme du monde ? Le langage permet-il d'exprimer la vérité des choses ? Dans quelle mesure la maîtrise du langage contribue-t-elle à nous donner du pouvoir sur le monde et sur nos semblables ?

  17. Dissert Philo Langage

    Dissert Philo Langage. Dissertation sur le langage. Matière. Philosophie. 999+Documents. Les étudiants ont partagé 1000 documents dans ce cours. Université. EM Lyon Business School. Année académique :2021/2022. Partagé par: Étudiant Anonyme. Ce document a été téléchargé par un étudiant, tout comme toi, qui a décidé de rester anonyme.

  18. Le langage en philosophie

    D'autre part, le langage est avant tout parole ou expression qui n'est plus de l'ordre de la simple passivité, mais de l'activité. Chaque parole est une invention propre à celui qui la profère. Saussure montre a travers le fait social qu'est la parole, l'importance de distinguer langue et langage.

  19. Le langage n'est-il qu'un outil de la pensée

    Dissertation complète rédigée en licence de philosophie pour le sujet de départ "Langage et pensée". Note obtenue: 15/20. Dernière mise à jour : 16/04/2023 • Proposé par: Alexandra (élève) « D'abord on ne parla qu'en poésie ; on ne s'avisa de raisonner que longtemps après ».

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  25. SUJET: la sorcellerie est-elle un mal pour l'Afrique

    Réponse: . SUJET: La sorcellerie est-elle un mal pour l'Afrique ? 1/-Amorce: Depuis des siècles, la sorcellerie a été un sujet de débat en Afrique.Certains la considèrent comme une tradition ancrée dans la culture, tandis que d'autres la perçoivent comme un fléau entraînant des conséquences néfastes.