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Le travail nous fait-il perdre notre liberté ?

Le travail et la technique

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Antilles, Guyane • Septembre 2013

dissertation • Série S

Définir les termes du sujet

Le travail peut se définir comme une activité proprement humaine de transformation de la nature , par laquelle l'homme, en développant des techniques, se transforme lui-même. Étymologiquement, travail vient du latin tripalium , qui désigne un instrument de torture à trois poutres. L'étymologie indique ainsi la dimension d' effort , voire de souffrance , qui serait inhérente au travail.

Perdre une chose, c'est l'avoir eue en sa possession et s'en trouver dépossédé. La perte s'oppose ainsi au gain : gagner une chose, c'est avoir cette chose en plus par rapport à avant, la perdre c'est avoir cette chose en moins par rapport à ce passé.

  • La liberté se définit de façon négative comme l'absence d' obstacle à la réalisation de ma volonté ou de mes désirs. Pourtant, cette définition de sens commun semble se heurter à la réalité même du désir : si je suis poussé par mon désir, suis-je libre ? La liberté semble alors devoir s'opposer à la nécessité et au déterminisme : l'homme libre serait celui qui serait capable d'agir et de penser par lui-même, c'est-à-dire sans que cette action ou cette pensée résulte d'une cause extérieure à sa volonté. La liberté se définit alors comme libre-arbitre , c'est-à-dire capacité psychologique à faire des choix sans y être poussé par une cause extérieure.
  • La liberté s'opposerait alors à la nécessité propre à la nature : l'homme libre serait celui qui s'affranchit de la nécessité naturelle, celui qui est capable de s'opposer à la nature.

Dégager la problématique et construire un plan

La problématique.

  • Le problème posé par le sujet réside dans le rapport envisagé entre le travail et la liberté . Le travail nous retire-t-il une liberté que nous aurions sans lui, ou au contraire, le travail nous permet-il d'accéder à notre liberté ?
  • La problématique découle de ce problème central, puisqu'il s'agira de se demander si le travail est un obstacle à la réalisation de ma liberté et, plus précisément, si le travail nous fait perdre une liberté qui, donc, lui préexisterait. Mais quelle est cette liberté que le travail nous retirerait ? En quoi nous empêcherait-il d'être libres ? La question sera alors de savoir s'il est possible de parler indifféremment de tout type de travail : car en quoi le travail serait-il en soi une activité aliénante ?
  • Dans un premier temps, nous verrons pour quelles raisons on peut penser que, loin de nous faire perdre notre liberté, le travail nous fait gagner notre liberté . Pourtant, tout travail nous affranchit-il de la nécessité naturelle ? Nous nous demanderons alors en quoi le travail nous vole notre liberté.
  • Enfin, nous démontrerons que le travail et la liberté sont incompatibles : non seulement le travail nous fait perdre notre liberté, mais il est la marque de notre absence de liberté .

Éviter les erreurs

Pour bien comprendre la spécificité de la question, il ne faut pas oublier d'analyser le terme « perdre » : la question n'est pas seulement de savoir si le travail nous aide ou nous empêche d'accéder à la liberté, mais s'il nous la fait perdre, ce qui suppose qu'on soit libre avant le travail.

Les titres en couleurs servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

Utilisez l'étymologie, puisque « travail » est dérivé du latin tripalium , qui désigne un instrument de torture.

Se demander si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est se demander si le travail nous dépossède d'une liberté dont nous disposerions sans lui. A priori , on aurait tendance à penser le travail comme un obstacle à notre liberté : nous n'irions jamais librement vers le travail, en ce qu'il serait source de souffrance. Mais est-il pour autant une activité aliénante ?

Le travail peut se définir comme une activité proprement humaine de transformation de la nature par laquelle l'homme, en développant des techniques, se transforme lui-même. Perdre une chose, c'est l'avoir eue en sa possession et s'en trouver dépossédé. La perte s'oppose ainsi au gain . La liberté se définit de façon négative comme l'absence d'obstacle à la réalisation de ma volonté ou de mes désirs.

Pourtant, cette définition de sens commun semble se heurter à la réalité même du désir : si je suis poussé par mon désir, suis-je libre ? La liberté semble alors devoir s'opposer à la nécessité et au déterminisme : l'homme libre serait celui qui serait capable d'agir et de penser par lui-même, c'est-à-dire sans que cette action ou cette pensée résulte d'une cause extérieure à sa volonté. La liberté se définit alors comme libre-arbitre . La liberté s'opposerait alors à la nature : l'homme libre serait celui qui s'affranchit de la nécessité naturelle, celui qui est capable de s'opposer à la nature.

Le problème posé par le sujet réside dans le rapport envisagé entre le travail et la liberté. Le travail nous retire-t-il une liberté que nous aurions sans lui, ou au contraire, le travail nous permet-il d'accéder à notre liberté. Mais quelle est cette liberté que le travail nous retirerait ? En quoi nous empêcherait-il d'être libres ? La question sera alors de savoir s'il est possible de parler indifféremment de tout type de travail : car en quoi le travail serait-il en soi une activité aliénante ?

Dans un premier temps, nous verrons pour quelles raisons on peut penser que, loin de nous faire perdre notre liberté, le travail nous fait gagner notre liberté. Pourtant, tout travail nous affranchit-il de la nécessité naturelle ? Nous nous demanderons alors en quoi le travail nous vole notre liberté.

Enfin, nous démontrerons que le travail et la liberté sont incompatibles : non seulement le travail nous fait perdre notre liberté, mais il est la marque de notre absence de liberté.

1. Le travail nous fait gagner notre liberté

A. le travail est l'activité par laquelle l'homme s'affranchit de la nature.

La nature peut se définir comme l'ensemble du monde non transformé par l'homme. On distingue en ce sens la nature de la culture ou de l'artifice.

Dans un premier temps, on peut penser que, loin de nous faire perdre notre liberté, le travail nous fait gagner notre liberté. Autrement dit, c'est par le travail que nous devenons libre, d'abord en ce que nous nous libérons par lui de la nature .

C'est en particulier ce qu'indique Hegel dans la première Philosophie de l'Esprit : le travail est une activité rationnelle qui, en tant que telle, s'oppose à la nature dont l'homme se dégage en la soumettant, par la technique, à une transformation. Le travail nie le donné naturel : il est ce par quoi l'homme se sépare de la nature et se crée lui-même. En ce sens, c'est par le travail que l'homme se libère et accède à son identité.

B. Le travail humanise l'homme

Dans Le Capital , Marx définit le travail comme une activité propre à l'homme, un « acte qui se passe entre l'homme et la nature » et « en même temps qu'il agit par ce mouvement sur la nature extérieure et la modifie ». Autrement dit, le travail est humanisant parce que l'homme se sépare de sa propre nature.

C'est cette dimension libératrice, émancipatrice, du travail que développeront les analyses de Marx : si l'on peut dire que le travail est pour l'homme le moyen de gagner sa liberté, c'est dans la mesure où le travail est là encore pensé comme un acte qui fonde l'identité de l'homme . L'homme n'est lui-même que par le travail : il est l'essence de l'homme, dit Marx, ce par quoi la « nature devient pour l'homme ». Le « vrai travail », dit-il, est l'acte par lequel l'homme remplace le donné naturel par ses propres œuvres, ce par quoi le monde naturel devient humain.

[Transition] Pourtant, que le travail nous affranchisse de la nature ou nous fasse accéder à notre identité semble correspondre à une visée idéale du travail, à ce qu'il vise en son essence : mais la réalité du travail correspond-elle à son essence ? Autrement dit, peut-on dire que tout travail libère l'homme ?

2. Le travail nous fait perdre notre liberté

A. le travail sous sa forme productive reconduit la nécessité naturelle.

En réalité, on peut douter des vertus libératrices du travail dès lors que l'on considère le travail sous sa forme moderne, à savoir le travail productif , tel qu'il est organisé par la division du travail. Visant essentiellement la libération à l'égard de la nature et de sa nécessité, le travail perd alors son but initial : il avait pour but de satisfaire nos besoins ; son but devient la production elle-même. Il devait appeler l'homme à se développer ; il le coupe de tout effort comme du rapport au résultat final du travail. « Du même coup, écrit Hegel, cette abstraction de l'habileté et du moyen rend plus complets la dépendance et les rapports mutuels entre les hommes pour la satisfaction des autres besoins, au point d'en faire une nécessité absolue. »

Dès lors que le travail n'est plus le moyen par lequel nous nous affranchissons de la nature mais ce par quoi nous retournons à la nécessité naturelle, on peut dire qu'il nous fait perdre cette liberté à laquelle nous accédions dans le cadre d'un travail artisanal .

B. Le travail moderne nous aliène

Ainsi, si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est que de libérateur il devient aliénant : alors même qu'il nous libérait, il devient dans le cadre du travail productif l'outil de notre aliénation. Loin de nous humaniser , le « travail réel » que décrit Marx nous animalise. En lui, dit Marx dans les Manuscrits de 1844 , « ce qui était animal devient humain, et ce qui était humain devient animal ». En effet, répétitif, désincarné, abstrait, ce travail n'a plus de raison d'être que le besoin vital. « L'homme fait de son activité vitale, écrit Marx dans Ébauche d'une critique de l'économie politique , de son essence, un simple moyen de son existence ».

Mais ce moyen de survivre que devient le travail dépossède l'homme de lui-même : privé du rapport au produit de son travail, le travailleur est alors aliéné en ce qu'il vend sa force de travail (il produit pour un autre en échange d'un salaire), et ne peut plus se reconnaître dans le résultat de son travail. On peut alors dire que si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est dans la mesure où il devient ce par quoi l'homme se perd lui-même en devenant étranger à ses propres yeux.

[Transition] Mais au fond, si le travail moderne nous fait perdre notre liberté, n'est-ce pas parce que le travail est en soi une activité négatrice de liberté ?

3. Le travail et la liberté sont incompatibles

Après avoir montré en quoi le travail sous sa forme moderne nous faisait perdre notre liberté, il s'agit de montrer en quoi le travail est par essence un obstacle à la liberté.

A. Le travail est l'activité qui nous attache à la nature

Enfin, on peut dire que si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est essentiellement parce que nous ne sommes libres qu'affranchis du travail. C'est là la conception du travail propre à l'Antiquité grecque, conception qu'examine Hannah Arendt dans la Condition de l'homme moderne : loin d'être une activité noble, humanisante, le travail est l'activité qui nous rattache à la sphère des besoins biologiques, à la nécessité de la nature .

« Les Anciens (…) jugeaient qu'il fallait avoir des esclaves à cause de la nature servile de toutes les occupations qui pourvoyaient aux besoins de la vie (…). Travailler, c'était l'asservissement à la nécessité, et cet asservissement était inhérent aux conditions de la vie humaine. Les hommes étant soumis aux nécessités de la vie ne pouvaient se libérer qu'en dominant ceux qu'ils soumettaient de force à la nécessité. » Ainsi, le travail étant indissociable du besoin, c'est-à-dire du seul souci de survivre, il est aussi ce en quoi l'homme perd son humanité .

B. Gagner sa liberté, c'est se libérer du travail

Par conséquent, l'homme libre, dit Arendt, est précisément pour les Grecs de l'Antiquité, celui qui ne travaille pas. « L'institution de l'esclavage dans l'Antiquité (…) fut une tentative pour éliminer des conditions de la vie le travail. » Ainsi, il n'y a pas de liberté possible dans ni par le travail : la seule liberté possible, correspondant au statut de l'homme libre, est celle de la vie sans travail.

Au caractère répétitif du travail, caractère lié au but du travail, à savoir la reconduction de la vie biologique, s'oppose alors le caractère actif de l'homme sans travail, l'homme libre, celui-ci consacrant son temps aux affaires publiques. La vie politique , vie d'action, serait alors la seule vie proprement humaine, opposée en cela au champ des activités laborieuses qui ramènent l'homme à son animalité.

En définitive, on peut dire que si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est en tant qu'il relève de la nécessité propre à la vie biologique. Rivé au besoin, le travail nous empêche d'être libre en ce sens qu'il constitue un obstacle à la réalisation de l'homme, que l'humanité de cet homme soit définie par son aptitude politique ou par sa créativité.

De fait, si le travailleur moderne ou l'esclave sont soumis à la nécessité, on peut dire qu'ils sont aliénés en ce qu'ils tournent le dos à leur humanité. Si le travail fait perdre la liberté, c'est finalement dans la mesure où l'homme se perd lui-même dans le travail.

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Peut-on renoncer à faire du travail une valeur  ?

Par Olivier

Rédigé le 20 March 2009

6 minutes de lecture

dissertation sur le travail conclusion

  • 01. Introduction
  • 02. 1. Non, il ne faut pas renoncer à faire du travail une valeur
  • 03. 2. II faut renoncer à faire du travail une valeur en soi
  • 04. 3. II faut renoncer à faire du travail productif - non du travail créateur - une valeur
  • 05. Conclusion

Sophie

Introduction

On serait tenté de faire du travail une source d'épanouissement,le moyen de s'affirmer et d'exister socialement - par temps de chômage tout particulièrement. Le travail désigne en effet une activité consciente et volontaire, d'utilité commune. Il a, comme telle, une valeur à la fois sociale et morale. Toutefois, il semblerait qu'une telle valeur ne puisse être assignée qu'à une forme particulière de travail - non au travail en général: d'une part, en effet, le travail salarié recouvre une période historique limitée, pour autant qu'il n'a pas toujours existé (comme en témoigne l'esclavage, dans l'Antiquité), et n'existera pas toujours. D'autre part, le travail peut n'avoir qu'une valeur économique et marchande - ce qu'atteste le cas du travail aliéné, travail mécanique, répétitif, appauvrissant. Alors faut-il renoncer à faire du travail une valeur en soit? Sous quelle forme le travail peut-il conserver une certaine valeur?

1. Non, il ne faut pas renoncer à faire du travail une valeur

A. le travail a une valeur sociale.

Le travail exige un effort et une tension de la volonté: par lui, l'homme exploite ses capacités individuelles et canalise l'énergie de ses passions (son ambition, son désir d'acquérir ou d'être reconnu par exemple), dans un but d'utilité commune. Ainsi, quelle que soit la nature du travail fourni (intellectuel, manuel, technique), l'individu apporte-t-il sa contribution à l'économie comme à la culture d'une société. Ce faisant, il établi un mode de rapport rationnel - et non plus seulement affectif - avec les autres, et se socialise.

B. Le travail a une valeur morale

Précisément, en soumettant ses appétits et ses désirs immédiats au pouvoir de sa volonté, l'homme au travail apprend à les dominer: ainsi le commerçant devra-t-il faire preuve de diplomatie et de patience s'il veut conserver ses clients.Patience, sociabilité, continuité dans l'effort, telles sont les qualités individuelles généralement requises pour travailler. C'est donc parce que le travail implique nécessairement la maîtrise des passions et, en ce sens, la soumission à une certaine discipline, qu'il prépare l'individu à la moralité. Certes, il ne sera pas exigé d'un ébé­niste, d'un boulanger ou d'un ingénieur d'être «vertueux», et s'ils agissent, c'est nécessairement dans leur intérêt propre, non par philan­thropie: il reste que les vertus que l'on acquiert par son travail rendent plus à même de se comporter moralement - par respect pour autrui, donc, et non plus seulement pour réaliser un intérêt individuel. C. Le travail a une valeur en soi, pour autant qu'il est proprement humain Contrairement à l'activité animale, le travail est conscient: comme le dit Marx, en effet, le plus mauvais architecte est encore supérieur à l'abeille la plus experte, dans la mesure où il a conçu préalablement dans son esprit l'objet à réaliser. C'est pourquoi, loin de subvenir seulement à ses besoins vitaux par son travail, l'homme s'en dégage et s'en libère, par la conscience ou représentation extérieure qu'il a de l'objet à produire ou de la matière à transformer. Le travail a une valeur en soi, pour autant qu'il est proprement humain.

2. II faut renoncer à faire du travail une valeur en soi

A. de fait, le travail n'a qu'une valeur marchande.

Dans une société esclavagiste, l'esclave, par son travail, assure à sa place les besoins du maître. Dans une société d'économie capitaliste, le travail est assujetti aux néces­sités de la production. C'est ce que montre Marx, dans les Manuscrits de 1844: la classe économique qui détient le capital achète la force de travail de l'ouvrier, dont le salaire et le temps de repos sont calculés non en fonction de la valeur (qualité et quantité) du travail fourni, mais des besoins nécessaires au travailleur pour récupérer sa force de travail et la réinvestir au profit du capital. Ainsi existe-t-il un travail exploité - dans lequel l'homme aliène sa force de travail. Même si les progrès sociaux et l'apparition d'une série de classes inter­médiaires entre prolétaires et bourgeois en ont profondément modifié le contexte, cette analyse demeure valable au moins sur un point, dans un contexte économique qui privilégie la productivité sur toute autre valeur: le travail a essentiellement une valeur marchande.

Comment progresser en cours philo ?

B. La «valeur» du travail est en réalité relative aux intérêts du marché

Précisément, parce que la valeur du travail n'est qu'une valeur écono­mique et marchande, elle ne dépend plus ni de la nature objective de la tâche effectué ni de la quantité du temps de travail. Premièrement, en effet, le travail n'a plus de valeur par lui-même; ainsi, du fait de la mécanisation des moyens de production, certaines formes de travail deviennent-elles superflues (la société n'a plus besoin de polisseurs de verre, par exemple). À l'inverse, d'autres formes de travail apparaissent et se développent, telles que les métiers concernant les médias, les psy­chologues d'entreprise, etc. Deuxièmement, il est de moins en moins possible d'évaluer la quantité du temps de travail: comme l'atteste la disparition progressive du travail posté, on rémunère de plus en plus une personne en fonction de sa pro­ductivité - soit du résultat de son travail -, non des heures effectuées pour le réaliser. La «valeur» du travail est donc en réalité relative aux intérêts du marché.

3. II faut renoncer à faire du travail productif - non du travail créateur - une valeur

A. l'idée de faire du travail salarié une valeur doit être abandonné, du fait de la disparition progressive du travail.

Dans le contexte économique actuel, le travail, sous la forme que nous lui connaissons, c'est-à-dire comme travail salarié, tend à disparaître: il est, pour cette raison, illusoire d'en faire la source de toute valeur - c'est-à-dire le principal moyen d'exister socialement et de se réaliser individuellement. Il convient en ce sens, à proprement parler, d'y renoncer, pour autant que cette forme de travail, dont l'apparition et le développement sont limités dans le temps, est révolue. Or, comme le remarque Gorz, dans Métamorphoses du travail, cette disparition progressive du travail salarié dont atteste, dans les sociétés modernes, le taux grandissant de chômage, préfigure en réalité, à long terme, une libération du travail: «Pour la première fois dans l'histoire moderne, le travail payé pourra cesser d'occuper le plus clair de notre temps et de notre vie.» Néanmoins, la lutte pour la réduction du temps de travail «suppose que celui-ci cesse progressivement d'être la seule ou même principale source d'identité et d'insertion sociales», et que dominent, par conséquent, «des valeurs autres que les valeurs écono­miques, des activités autres que celles, fonctionnelles (...) que nous commandent les appareils et institutions sociaux». S'il est donc non seulement nécessaire, mais souhaitable, d'aban­donner l'idée de faire du travail salarié une valeur, il est non moins nécessaire de concevoir désormais le travail autrement-comme travail bénévole, par exemple, à vocation essentiellement sociale (tel que l'aide ou l'assistance aux personnes âgées ou en difficulté), ou encore comme travail créatif.

B. Le travail créateur élève l'homme à la conscience de lui-même

De ce point de vue, l'époque moderne offre peut-être la possibilité de dénouer ou surmonter une situation que l'on mettait jusqu'à présent sur le compte de la nature contradictoire du travail: d'un côté, en effet, comme l'écrit Hannah Arendt, l'homme s'aliène dans la production d'objets consommables et, en ce sens, destructibles: il se définit comme animal laborans - en d'autres termes, comme esclave et otage de la société de consommation. D'un autre côté, en revanche, il crée des oeuvres (politiques, artistiques, techniques), des réalisations ou objets destinés à laisser dans le temps une trace durable: c'est par cette forme de travail que s'accomplit le progrès de la culture humaine, que l'homme, en transformant la réalité, se transforme lui-même et se reconnaît, à travers ses oeuvres, comme homme capable de créativité et d'invention, comme homo faber. Ainsi le travail créateur a-t-il une valeur en soi, pour autant qu'il élève l'homme à la conscience de lui-même.

Le travail est apparemment une source principale d'identité et de valeur - ce par quoi il est donné à chacun de se réaliser socialement, mora­lement, personnellement. Or, en réalité, il est un travail aliéné, soumi aux impératifs de la productivité, dans lequel l'homme, loin de s'ac­complir, se déshumanise. Un tel travail ne saurait avoir de valeur autre qu' économique. Toutefois, l'époque moderne révèle que le travail productif, salarié, tend à disparaître. En ce sens, elle invite à réfléchir sur la nécessité de concevoir autrement celui-ci - non plus seulement comme production mais comme création: s'il faut renoncer, en effet, à voir dans le premier la source de toute valeur, il convient de considérer le second comme ayant une valeur en soi, pour autant qu'il révèle à l'homme son propre pouvoir sur la réalité et l'élève à la conscience de lui-même.

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Nous publions ici un corrigé du deuxième sujet de l’épreuve de philosophie du bac réservé aux élèves de la série ES lundi 17 juin.

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Le travail divise-t-il les hommes ? Question de volonté...

Voici un corrigé du deuxième sujet de l’épreuve de philosophie du bac 2019, série ES, que Le Monde vous propose en exclusivité, en partenariat avec Annabac, par Fabien Lamouche, professeur agrégé de philosophie.

La question : « Le travail divise-t-il les hommes ? »

Suivez notre direct « spécial philo » ce lundi  : questions-réponses avec un professeur de philosophie, et corrigés de tous les sujets

La problématique du sujet

• Le travail est une activité dans laquelle les hommes transforment la nature en vue de produire des biens qui leur sont utiles et de subvenir à leurs besoins.

• Cette activité n’est jamais solitaire : elle implique des échanges et une certaine coopération entre les hommes. Or la notion de « division » renvoie à l’idée de différences voire d’inégalités établies à l’occasion du travail et donc sources de conflits.

• Le travail lui-même divisé car il faut répartir les tâches : n’est-ce pas là qu’il faut chercher la source de ces divisions ? Le sujet implique de réfléchir à la nature du travail, mais surtout à son organisation concrète.

Plan détaillé

1. Le travail est une entreprise collective

A. LA VALEUR CULTURELLE DU TRAVAIL

• Par le travail l’homme fait face à la nature et subvient à ses besoins : certes les animaux transforment aussi la nature, mais l’homme est le seul être capable de travailler : il conçoit une idée, il fabrique les outils propres à réaliser efficacement cette idée, il met en œuvre ses forces intellectuelles et physiques (sa « force de travail ») pour parvenir à ses fins (Marx, Le Capital ).

• Le travail est donc civilisateur : par cette activité, non seulement les hommes parviennent à survivre, mais également à progresser. Ils apprennent, deviennent plus efficaces et plus puissants. Ils s’arrachent à la nature, la dominent, entrent dans la culture et construisent une société.

B. LE TRAVAIL UNIT LES HOMMES ET LES RENFORCE

• Une société est une association d’individus qui tissent des liens d’échange et de solidarité : de nombreux philosophes pensent que le travail est en ce sens le fondement des sociétés humaines. Car le travail engage une coopération entre les hommes : selon Platon, c’est à l’occasion du travail qu’ils entrent en relation et commencent à organiser la Cité. C’est donc une activité qui les regroupe, contrairement par exemple à la chasse ou à la cueillette qui peuvent être solitaires. Le travail est toujours un « travail d’équipe ». Au contraire, une personne qui perd son travail se sent « exclue » de la société.

• Selon les économistes classiques, le travail crée de la valeur : à la fois une valeur d’usage (le produit du travail est utile) et une valeur d’échange (ce produit peut être mis sur le marché et être échangé), comme Aristote déjà l’avait observé ( La Politique ). Le travail crée de la richesse pour l’ensemble de la collectivité et, en ce sens, la renforce : aujourd’hui, on mesure par exemple la puissance des pays au « produit national brut ».

2. De la division du travail à la division des travailleurs

A. LA NÉCESSITÉ D’ORGANISER LE TRAVAIL

• Le travail est plus efficace lorsqu’il est divisé : comme Adam Smith l’a montré avec l’exemple d’une manufacture d’épingles, on est beaucoup plus efficace lorsqu’on travaille à plusieurs et que chacun se spécialise dans une tâche. La production est plus massive, de meilleure qualité et se fait à moindre coût ( De la richesse des nations ).

• Toujours selon Smith, le fait que chacun recherche son profit personnel dans le travail n’est pas non plus un problème, car la richesse se diffuse par le moyen des échanges. Chacun peut ainsi vivre de son travail et créer de la richesse pour tous même si ce n’est pas son intention initiale. C’est comme si les agents étaient poussés par une « main invisible » à renforcer la société et à faire le bien commun en cherchant avant tout à satisfaire leur égoïsme.

B. LES EFFETS NÉFASTES DE LA DIVISION DU TRAVAIL

• Mais de fait, la division du travail a aussi des effets néfastes qu’il ne faut pas négliger : on distingue par exemple le travail intellectuel et le travail manuel, mais cette distinction s’accompagne d’une forte valorisation de l’un tandis que l’autre est déprécié. Dans le travail à la chaîne, par exemple, où le travailleur est cantonné à une tâche répétitive et purement manuelle, on observe un phénomène que Marx appelle « aliénation » ( Le Capital ). Le travailleur est étranger à son travail, il ne peut pas se reconnaître en lui et il ne l’accomplit finalement que pour une seule raison : gagner sa vie.

• La division du travail engendre une division des travailleurs, car elle est synonyme d’exploitation : accomplir les travaux les plus basiques ne nécessitant pas de formation, les salaires sont donc très bas et le sont d’autant plus que les travailleurs sont mis en concurrence. Pour Marx, le chômage n’est donc pas un accident dans le système capitaliste, fondé sur le profit, mais il est structurel car il permet d’exercer une pression à la baisse sur les salaires.

3. Une meilleure répartition des tâches

A. LA NOTION DE CLASSE SOCIALE

• En suivant toujours l’analyse de Marx, on peut contester cette division des travailleurs et voir au contraire que ce rapport au travail unit les hommes, du moins une bonne partie d’entre eux dans une même classe sociale : celle du « prolétariat », par opposition à la « bourgeoisie ». L’objectif de Marx dans le Manifeste du parti communiste est de faire émerger cette conscience de classe chez les ouvriers et de les inciter à la lutte, car leurs intérêts sont les mêmes : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous » . Les hommes sont divisés car dans la société a lieu « une guerre civile plus ou moins larvée » .

• Mais précisément, cette division doit aujourd’hui être pensée à l’échelle mondiale : les divisions existant dans notre société sont peut-être à relativiser face aux inégalités entre les différents pays : on a beau être pauvre, on est toujours le riche de quelqu’un. De plus, l’abolition de la propriété privée des moyens de production préconisée par Marx ne règle pas à elle seule la question de la division du travail et, incidemment, celle des travailleurs. Il s’agit de redonner au travail son aspect global, c’est-à-dire faire en sorte qu’on y investisse et qu’on y développe à la fois des qualités intellectuelles, manuelles et même morales.

B. RÉINVENTER LE TRAVAIL

• Le problème vient peut-être du fait que le travail est trop indexé sur sa dimension productive et pas assez sur sa dimension socialisatrice : la division des tâches et des hommes culmine dans le taylorisme, basé sur la définition et le séquençage de chaque tâche nécessaire à la réalisation d’un produit. L’invention perpétuelle de nouvelles machines qui effectuent des tâches à la place de l’homme pourrait être l’occasion de distribuer autrement les rôles et aussi de donner du temps libre : comme le dit Bergson, la machine serait alors la « grande bienfaitrice » de l’humanité ( Les Deux Sources de la morale et de la religion ).

• Aujourd’hui le monde du travail est le théâtre de nombreux rapports de force, parce que les hommes aussi sont considérés comme des ressources dont il faut tirer le plus grand profit, la plus grande efficacité, parfois au détriment de la santé publique (stress, épuisement professionnel) et au détriment de l’harmonie sociale (mépris social, accroissement des inégalités). Pour unir les hommes par le travail, il ne faut pas oublier, précisément, que ce sont des hommes et non pas des machines.

La nature du travail, qui est fondamentalement positive, peut se trouver renversée par les conditions de son organisation, qui peuvent en faire une torture pour certains hommes et les opposer au lieu de les unir. Les moyens techniques ont révolutionné le monde du travail depuis la révolution industrielle puis la révolution numérique, mais nous n’avons pas encore trouvé les solutions pour donner concrètement au travail la dimension unificatrice qu’il devrait avoir.

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Conclusion de la dissertation : la méthode

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conclusion de dissertation

Si tu es comme beaucoup de mes élèves, tu penses que la conclusion de dissertation a pour but de résumer les étapes de ton développement avant de proposer une ouverture.

Or cela n’est pas suffisant !

Certes, la conclusion fait le bilan des étapes de ton raisonnement, mais son rôle va au-delà : il s’agit du paragraphe final de ton devoir qui doit clore le débat soulevé dans ta copie.

Ta conclusion doit ainsi faire apparaître une réponse finale ferme et définitive au problème posé en introduction .

Pour cela, ta conclusion doit suivre 3 étapes, qui permettent d’aller du particulier au général :

1 – Rappelle les étapes de ton développement 2 – Propose une réponse ferme et définitive à la question 3 – Fais une ouverture

1 – Rappelle les étapes de ton développement

Dresse un bilan (ou rédige une courte synthèse) des étapes de ton développement. Par exemple, si tu as suivi un plan dialectique, rappelle la thèse, l’antithèse et la synthèse.

Dans la mesure du possible, ne répète pas ton annonce de plan à l’identique. Utilise des synonymes pour reformuler l’essentiel de ton raisonnement de façon originale.

2 – Propose une réponse ferme et définitive à la question

C’est là-dessus que tu es attendu !

Ton introduction a soulevé une problématique. Il est temps d’y répondre.

Normalement, tu as développé ta réponse finale dans ta troisième partie. Il te suffit donc de la reprendre de façon ferme et concise pour achever ta dissertation.

Répondre à la question ne signifie pas donner un avis personnel : « Moi, je pense que… ».

Ta réponse n’est certes pas neutre puisqu’il s’agit d’une réponse personnell e, mais elle doit être présentée comme une réponse réfléchie, comme l’aboutissement de ton raisonnement.

N’utilise jamais la première personne (« je ») : le « nous » ou le « on » impersonnel doivent être présents jusqu’à la dernière étape de ta dissertation.

3 – Propose un élargissement

L’élargissement (ou ouverture) est une phrase qui ouvre la réflexion sur une perspective plus générale . C’est un moyen de montrer que la discussion pourrait se prolonger.

Pour trouver une ouverture, passe en revue les possibilités suivantes :

  • Ta réponse au sujet fait-elle émerger d’autres problèmes littéraires ?
  • Ta réponse amène-t-elle à s’interroger sur un nouveau sujet ?
  • La question se pose-t-elle dans un autre genre ou domaine artistique (peinture, cinéma, musique…) ?
  • Peux-tu revenir aux notions de l’objet d’étude, en proposant un autre regard sur ce dernier ?
  • Peux-tu ouvrir sur une citation d’auteur issue de l’oeuvre au programme ?

Comme pour l’accroche en introduction, ton élargissement doit absolument éviter les généralités trop éloignées de ton sujet .

Par exemple, la question «  Mais alors, quel est le but de la littérature ?  » est bien trop large : c’est une ouverture qui décrédibiliserait ta copie.

Propose une ouverture sur un sujet proche de celui traité dans ta dissertation . Le but est d’ouvrir le champ de la réflexion mais sans passer du coq à l’âne !

Au baccalauréat, il n’est pas toujours évident pour les lycéens de 1re de trouver une ouverture pertinente.

Si tu n’as que des idées d’ouverture vagues, banales ou clichés, mieux vaut sauter cette étape plutôt que de faire du remplissage maladroit qui pourrait laisser une mauvaise impression à ton correcteur.

3 formules pour réussir tes ouvertures :

@commentairecompose.fr Pour te démarquer au bac de français, teste ces 3 formules pour tes ouvertures 🚀 Que ce soit pour le commentaire ou la dissertation, l’ouverture est attendue dans ta conclusion: elle souligne ta culture littéraire et laisse ton correcteur sur une bonne impression. 📚✨ #bacdefrancais #conclusion #dissertation #commentaire #Apprendresurtiktok #profdefrançais #bonnenote ♬ son original – Amélie Vioux | Bac de français

Pour exceller au bac de français, teste ces 3 formules pour tes ouvertures en conclusion 🚀 Elles fonctionnent pour le commentaire et la dissertation. L’ouverture est attendue dans la conclusion: elle souligne ta culture littéraire et laisse ton correcteur sur une bonne impression. 📚✨ #bacdefrancais #conclusion #dissertation #commentaire #Apprendresurtiktok #profdefrançais #bonnenote

♬ son original – Amélie Vioux | Bac de français

Comment rédiger la conclusion d’une dissertation ?

Quelle que soit la matière (français, philosophie, économie, histoire-géo…), la conclusion est obligatoire et se rédige de la même façon.

Il s’agit toujours d’un paragraphe unique de 8-10 lignes qui débute par un alinéa .

La conclusion est isolée du reste du devoir par deux sauts de ligne .

Il est ainsi inutile de commencer ta conclusion par une formule telle que « Pour conclure », « En conclusion » : ces expressions sont lourdes et redondantes puisque le professeur identifie immédiatement ta conclusion qui se détache visuellement du développement . Il sait donc que la dernière partie de ton devoir correspond à la conclusion.

Afin de laisser une impression favorable à l’examinateur, soigne particulièrement l’ orthographe et la syntaxe .

La tentation est grande de la « bâcler » la conclusion en quelques minutes, avant la fin de l’épreuve, mais tu as tout intérêt à la préparer sérieusement au brouillon pour te démarquer avantageusement des autres copies.

N’oublie pas que la conclusion est la finalité de ton devoir et qu’elle sera lue attentivement par ton enseignant juste avant qu’il n’appose la note finale !

Exemple de conclusion de dissertation

Voici un exemple de conclusion de dissertation pour le sujet «  Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? » :

Le héros hors du commun, extraordinaire, fascine indéniablement le lecteur, mais le personnage ordinaire suscite également son intérêt car il lui offre un miroir plus plausible et réaliste. Il convient toutefois de sortir de l’opposition binaire entre personnage extraordinaire et ordinaire car cette opposition ne permet pas de rendre compte de la complexité du personnage de roman et des attentes du lecteur qui s’intéresse à la singularité de chaque personnage. [Je récapitule les jalons de mon raisonnement et donne ma réponse finale ferme et définitive] . C’est ce qui fait dire à André Malraux « Un personnage n’est pas un individu en mieux ». Comme dans la vie réelle, chaque trajectoire individuelle, ordinaire ou extraordinaire, peut susciter l’intérêt pour peu qu’on essaie de l’appréhender dans sa complexité et sa singularité. [ouverture sur une citation]

Tu travailles la méthode de la dissertation ? Regarde aussi :

♦ Analyser un sujet de dissertation (méthode en 5 étapes) ♦ L’introduction de la dissertation ♦ Le plan de la dissertation ♦ Exemple de dissertation

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Qui suis-je ?

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Amélie Vioux

Je suis professeur particulier spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).

Sur mon site, tu trouveras des analyses, cours et conseils simples, directs, et facilement applicables pour augmenter tes notes en 2-3 semaines.

Je crée des formations en ligne sur commentairecompose.fr depuis 12 ans.

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Comment rédiger une conclusion parfaite ?

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  • mars 3, 2022

Rédiger une conclusion

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  • Comment faire une conclusion ?
  • La dissertation : méthode et exemple de conclusion
  • Commentaire de texte - commentaire composé : méthode et exemple de conclusion

Trop souvent négligée et perçue comme peu importante, la conclusion d’un commentaire de texte ou d’une dissertation de philo a pour objectif de récapituler le raisonnement que tu as développé dans ta copie. Autrement dit, de faire un bilan. Dans l’idéal, tout cela ne doit pas te prendre plus d’une quinzaine de minutes. Attention cependant à ne pas bâcler cette dernière étape, car c’est le dernier souvenir que tu laisses à ton correcteur. Connecteurs logiques, réponse à la problématique et ouverture : GoStudent te guide pas à pas pour faire une bonne conclusion qui te fera gagner des points !

Rédaction d'une conclusion

1 - Comment faire une conclusion ?

Quelles sont les parties d'une conclusion  .

La conclusion comporte généralement trois parties :

1 - Le récapitulatif des idées principales que tu as développées dans les deux ou trois grandes parties de ta rédaction.

Imagine que tu sois au lycée et que tu doives rédiger la conclusion d’un commentaire composé sur un extrait du livre Les Misérables , de Victor Hugo . La première partie de ta conclusion pourrait ressembler à ceci :

« Après avoir montré comment Victor Hugo utilise de nombreuses figures de style dans ses descriptions de la réalité historique, nous avons vu que ce procédé littéraire contribue à transformer les représentations du lecteur. » 

À lire aussi : Le top 5 des livres pour ados

2 - Dans un second temps, il faut répondre à la problématique que tu as soulevée dans l’introduction.

Pour rappel, la problématique est l’idée générale, l’idée directrice qui sert de fil conducteur à toute ta rédaction et à partir de laquelle tu construis ton argumentation. Pour réussir une dissertation ou un commentaire de texte, chaque paragraphe rédigé dans tes différentes parties doit répondre progressivement à la problématique. Sinon c’est le hors-sujet. ⛔️

Dans l'introduction notre problématique est la suivante : 

« Nous nous demanderons si l’auteur se contente de faire le récit de la réalité ou s’il fait exister sa propre vision grâce à sa gestion des procédés narratifs.  » 

Dans la conclusion nous pourrions dire :

« Il apparaît donc clairement que l’essentiel, pour Victor Hugo, n’est pas de décrire la réalité historique, mais d’encourager une transformation de la société en entraînant une prise de conscience des injustices sociales. » 

Si tu ne vois pas bien comment introduire la problématique, je t’invite à lire notre article qui t’explique en détail comment réussir une introduction en dissertation .

3 - Dans un dernier temps, tu dois rédiger une phrase finale d’ouverture . Nous en parlerons plus en détail dans le prochain paragraphe.

Comment commencer une conclusion ?

Maintenant que tu sais que la première partie d’une conclusion parfaite consiste à dégager les idées principales de ton travail, tu te demandes peut-être comment commencer. 

En vérité, c’est très simple. Il y a plein de tournures que les professeurs aiment beaucoup. Voici quelques exemples :

  • Tout au long de ce travail, nous avons montré que l’auteur cherche à ……. puis nous avons vu comment ….. enfin, nous pouvons dire que …….
  • Dans un premier temps nous avons examiné la façon dont l’auteur ….. Dans un second temps ….. Dans une dernière partie ….. 
  • Dans la première partie de notre travail, nous avons montré comment ….. Par la suite, il est apparu que l’auteur …… 
  • Comme nous l’avons vu dans un premier temps, Victor Hugo ….. de plus, nous avons montré que l’utilisation des figures de style…. Enfin …..

Tu vois que l’essentiel est de rendre la lecture fluide en utilisant des connecteurs logiques : « enfin, puis, dans un second temps, par la suite »

Qu'est qu'une ouverture dans une conclusion ?

Franchement, à quoi sert l’ouverture ? À donner un petit côté intello à ton travail et à montrer ta culture générale . Les profs adorent ça. Cet « élargissement » est tout simplement une nouvelle question que tu te poses à la fin de ton travail. 

Concrètement, vois l’ouverture comme si tu donnais une nouvelle idée de sujet de dissertation à ton prof.

Revenons à notre Victor Hugo. Après avoir résumé ton travail et répondu à la problématique, tu peux élargir le sujet en posant la question suivante :

« Nous présenter une nouvelle vision du monde qui nous touche et nous fait réfléchir, n’est-ce pas justement l’intérêt de la littérature ?  » 

Le prof sera content et il pourra même en faire un sujet pour son prochain devoir. 👍

2 - La dissertation : méthode et exemple de conclusion

Comment faire une conclusion de dissertation .

Qu’il s’agisse d’une rédaction de niveau collège en histoire-géographie, d’un essai au Bac de français ou de la conclusion d’une dissertation de philo en terminale, la méthodologie est la même. Seuls changent le nombre de mots et la qualité du style d’écriture.

À lire aussi : Comment rédiger un essai parfaitement ?

La mise en forme est importante. Il faut sauter au moins deux lignes entre la fin de ta dernière partie et le début de ta conclusion. Les trois paragraphes de ta conclusion doivent être visibles. Il faut revenir à la ligne entre chacun d’entre eux et essayer de faire des transitions pour soigner la formulation et retenir l’attention du lecteur. 👨‍🏫

Comme pour l’intro, le mieux est de commencer au brouillon et de prendre le temps de la relecture. La qualité de l’expression écrite est importante, il faut donc éviter les fautes d'inattention ! 

Exemple de conclusion dissertation de philo

Sujet : Être libre, cela signifie-t-il faire tout ce que l’on veut ?

1 - Bilan récapitulatif et principaux mots-clés :

« Comme nous l’avons montré dans un premier point, la vision humaniste des penseurs de la renaissance décrit l’homme comme un individu libre, grâce à sa raison et à sa faculté de jugement. Par opposition à une vision religieuse, ce libre-arbitre le rend responsable de ses actes et de son destin, ce que nous avons abordé dans un second temps. Cependant, la psychologie montre que l’Homme obéit aussi à des causes qui échappent à sa volonté(l’inconscient, les normes sociales, etc.)  »

2 - Réponse à la problématique : 

« La capacité à prendre des décisions librement semble donc être une illusion. Cela pose donc la question de la responsabilité individuelle lorsqu’un individu est jugé coupable d’actes illégaux ou immoraux .   »

3 - Ouverture : 

« Ainsi, on pourrait se poser la question de savoir dans quelle mesure il est possible de concilier justice et liberté. La loi n’est-elle pas une entrave à la liberté de chacun ? »

Exemple de conclusion dissertation français

Selon le sujet, la dissertation de français peut suivre plusieurs types de plans :

  • Un plan dialectique (à éviter généralement) : thèse / antithèse / synthèse.
  • Un plan analytique : description et explication d’une situation, analyse des causes et des conséquences.
  • Un plan thématique (le meilleur) : il s'agit de développer une argumentation pour répondre progressivement à la question.

Attention, la conclusion de ta dissertation doit reprendre la même structure que ton plan. ⚠️

Sujet : La poésie de Guillaume Apollinaire s’invente-t-elle en rejetant le passé ?

« Nous avons vu qu’Apollinaire s'affranchit des règles de la poésie classique, aussi bien à travers l’absence de ponctuation que par la modernité du choix de ses sujets poétiques. Cependant, nous avons vu qu’il maintient l’usage traditionnel des quatrains. Cela semble indiquer une alliance entre l’ancien et le nouveau.  »

« Plus qu’une rupture radicale avec le passé, Apollinaire semble explorer de nouveaux horizons poétiques sans pour autant abandonner l'héritage des anciennes formes lyriques.   »

« Ne devrait-on pas considérer l'œuvre de Rimbaud comme étant celle qui ouvre résolument le chemin de la modernité ? »

3 - Commentaire de texte - commentaire composé : méthode et exemple de conclusion

Comment faire la conclusion d’un commentaire .

Le commentaire de texte, en philo ou en français est un exercice différent de la dissertation. 

Le but est de mobiliser tout le vocabulaire littéraire spécifique que tu connais pour décrire la langue utilisée par l’auteur (métaphore, hyperbole, oxymore, figures de style, etc.). Sans faire de paraphrase, tu dois expliquer comment l’auteur s’y prend pour produire des effets sur le lecteur.

À lire aussi : Le succès des métaphores  

Le fond et la forme sont donc indissociables. Il faut justement montrer comment la forme joue sur le fond. C’est-à-dire quels sont les procédés littéraires et comment le style de l’auteur impacte le lecteur.

Comme pour une composition d’histoire, la conclusion du commentaire de texte (conclusion commentaire composé) s’appuie sur l’analyse de l’extrait étudié.

Exemple conclusion commentaire de texte 

Sujet : Georges PEREC (1936-1982), Les Choses (1965)  – extrait du chapitre 2

« Dans un premier temps, nous avons étudié comment le cadre et le décor (meubles, décoration, lieu de vie) fonctionnent comme un révélateur des personnages. Puis nous avons vu que l’emploi des déterminants possessifs montre que les personnages sont possédés par leur appartement et non l’inverse. Enfin, le rythme des phrases et l’usage du conditionnel insistent sur l’étendue des possibles. »

« L’ouvrage de cet auteur reprend donc les codes du genre romanesque tout en y ajoutant une écriture poétique qui sculpte l’image des personnages.   »

« Cette manière de poser un cadre qui semble doté d’une individualité propre et qui agit en retour sur les personnages n’est-elle pas influencée par l’écume des jours, de Boris Vian et le monde fictif qu’il y décrit ? » 

Et si tu te demandes comment rédiger une conclusion de TPE , et bien tu peux appliquer exactement la même méthode ! 

Quoi qu’il arrive, n’hésite pas à t’entraîner sur des Annabac et à faire appel à nos professeurs particuliers . Ils sont à ton service pour te donner les conseils méthodologiques dont tu as besoin et pour t'aider à rédiger une conclusion parfaite . Il te suffit de laisser ton nom, ton prénom et ton adresse mail pour profiter d’une première leçon gratuite !

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Exemple de sujet : L’homme doit-il travailler pour être humain ?

La question ici posée porte sur le problème de la signification du travail. Ce problème peut être précisé par le rapport particulier qu’entretient l’homme avec la nécessité de travailler. En effet, il semble que le travail n’est pas seulement une nécessité vitale mais permet également à l’homme de développer sa raison. Il s’agit donc de se demander en quel sens le travail est ce qui cultive l’homme, fait de lui ce qu’il a de spécifique parmi les autres animaux. L’enjeu est ainsi de comprendre en quoi le travail entretient un rapport étroit avec la capacité de raisonner et de construire les conditions de l’existence humaine. Le paradoxe de ce sujet consiste donc à remarquer que le travail s’offre à la fois à comprendre comme une contrainte quasi animale, puisque l’homme doit travailler pour produire les conditions de sa survie, et comme un moyen de faire de l’existence quelque chose de proprement humain, c’est-à-dire de transformer le milieu de vie en milieu humain tout en se transformant pour s’adapter à son milieu.... [voir le corrigé complet]

Dissertation sur le travail: sujet, l’introduction, résumé, conclusion.

dissertation sur le travail conclusion

Symbols: 48749

Words: 7721

“Les effets de l’automatisation sur l’emploi : comment les avancées technologiques changent la nature du travail et impactent le marché de l’emploi”

I. Introduction A. Présentation du sujet et de la problématique B. Contexte et enjeux C. Définition des termes clés D. Annonce du plan

II. Les avancées technologiques et l’automatisation A. Les différentes formes d’automatisation B. Les secteurs et les emplois les plus touchés C. Les avantages et les limites de l’automatisation

III. Les impacts de l’automatisation sur l’emploi A. La destruction d’emplois B. La création de nouveaux emplois C. Les transformations des emplois existants

IV. Les effets de l’automatisation sur la nature du travail A. La redéfinition des tâches et des compétences B. Les conséquences sur les conditions de travail C. Les impacts sur la relation entre les travailleurs et les machines

V. Les impacts de l’automatisation sur le marché de l’emploi A. La transformation des métiers et des secteurs B. Les effets sur la répartition des emplois entre les différents types de travailleurs C. Les conséquences sur le chômage et l’emploi précaire

VI. Les réponses politiques et sociales à l’automatisation A. Les politiques de formation et d’éducation B. Les politiques de protection sociale C. Les enjeux de la transition vers une économie automatisée

VII. Conclusion A. Synthèse des impacts de l’automatisation sur l’emploi et le marché du travail B. Les limites et les défis de l’automatisation C. Les perspectives pour l’avenir du travail dans une économie automatisée.

I. Introduction

A. présentation du sujet et de la problématique.

Le développement de l’automatisation et des avancées technologiques a radicalement changé la façon dont nous travaillons. Les machines, les robots et l’intelligence artificielle sont de plus en plus utilisés dans de nombreux secteurs, ce qui a des impacts majeurs sur le marché de l’emploi et la nature du travail. Face à cette évolution, la question se pose de savoir comment les avancées technologiques impactent l’emploi et comment la société peut faire face aux conséquences de l’automatisation.

La problématique est donc la suivante : Comment les avancées technologiques, notamment l’automatisation, changent-elles la nature du travail et impactent-elles le marché de l’emploi ? Quels sont les enjeux et les défis de cette évolution pour les travailleurs, les entreprises et la société en général ? C’est à ces questions que nous allons tenter de répondre dans cette dissertation.

B. Contexte et enjeux

Le contexte économique actuel est marqué par une forte concurrence internationale et une pression croissante sur les coûts de production. Dans ce contexte, les entreprises cherchent à augmenter leur productivité et à réduire les coûts en utilisant de plus en plus l’automatisation et les avancées technologiques.

Cependant, l’automatisation et les avancées technologiques ont des impacts majeurs sur le marché de l’emploi. D’un côté, elles peuvent détruire des emplois en remplaçant les travailleurs par des machines, ce qui peut causer des pertes d’emploi massives et des difficultés pour les travailleurs peu qualifiés. D’un autre côté, l’automatisation peut créer de nouveaux emplois en demandant des compétences et des qualifications spécifiques, ce qui peut entraîner des besoins en formation et des opportunités pour les travailleurs qualifiés.

Il est donc crucial de comprendre les enjeux de l’automatisation sur le marché de l’emploi et la nature du travail. En effet, les impacts de l’automatisation peuvent être différents selon les secteurs et les métiers, et peuvent avoir des conséquences sociales, économiques et politiques importantes. De plus, la rapidité et l’ampleur des changements induits par l’automatisation peuvent poser des défis importants pour la formation et la réorientation professionnelle des travailleurs, ainsi que pour les politiques sociales et économiques.

C. Définition des termes clés

Avant de poursuivre notre analyse, il est important de définir les termes clés de notre sujet.

Tout d’abord, l’automatisation peut être définie comme l’utilisation de machines, de robots ou d’autres technologies pour effectuer des tâches qui étaient auparavant effectuées par des travailleurs humains. L’automatisation peut être partielle ou complète et peut concerner des tâches simples ou complexes.

Ensuite, la nature du travail peut être définie comme la manière dont les tâches sont organisées et effectuées dans un travail donné. La nature du travail peut être influencée par divers facteurs, tels que les technologies utilisées, les compétences requises, la relation avec les collègues et les supérieurs, et les conditions de travail.

Enfin, le marché de l’emploi peut être défini comme le lieu où se rencontrent l’offre et la demande de travail. Le marché de l’emploi peut être influencé par des facteurs tels que la croissance économique, les politiques publiques, les compétences et les qualifications des travailleurs, et les changements technologiques.

En comprenant ces termes clés, nous pouvons mieux comprendre les enjeux et les défis de l’automatisation sur le marché de l’emploi et la nature du travail.

D. Annonce du plan

Après avoir présenté le sujet et la problématique de notre dissertation, ainsi que le contexte et les enjeux de l’automatisation sur le marché de l’emploi et la nature du travail, nous allons maintenant explorer plus en détail les différents effets de l’automatisation.

Tout d’abord, dans la première partie de notre dissertation, nous allons analyser les impacts de l’automatisation sur le marché de l’emploi. Nous examinerons comment l’automatisation peut détruire des emplois et créer de nouveaux emplois, ainsi que les conséquences sociales, économiques et politiques de ces changements.

Ensuite, dans la deuxième partie de notre dissertation, nous allons étudier les effets de l’automatisation sur la nature du travail. Nous verrons comment l’automatisation peut modifier les compétences et les qualifications requises pour les travailleurs, ainsi que les conditions de travail et les relations avec les collègues et les supérieurs.

Enfin, dans la troisième partie de notre dissertation, nous allons examiner les défis et les opportunités que l’automatisation pose pour la formation et la réorientation professionnelle des travailleurs. Nous discuterons également des politiques économiques et sociales qui pourraient être mises en place pour atténuer les effets négatifs de l’automatisation sur l’emploi et la nature du travail.

En analysant ces différents aspects, nous pourrons mieux comprendre les défis et les opportunités de l’automatisation pour le marché de l’emploi et la nature du travail, et proposer des solutions pour garantir que l’automatisation profite à l’ensemble de la société.

II. Les avancées technologiques et l’automatisation

A. les différentes formes d’automatisation.

L’automatisation peut prendre plusieurs formes, allant de la simple automatisation des tâches répétitives à la robotique avancée. Voici quelques exemples des différentes formes d’automatisation :

L’automatisation des tâches simples et répétitives : cela consiste à automatiser des tâches qui sont souvent réalisées de manière routinière, telles que la saisie de données ou la fabrication de produits standardisés.

L’automatisation cognitive : cela implique l’utilisation de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique pour automatiser des tâches qui nécessitent des compétences cognitives, telles que la prise de décisions ou l’analyse de données.

La robotique industrielle : cela implique l’utilisation de robots pour automatiser des tâches dans les usines, les entrepôts et les centres logistiques, tels que la manipulation de matériaux ou l’assemblage de produits.

Les systèmes autonomes : cela implique l’utilisation de systèmes autonomes, tels que les véhicules autonomes ou les drones, pour automatiser des tâches qui étaient auparavant effectuées par des humains.

La robotique de service : cela implique l’utilisation de robots pour automatiser des tâches dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la vente au détail ou de l’hôtellerie, telles que la livraison de médicaments ou l’accueil des clients.

Ces différentes formes d’automatisation ont des effets différents sur le marché de l’emploi et la nature du travail. Par exemple, l’automatisation des tâches simples et répétitives peut réduire la demande de travailleurs peu qualifiés, tandis que la robotique de service peut augmenter la demande de travailleurs qualifiés pour superviser les robots.

B. Les secteurs et les emplois les plus touchés

L’automatisation peut toucher différents secteurs de l’économie et différents types d’emplois, mais certains sont plus susceptibles d’être touchés que d’autres. Voici quelques exemples des secteurs et des emplois les plus touchés par l’automatisation :

Le secteur manufacturier : l’automatisation de la production industrielle est l’une des formes d’automatisation les plus répandues et les plus avancées. Les robots industriels peuvent remplacer les travailleurs dans les tâches de montage, d’assemblage, de découpe et de soudure. De plus, l’automatisation cognitive peut être utilisée pour optimiser les processus de production et améliorer la qualité des produits.

Les services financiers : l’automatisation cognitive peut être utilisée pour automatiser des tâches financières telles que la vérification des antécédents financiers, la gestion des risques et la détection de fraudes. Cela peut réduire la demande pour les travailleurs dans les tâches administratives de base.

Le commerce de détail : l’automatisation des entrepôts et des centres de distribution peut réduire la demande pour les travailleurs dans les tâches de manutention et de logistique. Les robots de service peuvent également être utilisés dans les magasins pour aider les clients et automatiser les tâches de service.

Le transport : l’automatisation des véhicules peut avoir un impact significatif sur les emplois de chauffeurs de camions, de taxi et de livraison. Les véhicules autonomes peuvent remplacer les chauffeurs humains pour les tâches de transport longue distance, tandis que les drones peuvent être utilisés pour livrer des colis dans les zones urbaines.

Cependant, tous les emplois ne sont pas également menacés par l’automatisation. Les emplois qui nécessitent des compétences cognitives élevées, de la créativité ou de l’empathie sont moins susceptibles d’être automatisés. Par exemple, les emplois dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des arts sont moins susceptibles d’être automatisés car ils impliquent des interactions humaines et des compétences créatives.

C. Les avantages et les limites de l’automatisation

1. Les avantages de l’automatisation L’automatisation peut offrir de nombreux avantages pour les entreprises et les consommateurs :

  • Augmentation de la productivité : Les machines automatisées peuvent produire des biens et des services plus rapidement et plus efficacement que les travailleurs humains, ce qui peut augmenter la productivité de l’entreprise.
  • Réduction des coûts : L’automatisation peut réduire les coûts de production, en particulier à long terme, car les machines peuvent fonctionner 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, sans pause ou congé.
  • Amélioration de la qualité : Les machines automatisées peuvent être programmées pour effectuer des tâches de manière précise et cohérente, ce qui peut améliorer la qualité des produits et des services.
  • Sécurité : L’automatisation peut être utilisée pour effectuer des tâches dangereuses ou répétitives, éliminant ainsi les risques pour les travailleurs.

2. Les limites de l’automatisation Cependant, l’automatisation peut également présenter des limites et des défis :

  • Perte d’emplois : L’automatisation peut entraîner la suppression de certains emplois, en particulier ceux qui impliquent des tâches répétitives ou physiques. Cela peut avoir un impact négatif sur les travailleurs qui perdent leur emploi, ainsi que sur les communautés qui dépendent de ces emplois.
  • Coûts initiaux élevés : L’installation de machines automatisées peut être coûteuse, en particulier pour les petites entreprises. Cela peut limiter l’accès à l’automatisation pour certaines entreprises.
  • Besoin de compétences spécialisées : L’utilisation de machines automatisées nécessite souvent des compétences spécialisées pour la programmation, la maintenance et la réparation. Cela peut créer un écart de compétences dans la main-d’œuvre, où certaines personnes ne sont plus qualifiées pour les emplois disponibles.
  • Risque de déshumanisation : L’automatisation peut réduire les interactions humaines dans certains secteurs, ce qui peut avoir un impact négatif sur la qualité de vie des travailleurs et des consommateurs.

En somme, l’automatisation peut offrir de nombreux avantages pour les entreprises et les consommateurs, mais elle présente également des limites et des défis pour les travailleurs et les communautés. Il est important d’évaluer les impacts potentiels de l’automatisation et de prendre des mesures pour atténuer les effets négatifs sur les travailleurs et les communautés.

III. Les impacts de l’automatisation sur l’emploi

A. la destruction d’emplois.

L’automatisation peut entraîner la destruction d’emplois dans de nombreux secteurs. Les machines automatisées peuvent remplacer les travailleurs humains dans des tâches répétitives et physiques, ce qui peut conduire à la suppression de certains emplois. En outre, l’automatisation peut également réduire les coûts de production pour les entreprises, ce qui peut les inciter à remplacer les travailleurs par des machines.

1. Les secteurs les plus touchés Certains secteurs sont particulièrement vulnérables à la destruction d’emplois due à l’automatisation, notamment :

  • L’industrie manufacturière : Les machines automatisées peuvent remplacer les travailleurs dans les tâches de fabrication et d’assemblage.
  • Le secteur des transports : Les véhicules autonomes peuvent remplacer les chauffeurs de camions, de taxis et de transports en commun.
  • Les centres d’appels : Les chatbots et les assistants virtuels peuvent remplacer les travailleurs humains dans les interactions avec les clients.
  • La vente au détail : Les caisses automatiques peuvent remplacer les caissiers dans les magasins.

2. Les conséquences de la destruction d’emplois La destruction d’emplois due à l’automatisation peut avoir des conséquences importantes pour les travailleurs et les communautés. En particulier, elle peut entraîner :

  • Une perte de revenus : Les travailleurs qui perdent leur emploi en raison de l’automatisation peuvent avoir du mal à trouver un nouvel emploi, ce qui peut entraîner une perte de revenus.
  • Une augmentation du chômage : La destruction d’emplois due à l’automatisation peut contribuer à l’augmentation du taux de chômage dans certaines régions.
  • Une polarisation de l’emploi : L’automatisation peut créer des emplois hautement qualifiés dans la programmation, la maintenance et la réparation des machines automatisées, tandis que les emplois peu qualifiés peuvent être supprimés.
  • Une réduction de la demande de travailleurs peu qualifiés : L’automatisation peut réduire la demande de travailleurs peu qualifiés, ce qui peut conduire à une augmentation des inégalités économiques.

En somme, la destruction d’emplois due à l’automatisation peut avoir des conséquences importantes pour les travailleurs et les communautés. Il est important de prendre des mesures pour atténuer les effets négatifs de l’automatisation sur l’emploi, par exemple en fournissant une formation et des compétences nouvelles pour les travailleurs et en investissant dans les secteurs qui sont moins susceptibles d’être touchés par l’automatisation.

B. La création de nouveaux emplois

L’automatisation peut également avoir des effets positifs sur l’emploi en créant de nouveaux emplois dans des secteurs émergents. En outre, les machines automatisées peuvent aider les travailleurs humains à effectuer des tâches plus rapidement et plus efficacement, ce qui peut améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises.

1. Les secteurs émergents L’automatisation peut créer de nouveaux emplois dans des secteurs émergents, notamment :

  • L’industrie de la technologie : Les entreprises qui développent et produisent des machines automatisées ont besoin de travailleurs hautement qualifiés dans des domaines tels que la programmation, la conception et l’ingénierie.
  • Les services liés à l’automatisation : Les entreprises qui fournissent des services de programmation, de maintenance et de réparation pour les machines automatisées peuvent créer de nouveaux emplois.
  • La cybersécurité : Avec l’automatisation, la sécurité des systèmes informatiques est devenue un enjeu majeur. Les entreprises peuvent embaucher des travailleurs pour améliorer la sécurité de leurs systèmes.

2. Les avantages de la création de nouveaux emplois La création de nouveaux emplois due à l’automatisation peut avoir des avantages importants pour les travailleurs et les entreprises, notamment :

  • Une amélioration de la productivité : L’automatisation peut aider les travailleurs humains à effectuer des tâches plus rapidement et plus efficacement, ce qui peut améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises.
  • Une augmentation des salaires : La création de nouveaux emplois dans des secteurs émergents peut augmenter la demande de travailleurs hautement qualifiés, ce qui peut conduire à une augmentation des salaires.
  • Une amélioration des conditions de travail : L’automatisation peut aider à éliminer les tâches répétitives et physiques, ce qui peut améliorer les conditions de travail pour les travailleurs.
  • Une amélioration de la sécurité au travail : L’automatisation peut aider à éliminer les tâches dangereuses et réduire les risques d’accidents du travail.

En somme, l’automatisation peut également créer de nouveaux emplois dans des secteurs émergents et améliorer les conditions de travail pour les travailleurs. Cependant, il est important de reconnaître que la création de nouveaux emplois peut ne pas être suffisante pour compenser la destruction d’emplois due à l’automatisation. Il est donc crucial de trouver des moyens de soutenir les travailleurs qui sont touchés par la destruction d’emplois et de fournir une formation et des compétences nouvelles pour les aider à se reconvertir.

C. Les transformations des emplois existants

L’automatisation peut transformer la nature des emplois existants, en changeant les tâches et les compétences nécessaires pour effectuer ces emplois. Les travailleurs peuvent donc devoir s’adapter à de nouveaux outils et technologies, ainsi qu’à de nouvelles formes d’organisation du travail.

1. Les compétences requises Avec l’automatisation, de nouvelles compétences peuvent devenir nécessaires pour effectuer certains emplois. Par exemple, les travailleurs peuvent avoir besoin de compétences en programmation pour utiliser des machines automatisées. De plus, les travailleurs peuvent devoir se familiariser avec de nouvelles technologies et outils pour accomplir leur travail. Il est donc important pour les travailleurs de maintenir leurs compétences à jour et de se former pour acquérir de nouvelles compétences.

2. Les nouvelles formes d’organisation du travail L’automatisation peut également transformer la façon dont les travailleurs accomplissent leur travail. Les machines automatisées peuvent être utilisées pour effectuer certaines tâches répétitives, ce qui peut libérer les travailleurs pour des tâches plus créatives et à plus forte valeur ajoutée. De plus, l’automatisation peut permettre de nouvelles formes de collaboration entre les travailleurs et les machines, ce qui peut améliorer l’efficacité et la qualité du travail.

Cependant, l’automatisation peut également entraîner des changements négatifs dans les emplois existants. Les travailleurs peuvent être remplacés par des machines, ce qui peut entraîner la perte d’emplois. De plus, les travailleurs peuvent devoir s’adapter à des tâches différentes et plus complexes, ce qui peut être difficile pour certains travailleurs.

En conclusion, l’automatisation peut transformer la nature des emplois existants, en changeant les tâches et les compétences nécessaires pour effectuer ces emplois. Les travailleurs doivent s’adapter à de nouveaux outils et technologies, ainsi qu’à de nouvelles formes d’organisation du travail. Il est donc crucial pour les travailleurs de maintenir leurs compétences à jour et de se former pour acquérir de nouvelles compétences. De plus, il est important pour les entreprises et les gouvernements de fournir des programmes de formation et de reconversion pour aider les travailleurs à s’adapter aux changements apportés par l’automatisation.

IV. Les effets de l’automatisation sur la nature du travail

A. la redéfinition des tâches et des compétences.

L’automatisation a un impact significatif sur les tâches et les compétences nécessaires pour effectuer certains emplois. Les machines automatisées peuvent remplacer les travailleurs dans des tâches répétitives et prévisibles, tandis que les travailleurs peuvent être impliqués dans des tâches plus créatives et à plus forte valeur ajoutée. Les compétences requises pour effectuer ces emplois peuvent également changer avec l’automatisation.

1. Les tâches redéfinies Avec l’automatisation, certaines tâches peuvent être redéfinies ou modifiées. Par exemple, les machines peuvent être utilisées pour effectuer des tâches répétitives, ce qui libère les travailleurs pour des tâches plus créatives et plus à forte valeur ajoutée. De plus, les machines peuvent être utilisées pour effectuer des tâches dangereuses ou difficiles pour les travailleurs, ce qui peut améliorer la sécurité et la santé au travail.

Cependant, l’automatisation peut également avoir des impacts négatifs sur les travailleurs. Les travailleurs peuvent être remplacés par des machines dans certaines tâches, ce qui peut entraîner la perte d’emplois. De plus, les tâches restantes pour les travailleurs peuvent être plus complexes et exigeantes, ce qui peut nécessiter de nouvelles compétences et une formation supplémentaire.

2. Les compétences requises L’automatisation peut également changer les compétences nécessaires pour effectuer certains emplois. Les travailleurs peuvent devoir se familiariser avec de nouvelles technologies et outils pour accomplir leur travail, ce qui peut nécessiter une formation supplémentaire. De plus, les travailleurs peuvent devoir acquérir de nouvelles compétences, telles que la programmation, pour utiliser des machines automatisées.

Cependant, l’automatisation peut également améliorer les compétences des travailleurs. Les travailleurs peuvent être impliqués dans des tâches plus créatives et à forte valeur ajoutée, ce qui peut stimuler leur créativité et leur motivation. De plus, les machines peuvent être utilisées pour aider les travailleurs à effectuer des tâches plus complexes, ce qui peut améliorer leur performance.

En conclusion, l’automatisation peut redéfinir les tâches et les compétences nécessaires pour effectuer certains emplois. Les travailleurs peuvent être impliqués dans des tâches plus créatives et à forte valeur ajoutée, tandis que les machines peuvent être utilisées pour effectuer des tâches répétitives et prévisibles. Cependant, l’automatisation peut également entraîner la perte d’emplois et nécessiter une formation supplémentaire pour les travailleurs. Il est donc crucial pour les travailleurs de maintenir leurs compétences à jour et de se former pour acquérir de nouvelles compétences. Les entreprises et les gouvernements doivent également fournir des programmes de formation et de reconversion pour aider les travailleurs à s’adapter aux changements apportés par l’automatisation.

B. Les conséquences sur les conditions de travail

L’automatisation peut avoir un impact significatif sur les conditions de travail des travailleurs. Les machines automatisées peuvent changer la nature du travail et les conditions dans lesquelles il est effectué. Les travailleurs peuvent être exposés à de nouveaux risques, tels que l’exposition à des produits chimiques ou des radiations, ou à des risques psychosociaux, tels que la pression et le stress.

1. Les risques physiques L’automatisation peut réduire les risques physiques pour les travailleurs. Les machines automatisées peuvent être utilisées pour effectuer des tâches dangereuses ou difficiles pour les travailleurs, ce qui peut améliorer la sécurité et la santé au travail. Les travailleurs peuvent également être soulagés des tâches répétitives et pénibles, ce qui peut réduire les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS) et d’autres maladies professionnelles.

Cependant, l’automatisation peut également présenter de nouveaux risques pour les travailleurs. Les machines automatisées peuvent être dangereuses si elles ne sont pas utilisées correctement, et les travailleurs peuvent être exposés à des produits chimiques ou des radiations lorsqu’ils travaillent avec des machines automatisées. Les travailleurs peuvent également être exposés à des risques psychosociaux, tels que la pression et le stress, lorsqu’ils sont impliqués dans des tâches plus complexes et exigeantes.

2. Les risques psychosociaux L’automatisation peut également avoir un impact sur les risques psychosociaux pour les travailleurs. Les machines automatisées peuvent être utilisées pour effectuer des tâches répétitives et prévisibles, ce qui peut réduire le stress et la pression sur les travailleurs. De plus, les travailleurs peuvent être impliqués dans des tâches plus créatives et à forte valeur ajoutée, ce qui peut stimuler leur motivation et leur engagement.

Cependant, l’automatisation peut également entraîner des risques psychosociaux pour les travailleurs. Les travailleurs peuvent être soumis à des contrôles et des surveillances plus stricts, ce qui peut créer des sentiments de surveillance et de stress. De plus, les travailleurs peuvent être confrontés à des changements importants dans leur travail et leur environnement de travail, ce qui peut créer des incertitudes et des inquiétudes.

En conclusion, l’automatisation peut avoir des conséquences significatives sur les conditions de travail des travailleurs. Les machines automatisées peuvent réduire les risques physiques et psychosociaux, mais peuvent également présenter de nouveaux risques. Les travailleurs peuvent être soumis à des pressions et des stress différents en fonction des tâches et des compétences requises. Il est donc crucial pour les entreprises et les gouvernements de prendre en compte ces impacts sur les conditions de travail et de mettre en place des mesures pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs. Les travailleurs doivent également être formés et préparés pour s’adapter aux nouvelles conditions de travail créées par l’automatisation.

C. Les impacts sur la relation entre les travailleurs et les machines

L’automatisation a un impact sur la relation entre les travailleurs et les machines. En effet, l’utilisation de machines automatisées peut modifier la manière dont les travailleurs interagissent avec leur environnement de travail.

Tout d’abord, l’automatisation peut conduire à une réduction de l’interaction humaine avec les machines. Les machines peuvent être conçues pour fonctionner de manière autonome sans intervention humaine, ce qui peut limiter les opportunités pour les travailleurs de développer des compétences manuelles spécifiques. Par exemple, un travailleur qui doit désormais surveiller une machine automatisée peut ne pas avoir l’opportunité de se former à des tâches manuelles qui étaient auparavant effectuées par lui-même.

D’un autre côté, l’automatisation peut augmenter l’interaction entre les travailleurs et les machines, en particulier dans les domaines de la maintenance et de la réparation. Les travailleurs peuvent avoir besoin de développer des compétences en matière de programmation et de maintenance pour pouvoir travailler avec des machines automatisées, ce qui peut conduire à une augmentation de la complexité des tâches.

Enfin, l’automatisation peut également avoir des effets sur la psychologie des travailleurs. L’augmentation de l’interaction avec des machines peut conduire à une augmentation du stress, de l’anxiété et de la frustration chez les travailleurs, qui peuvent se sentir submergés par la complexité de leur environnement de travail. En revanche, l’utilisation de machines automatisées peut également libérer les travailleurs de tâches répétitives et ennuyeuses, ce qui peut améliorer leur satisfaction au travail.

En somme, l’automatisation peut avoir des effets sur la relation entre les travailleurs et les machines. Elle peut conduire à une réduction ou à une augmentation de l’interaction humaine avec les machines, ainsi qu’à des effets sur la psychologie des travailleurs.

V. Les impacts de l’automatisation sur le marché de l’emploi

A. la transformation des métiers et des secteurs.

L’automatisation peut transformer les métiers et les secteurs, ce qui peut avoir des conséquences importantes sur les travailleurs et sur le marché du travail en général.

Tout d’abord, l’automatisation peut entraîner la disparition de certains métiers, en particulier ceux qui sont répétitifs ou qui peuvent être facilement automatisés. Cela peut avoir un impact sur les travailleurs qui exercent ces métiers, qui peuvent perdre leur emploi ou devoir se reconvertir. Par exemple, les travailleurs qui travaillent dans les usines peuvent être remplacés par des robots.

Cependant, l’automatisation peut également créer de nouveaux métiers, en particulier dans les domaines de la conception, de la programmation et de la maintenance des machines automatisées. Ces nouveaux métiers peuvent exiger des compétences plus avancées et des niveaux de formation plus élevés que les métiers traditionnels. Par conséquent, les travailleurs qui se reconvertissent dans ces nouveaux métiers peuvent avoir besoin de se former et d’acquérir de nouvelles compétences.

En outre, l’automatisation peut transformer les secteurs en modifiant les processus de production et de distribution. Par exemple, l’automatisation peut permettre une production plus rapide et plus efficace, ce qui peut réduire les coûts de production et rendre les produits moins chers pour les consommateurs. Cela peut également conduire à une augmentation de la compétitivité des entreprises qui utilisent des machines automatisées.

Cependant, l’automatisation peut également entraîner une concentration du marché, en particulier dans les secteurs où les investissements en automatisation sont élevés. Les entreprises qui peuvent se permettre d’investir dans des machines automatisées peuvent avoir un avantage compétitif par rapport aux entreprises qui ne le peuvent pas. Cela peut entraîner une réduction de la concurrence et une augmentation du pouvoir de marché des entreprises qui ont investi dans l’automatisation.

En somme, l’automatisation peut transformer les métiers et les secteurs en créant de nouveaux métiers et en modifiant les processus de production et de distribution. Cependant, elle peut également entraîner la disparition de certains métiers et une concentration du marché dans les secteurs où les investissements en automatisation sont élevés.

B. Les effets sur la répartition des emplois entre les différents types de travailleurs

L’automatisation peut également avoir des effets sur la répartition des emplois entre les différents types de travailleurs, en particulier entre les travailleurs peu qualifiés et les travailleurs hautement qualifiés.

D’une part, l’automatisation peut réduire le nombre d’emplois disponibles pour les travailleurs peu qualifiés, en particulier dans les secteurs où les tâches répétitives peuvent être facilement automatisées. Cela peut entraîner une augmentation de la concurrence pour les emplois restants, ce qui peut à son tour entraîner une réduction des salaires pour les travailleurs peu qualifiés.

D’autre part, l’automatisation peut créer de nouveaux emplois pour les travailleurs hautement qualifiés, en particulier dans les domaines de la conception, de la programmation et de la maintenance des machines automatisées. Ces nouveaux emplois peuvent être bien rémunérés, mais ils peuvent également exiger des niveaux de formation plus élevés que les emplois traditionnels.

En conséquence, l’automatisation peut contribuer à une polarisation de l’emploi, où les travailleurs hautement qualifiés ont accès à des emplois bien rémunérés et en croissance, tandis que les travailleurs peu qualifiés sont confrontés à des emplois moins bien rémunérés et moins sécurisés.

Cependant, il convient de noter que la polarisation de l’emploi ne se produit pas nécessairement dans tous les secteurs. Dans certains secteurs, l’automatisation peut entraîner une augmentation de la demande pour les travailleurs peu qualifiés, en particulier dans les secteurs où l’interaction humaine est importante, tels que les soins de santé et les services à la personne.

En somme, l’automatisation peut avoir des effets sur la répartition des emplois entre les différents types de travailleurs, en créant des emplois pour les travailleurs hautement qualifiés et en réduisant le nombre d’emplois disponibles pour les travailleurs peu qualifiés. Cependant, il convient de noter que la polarisation de l’emploi ne se produit pas nécessairement dans tous les secteurs.

C. Les conséquences sur le chômage et l’emploi précaire

L’automatisation peut également avoir des conséquences sur le chômage et l’emploi précaire.

D’une part, l’automatisation peut conduire à la destruction d’emplois, en particulier dans les secteurs où les tâches peuvent être facilement automatisées. Cela peut entraîner une augmentation du chômage, en particulier pour les travailleurs peu qualifiés qui sont les plus touchés par la réduction des emplois disponibles. Cela peut également conduire à une augmentation de l’emploi précaire, car les travailleurs peuvent être forcés de prendre des emplois temporaires ou à temps partiel pour compenser la perte de leur emploi précédent.

D’autre part, l’automatisation peut également créer de nouveaux emplois, en particulier pour les travailleurs hautement qualifiés qui sont nécessaires pour concevoir, programmer et entretenir les machines automatisées. Ces nouveaux emplois peuvent être bien rémunérés et stables, ce qui peut contribuer à réduire le chômage et l’emploi précaire.

Cependant, il est important de noter que les nouveaux emplois créés par l’automatisation ne sont pas toujours accessibles à tous les travailleurs. Les travailleurs peu qualifiés qui ont perdu leur emploi en raison de l’automatisation peuvent ne pas avoir les compétences nécessaires pour accéder à ces nouveaux emplois, ce qui peut conduire à une polarisation de l’emploi et à une augmentation de l’inégalité économique.

En outre, l’automatisation peut également avoir des effets sur les conditions de travail, en particulier pour les travailleurs qui restent dans les emplois touchés par l’automatisation. Les travailleurs peuvent être confrontés à des pressions accrues pour augmenter leur productivité, ce qui peut entraîner une augmentation du stress et des risques pour la santé mentale.

En somme, l’automatisation peut avoir des conséquences sur le chômage et l’emploi précaire, en détruisant des emplois existants tout en créant de nouveaux emplois. Cependant, il est important de noter que les nouveaux emplois créés par l’automatisation ne sont pas toujours accessibles à tous les travailleurs, ce qui peut contribuer à une polarisation de l’emploi et à une augmentation de l’inégalité économique.

VI. Les réponses politiques et sociales à l’automatisation

A. les politiques de formation et d’éducation.

Les politiques de formation et d’éducation sont un moyen clé pour faire face aux effets de l’automatisation sur l’emploi.

D’une part, la formation peut permettre aux travailleurs de développer les compétences nécessaires pour s’adapter aux nouveaux emplois créés par l’automatisation. Les programmes de formation professionnelle peuvent fournir aux travailleurs les compétences techniques et pratiques nécessaires pour travailler avec des machines automatisées, tandis que les programmes de formation continue peuvent aider les travailleurs à développer des compétences plus générales telles que la pensée critique et la résolution de problèmes.

D’autre part, l’éducation peut jouer un rôle dans la préparation des travailleurs aux changements structurels dans le marché de l’emploi. Les programmes d’éducation peuvent aider les travailleurs à acquérir une compréhension plus large des tendances économiques et technologiques, ce qui peut les aider à prendre des décisions éclairées sur leur carrière et à se préparer à des changements futurs.

En outre, les politiques de formation et d’éducation peuvent aider à réduire les inégalités économiques et à promouvoir la mobilité sociale. Les programmes de formation et d’éducation peuvent offrir des opportunités aux travailleurs issus de milieux défavorisés ou marginalisés, leur permettant d’acquérir des compétences qui leur donnent accès à des emplois mieux rémunérés et plus stables.

Cependant, il est important de noter que les politiques de formation et d’éducation ne sont pas toujours suffisantes pour faire face aux effets de l’automatisation sur l’emploi. Les travailleurs peu qualifiés qui perdent leur emploi en raison de l’automatisation peuvent avoir besoin d’une assistance supplémentaire, telle que des programmes de reconversion professionnelle et des prestations de chômage plus généreuses.

En somme, les politiques de formation et d’éducation peuvent aider à faire face aux effets de l’automatisation sur l’emploi, en fournissant aux travailleurs les compétences et les connaissances nécessaires pour s’adapter aux changements du marché de l’emploi. Cependant, il est important de noter que ces politiques ne sont pas toujours suffisantes et que d’autres mesures, telles que des programmes de reconversion professionnelle et des prestations de chômage, peuvent également être nécessaires pour aider les travailleurs à faire face aux changements structurels du marché de l’emploi.

B. Les politiques de protection sociale

Les politiques de protection sociale sont également un moyen important pour faire face aux effets de l’automatisation sur l’emploi.

L’automatisation peut entraîner la suppression d’emplois dans certains secteurs, ce qui peut se traduire par une perte de revenus pour les travailleurs concernés. Les politiques de protection sociale, telles que les prestations de chômage et les régimes de retraite, peuvent aider à atténuer les conséquences financières pour les travailleurs touchés par l’automatisation. Ces politiques peuvent également aider à réduire la pauvreté et les inégalités économiques, en offrant une protection contre les chocs économiques.

En outre, les politiques de protection sociale peuvent également aider à soutenir les travailleurs en transition, en leur offrant des prestations de formation professionnelle, des programmes de reconversion professionnelle et d’autres formes de soutien pour les aider à s’adapter aux changements du marché de l’emploi. Les politiques de protection sociale peuvent également aider à promouvoir la mobilité sociale en offrant des opportunités équitables aux travailleurs de différents milieux socio-économiques.

Cependant, il est important de noter que les politiques de protection sociale peuvent être coûteuses et qu’il est souvent difficile de trouver un équilibre entre la nécessité de protéger les travailleurs contre les conséquences de l’automatisation et la nécessité de maintenir la compétitivité des entreprises. Par conséquent, les politiques de protection sociale doivent être conçues de manière à être financièrement viables à long terme.

En somme, les politiques de protection sociale sont un moyen important pour faire face aux effets de l’automatisation sur l’emploi, en offrant une protection financière aux travailleurs touchés par l’automatisation et en aidant à soutenir leur transition vers de nouveaux emplois. Cependant, il est important de veiller à ce que ces politiques soient financièrement viables et qu’elles ne compromettent pas la compétitivité des entreprises.

C. Les enjeux de la transition vers une économie automatisée

La transition vers une économie automatisée soulève également des enjeux importants.

Tout d’abord, l’automatisation peut conduire à des inégalités économiques et sociales accrues si elle ne s’accompagne pas de politiques appropriées pour en atténuer les conséquences. Les travailleurs dont les emplois sont remplacés par des machines peuvent se retrouver au chômage ou dans des emplois précaires, tandis que les travailleurs hautement qualifiés qui conçoivent, installent et maintiennent les machines peuvent bénéficier de salaires et d’avantages élevés. Il est donc important de mettre en place des politiques pour assurer que les bénéfices de l’automatisation sont partagés équitablement.

En outre, la transition vers une économie automatisée peut avoir des conséquences sur l’environnement, notamment en raison de la consommation accrue d’énergie et de la production de déchets électroniques. Il est donc important de développer des technologies plus propres et de mettre en place des politiques pour encourager une utilisation plus durable des ressources.

Enfin, la transition vers une économie automatisée peut également avoir des implications sur le plan de la sécurité de l’emploi et de la santé et de la sécurité au travail. Les travailleurs peuvent être exposés à des risques liés à l’utilisation de machines automatisées, et il est donc important de mettre en place des politiques pour assurer leur sécurité et leur santé au travail.

En somme, la transition vers une économie automatisée soulève des enjeux importants en termes d’inégalités économiques et sociales, d’environnement, de sécurité de l’emploi et de santé et de sécurité au travail. Il est donc crucial de mettre en place des politiques appropriées pour atténuer les conséquences négatives de l’automatisation et pour assurer que ses avantages soient partagés équitablement.

VII. Conclusion

A. synthèse des impacts de l’automatisation sur l’emploi et le marché du travail.

En synthèse, l’automatisation a des impacts significatifs sur l’emploi et le marché du travail. D’une part, elle peut conduire à la destruction d’emplois, notamment dans les secteurs manufacturiers, mais aussi à la création de nouveaux emplois dans les domaines liés aux technologies de l’information et de la communication. D’autre part, elle peut transformer les emplois existants en redéfinissant les tâches et les compétences nécessaires, ainsi que les conditions de travail.

L’automatisation peut également avoir des conséquences sur la répartition des emplois entre les différents types de travailleurs, conduisant à des inégalités économiques et sociales accrues. En outre, elle peut avoir des implications sur l’environnement, la sécurité de l’emploi et la santé et la sécurité au travail.

Il est donc crucial de mettre en place des politiques appropriées pour atténuer les conséquences négatives de l’automatisation et pour assurer que ses avantages soient partagés équitablement. Cela peut inclure des politiques de formation et d’éducation pour permettre aux travailleurs de développer de nouvelles compétences, des politiques de protection sociale pour soutenir les travailleurs dont les emplois ont été supprimés, ainsi que des politiques pour encourager une utilisation plus durable des ressources et assurer la sécurité et la santé des travailleurs.

B. Les limites et les défis de l’automatisation

Bien que l’automatisation puisse offrir de nombreux avantages, elle comporte également certaines limites et défis importants.

Tout d’abord, l’automatisation peut être coûteuse à mettre en place et à maintenir, ce qui peut rendre son adoption difficile pour les entreprises plus petites ou moins riches. En outre, les machines et les robots peuvent nécessiter une expertise technique et une maintenance régulière, ce qui peut être difficile à gérer pour certaines entreprises.

De plus, l’automatisation peut avoir des implications importantes pour la sécurité de l’emploi et pour la répartition des richesses. Si les emplois sont supprimés à grande échelle, cela peut entraîner des perturbations économiques et sociales, ainsi qu’une augmentation de la précarité et de l’insécurité pour les travailleurs.

Enfin, l’automatisation peut également avoir des impacts environnementaux importants. Bien que l’automatisation puisse aider à réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre dans certains cas, elle peut également encourager une surconsommation et une augmentation de la production, ce qui peut avoir des impacts négatifs sur l’environnement.

En résumé, bien que l’automatisation puisse offrir de nombreux avantages, il est important de reconnaître les limites et les défis qui y sont associés, afin de garantir une utilisation responsable et durable de la technologie. Cela implique une réflexion approfondie sur les implications économiques, sociales et environnementales de l’automatisation, ainsi que la mise en place de politiques pour atténuer les impacts négatifs et maximiser les avantages pour l’ensemble de la société.

C. Les perspectives pour l’avenir du travail dans une économie automatisée.

L’automatisation est une tendance qui ne va pas disparaître de sitôt, et l’avenir du travail dans une économie automatisée est donc une question importante à considérer. À court terme, l’automatisation devrait continuer à avoir des impacts significatifs sur le marché de l’emploi, avec une destruction d’emplois dans certains secteurs et la création de nouveaux emplois dans d’autres.

À plus long terme, il est possible que l’automatisation conduise à une transformation radicale de la nature du travail. De nombreuses tâches répétitives et routinières pourraient être automatisées, ce qui pourrait libérer les travailleurs pour se concentrer sur des tâches plus créatives et à plus forte valeur ajoutée, telles que la conception, la gestion, la planification et la maintenance des systèmes automatisés. Cela pourrait également encourager la formation et l’éducation des travailleurs pour acquérir les compétences nécessaires pour travailler en étroite collaboration avec les machines et les robots.

Cependant, il est important de souligner que l’automatisation ne sera pas la solution miracle à tous les problèmes économiques et sociaux. Les emplois créés par l’automatisation pourraient nécessiter des compétences et des connaissances très différentes de celles des emplois qui sont détruits, ce qui pourrait créer des défis de transition pour les travailleurs qui doivent changer de carrière. Il est également important de garantir que les avantages économiques de l’automatisation soient répartis équitablement et que les travailleurs soient protégés contre les conséquences négatives telles que la précarité de l’emploi.

En fin de compte, l’avenir du travail dans une économie automatisée dépendra en grande partie des décisions que nous prenons en tant que société. En investissant dans l’éducation et la formation des travailleurs, en garantissant des conditions de travail équitables et en protégeant les travailleurs contre les conséquences négatives de l’automatisation, nous pouvons maximiser les avantages de la technologie tout en minimisant les risques et en garantissant un avenir durable pour le travail dans une économie automatisée.

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L'introduction

L’introduction, qui dégage la logique du plan, est une présentation du sujet : elle doit l’amener et le poser, avant de le diviser. Dans le cas d’un mémoire ou d’une thèse, elle comporte en outre une hypothèse de recherche, un état de la question traitée, les objectifs de la recherche, le plan suivi et la méthodologie utilisée. L’introduction représente environ 10 % de la longueur totale du travail.

Le corps du travail

Le corps du travail est la partie fondamentale du travail de recherche. Le sujet de la recherche proprement dite y est développé chapitre par chapitre (mémoires ou thèses), paragraphe par paragraphe (travaux de 1 er  cycle), ou selon l’ordre établi dans la table des matières. On doit y retrouver la discussion et la vérification de l’hypothèse de recherche. Chaque chapitre ou paragraphe est articulé autour d’une idée principale. Chaque chapitre doit comporter une introduction et une conclusion, tout comme l’ensemble du travail.

La conclusion

Il est essentiel que le lecteur soit en mesure d’établir le lien entre la problématique et les résultats obtenus. La conclusion est à la fois un résumé des grandes lignes et des phases essentielles de la recherche et un bilan des principaux points traités (une synthèse des résultats obtenus). L’auteur y propose des solutions et peut ouvrir des perspectives nouvelles qui permettraient la poursuite de la recherche. La conclusion représente environ 10 % de la longueur totale du travail.

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Dissertation corrigée sur la valeur du travail en prépa

Le droit à la paresse - paul lafargue (1880) - cpge scientifique.

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Sujet de dissertation : La valeur du travail

Vous trouverez ci-dessous une dissertation rédigée sur le thème du travail en CPGE. Ce sujet est proche des sujets donnés chaque année aux élèves de MP, PC, PSI ou encore MPI et PT aux concours Centrale Supelec, Mines Ponts, CCINP ou encore Polytechnique et ENS.

Si vous souhaitez progresser en méthode et sur les œuvres et ainsi obtenir de bonnes notes aux concours en CPGE, n’hésitez pas à faire appel à nos professeurs particuliers de français en CPGE.

Dans son manifeste Le Droit à la paresse (1880 ) , Paul Lafargue , marxiste et gendre de Karl Marx, écrit : « Nos moralistes [les capitalistes, les religieux, les hommes politiques conservateurs] sont gens bien modestes ; s’ils ont inventé le dogme du travail, ils doutent de son efficacité » . À l’appui des œuvres au programme de français de prépa scientifique de cette année, vous vous interrogerez sur ces vertus moralisatrices du travail.

Lire aussi : Thème de français en CPGE scientifiques sur le Travail 2022-2023

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Définition dynamique des termes du sujet de dissertation

« Ne travaillez jamais ». En mai 1968, sur les murs d’un Quartier Latin en ébullition, figuraient ces inscriptions du groupe situationniste, mené par Guy Debord, l’auteur de La Société du spectacle . Guy Debord revendiquait lui-même l’héritage de Paul Lafargue et de son Droit à la paresse ; et à l’image du gendre de Karl Marx, proposait un autre modèle de société , fondé sur une morale alternative : celle d’un certain hédonisme libertaire, en opposition à une morale considérée comme trop conservatrice et édifiant la « valeur travail » en « dogme » moraliste.

Lafargue fustige ici, avec une certaine ironie, le camp de ces « moralistes » . Nous percevons l’emploi du registre ironico-satirique au moyen de plusieurs indices : tout d’abord l’usage de l’adjectif possessif « nos », qui marque une antiphrase (ce ne sont pas « les moralistes de Lafargue », mais bien ses ennemis, ses contraires). Une deuxième ironie se signale à travers une autre antiphrase, « gens bien modestes » : ce camp des capitalistes n’est justement pas « modeste » au sens financier. Il existe même une double antiphrase : modeste peut signifier sans recherche, sans prétention, dépourvu de faste (ce n’est pas le cas de ces « gens bien modestes) ; modeste peut encore signifier « assez bas dans la hiérarchie sociale » ou « peu fortuné » (idem). L’adverbe « bien » intensifie également l’aspect ironique de l’assertion de Lafargue.

Si ces moralistes ne sont pas des « gens bien modestes », sont-ils mêmes des moralistes ? Là encore, l’ironie de Lafargue peut nous en faire douter. Un moraliste est selon le Centre national de ressources textuelles et lexicales ( CNRTL ), une « personne qui, sans être écrivain, observe la nature humaine, les mœurs, réfléchit sur elles, et en tire une morale » pour la société. Nous pouvons ici penser à la figure de La Bruyère qui dans Les Caractères, brocardait les mœurs de la cour. Son but serait ainsi d’élever à la morale classique, aristotélicienne (au sens de la pratique de la vertu). Cependant, il y a une différence entre être un véritable moraliste, qui cherche à élever l’âme de ses lecteurs, à stimuler ce qu’il y a de mieux en chacun ; et faire simplement la morale (promouvoir la morale bourgeoise selon Lafargue) ; en somme, un monde sépare la morale et la « moraline » pour reprendre un terme de Nietzsche. Lafargue doute bien en effet de la qualité de véritable moraliste de ces capitalistes, et autres hommes politiques conservateurs.

Il convient du reste également de se demander s’il est même possible de dégager « une » seule véritable morale véritable : ou si la morale, comme le soutient Montaigne par exemple dès le XVIe siècle, n’est pas aussi une donnée bien relative, dépendant avant tout des mœurs et coutumes des pays. Lafargue porterait ainsi une autre morale : c elle du marxisme et des ouvriers, contre celles des grands capitalistes . Il y aurait donc trois morales ici : la morale classique, d’Aristote, celle élevant à la vertu ; la morale « bourgeoise », celle des « gens bien modestes », poussant au goût de l’effort, au labeur, pour le bien du profit et de la stabilité de la société ; la morale « marxiste », celle du « droit à la paresse ». Ce choc des trois morales verrait donc une confrontation de trois types de moralistes… dont les moins « efficaces » seraient les « capitalistes ».

Car ces moralistes eux-mêmes, nous dit Lafargue, semblent douter de leurs dires. Ils auraient ainsi « inventé » le « dogme » du travail. Là encore, nous pouvons y voir un paradoxe. Ce « dogme » serait né en même temps qu’eux – non pas au temps des chasseurs-cueilleurs, mais de la société capitaliste. Surtout, un « dogme » n’a pas à être inventé, mais à être révélé : stricto sensu, le « dogme » est une vérité de nature religieuse, établie de manière indiscutable car divine. Ce « dogme », prétendument inébranlable et quasiment de droit divin, serait en réalité ainsi bien fragile. De surcroît, nos moralistes-religieux « doutent » de « l’efficacité » (au sens de « produire les effets attendus ») de leur propre dogme, ce qui est bien le comble pour des prêtres (nous voyons ici de nouveau l’ironie de Lafargue).

Ainsi le propos ironique de Lafargue permet de nouer des liens – que notre auteur dénonce – entre la religion, la morale, et le travail.

Le travail serait entendu davantage au sens du labor et du negotium que d’otium, dans ses répercussions presque sacrificielles, renvoyant à une image de dur labeur ; c’est-à-dire le travail non dans sa dimension liée à l’oisiveté créative (l’otium), celle liée à la pratique de la philosophie, de l’art, de la politique. [ N.B. pour une définition plus complète du « travail » en introduction de dissertation, se référer à la dissertation n°1 sur la nécessité du travail pour l’humanité ]. Le travail comme labor/negotium serait ainsi le moyen de forger des vertus moralisatrices, fondées sur la protection de l’ordre capitaliste – et in fine sur la protection de l’ordre social. La « fausse morale » du travail de « nos moralistes » serait le prêche pour l’effort, le sacrifice de soi, la stabilité ; mais en réalité, aurait pour but de préserver l’ordre social et la richesse des déjà riches.

Si Lafargue brocarde cette morale bourgeoise du travail, n’y a-t-il pourtant aucune vertu moralisatrice à l’activité travailleuse, comprise dans sa diversité ? Il serait également compréhensible que Lafargue ait un point de vue subjectif, ne serait-ce que par ses liens familiaux avec Marx ; mais Marx lui-même pouvait concevoir une vision positive du travail, libéré des chaînes de la Révolution industrielle.

dissertation corrigée du thème du travail en prépa

Lafargue revendique le droit à la paresse et défend la valeur travail

Problématisation par rapport aux œuvres de cpge scientifique.

Comment concilier l’exigence de moralité avec l’exigence d’efficacité du travail ? La moralisation par le travail est-elle seulement un argument hypocrite des classes dominantes, ou bien une réelle possibilité ? Si l’on veut moraliser par le travail, ne faudra-t-il alors pas commencer par moraliser le travail ? Tout en explicitant le point de vue des moralistes puis de celui de Lafargue, il nous faudra également tenter de se départir de la subjectivité des uns et de l’autre , pour tenter d’y voir plus clair dans cette possibilité d’une morale saine du travail – au sens d’une éthique noble et propice à élever la grandeur d’âme ou à faire grandir un individu, une communauté, un pays.

Annonce des axes

En première instance, le travail apparait certes comme une valeur moralisatrice utile et bénéfique, à la fois sur le plan individuel (il développe des vertus saines liées au respect et au goût de l’effort) et collectif (il soude une communauté autour de buts précis) ; et pour les adversaires de Lafargue, il a même l’avantage de conserver l’ordre établi.

  • Ce point nous conduit, en deuxième instance, à questionner l’apport moralisateur du travail : au lieu d’élever l’âme, le labor ne la dégrade-t-il pas jusqu’à un point extrême ?
  • En définitive, au lieu de vouloir moraliser la société par le travail , il conviendrait davantage de moraliser d’abord le travail pour moraliser la société.
  • À condition que le travail ne soit plus subi, mais choisi.

dissertation corrigée du thème du travail en prépa

L’oisiveté, la paresse, ne sont-elles pas les portes ouvertes aux vices ?

C’est bien la crainte de la classe dominante quoi qu’il en soit au XIXe siècle.

Le travail peut, certes, être perçu dans un premier temps comme une valeur utile du point de vue de la moralisation de tout un chacun. Il développe des vertus saines, le goût de l’effort, une certaine solidarité sur le plan collectif ; pour les « gens bien modestes » que sont les riches, le travail comporte également des valeurs moralisatrices cachées mais efficaces : le respect de l’ordre établi ; on comprend ainsi qu’il soit élevé au rang de « dogme » , ayant, comme la religion, l’utilité d’incarner et de stabiliser l’ordre social.

Le travail sur le plan individuel

Le travail, sur le plan individuel, comporte des vertus moralisatrices certaines qui donnent le goût de l’effort et le respect de la chose bien faite. Il est une nécessité morale, qui peut stimuler des vertus apparemment saines dans le corps et l’esprit de chacun.

Exemple : Cette vision classique du travail comme voie vers la moralisation, est celle retracée par Virgile dans ses Géorgiques. Ces vertus de la vie paysanne sont par exemple éclairées dans le passage suivant du livre II : « Ô trop fortunés, s’ils connaissaient leurs biens, les cultivateurs ! […] Là où ils vivent sont les fourrés et les repaires des bêtes sauvages, une jeunesse dure aux travaux et habituée à peu, le culte des dieux et le respect des pères ». Autrement dit, le travail du paysan permet, pour Virgile, de stimuler « le culte des dieux et le respect des pères », soit le respect des ancêtres et de la religion, et à cultiver la modération des goûts (« habituée à peu »). Pour Virgile, le travail stimule également d’autres vertus morales individuelles : comme le goût de l’effort, l’endurcissement, la volonté de bien faire.

Transition : Ce qui est permis, pour les progrès de la morale, de ce point de vue individuel, l’est-il cependant également d’un point de vue collectif ?

dissertation corrigée du thème du travail en prépa

Les valeurs moralisatrices du travail

Dans Les Géorgiques, Virgile décrit les valeurs moralisatrices du travail, qui porte au goût de l’effort, au respect de la religion et au « culte des pères ».

Or le travail permet aussi, sur le plan social, de donner une unité collective ; il a une vocation à moraliser une société, dans le sens où le travail élève vers des vertus de solidarité, de fraternité, de cohésion. Ses vertus sont donc aussi bien collectives qu’individuelles. Son utilité devient alors proche de celle d’un « dogme » : unifier autour d’une foi commune (ou d’une religion au sens de religere, « relier »).

Exemple : « L’aventure » Ravoire et Dehaze, c’est-à-dire le travail de chacune et chacun dans l’entreprise familiale de papier toilette, est présentée de cette manière par Grangier dans Par-Dessus bord : le travail permet de donner le sentiment à un groupe d’hommes qu’ils partagent une cause commune, et ainsi de faire bloc et d’éviter les pratiques morales qui ne sont pas exemplaires – tout en diminuant les risques de déviation morale possible. « C’est la boîte entière qui fout le camp » dit ainsi Grangier, ajoutant : « il n’y a plus de boîte monsieur Olivier il n’y a plus que les gens et les gens c’est jamais très joli quand il n’y a plus de boîte pour leur donner le sentiment qu’ils font quelque chose en commun ».

Transition : Cependant nous nous sommes ici placés du point de vue des gens réellement modestes, des travailleurs, non du point de vue de ces « gens bien modestes » qu’évoque Lafargue avec ironie. Pourquoi donc alors, du côté des « riches » – ceux qui n’ont apparemment pas besoin de travailler – cet éloge du travail ? Comporte-t-il d’autres vertus tenant par exemple au maintien de l’ordre social ?

Le travail un moyen de tranquilliser les classes populaires

Le travail effectivement, en permettant d’occuper l’esprit et le corps des travailleurs , est aussi vu comme un moyen de tranquilliser, voire d’endormir, les classes populaires, afin d’éviter révoltes et séditions. De ce point de vue ses vertus moralisatrices, pour stabiliser la société (la stabilité étant également une vertu sociale possible) sont utiles aux « gens d’en haut » pour maintenir l’ordre en place. Il est ainsi moins question de « morale » digne d’élever l’âme, que de « moralisation stabilisatrice du peuple ». ‘Classes laborieuses, classes dangereuses’ dit l’adage… Dès lors, si le travail est autant porté aux nues par les « gens bien modestes » de Lafargue, voire sacralisé, c’est-à-dire élevé au rang de « dogme », ce serait pour les mêmes raisons que la religion : car le travail, de même que la religion, participeraient à la conservation de l’ordre social.

Exemple : Cette valeur du travail, « cachée » aux gens réellement modestes, et utile aux puissants, est décrite et dénoncée par Simone Weil dans son œuvre. Dans « Expérience de la vie d’usine », elle écrit ainsi que le travail à l’usine est si harassant, si épuisant, si dévitalisant pour l’âme, que le soir venu, l’ouvrière n’a le temps de penser à rien – et surtout pas à la révolution. « Le corps est parfois épuisé, le soir, au sortir de l’usine, mais la pensée l’est toujours, et elle l’est davantage » souligne-t-elle ainsi. « Combien on aimerait pouvoir déposer son âme, en entrant, avec sa carte de pointage, et la reprendre intacte à la sortie ! Mais le contraire se produit. On l’emporte avec soi dans l’usine, où elle souffre ; le soir, cet épuisement l’a comme anéantie. (…). » Ainsi vidé d’énergies et d’inventivité, comment le travailleur pourrait-il avoir suffisamment de forces pour penser, et pratiquer, la révolution ?

Transition vers la partie 2 : Nous comprenons ainsi bien mieux l’ironie de Lafargue : il dénonce l’hypocrisie des « gens bien modestes », qui valorisent le travail non pour ses valeurs moralisatrices en soi, mais pour ses effets sur la stabilité de la société et des richesses établies. Cette « pensée de derrière », pour reprendre un terme pascalien, conduit à nous interroger plus profondément sur la réelle vertu du travail comme valeur moralisatrice : est-ce vraiment le cas ? N’est-ce pas au contraire le travail qui peut corrompre l’âme ?

Dissertation corrige thème du travail prépa scientifique

Le travail déshumanisant et avilissant décrit par Simone Weil 

Quid du travail déshumanisant et avilissant décrit par Simone Weil dans les usines Alstom et Renault ? Comment peut-on oser penser qu’il ait quelque vertu morale en l’état actuel ?

Cependant le travail lui-même peut promouvoir une autre morale – une morale de l’immoralité pour l’efficacité. Pire, par sa tendance portant à l’animalisation ou la réification de l’ouvrier, il peut dévitaliser les âmes et aller à l’encontre des fondements mêmes de la morale humaniste. Dès lors, le travail n’est pas le remède, mais la cause de l’immoralité.

L’univers du travail peut être immoral ou amoral

L’univers du travail peut être immoral, ou amoral, et récompenser les méchants ; il porterait ainsi non à la vertu, mais au vice pour des raisons d’efficacité. Dans ces conditions, le travail apparaît non seulement comme impuissant pour moraliser une société , mais comme l’adversaire d’une morale saine (au sens d’Aristote, pour élever à la vertu).

Exemple : La morale classique, aristotélicienne, apparaît ainsi comme l’ennemie de la réussite et de l’efficacité dans la pièce de Michel Vinaver. À titre d’illustration, au téléphone, Ausange, qui doit choisir si l’entreprise Ravoire et Dehaze mérite d’être financée, n’hésite pas à préférer Benoît à Olivier, car le second était trop moral, trop gentil – bref, il n’avait pas les crocs d’un ‘loup de Wall Street’. Cette métaphore du prédateur carnassier est d’ailleurs reprise textuellement par Ausange : « Et puis nous ne sommes pas sûrs que vous êtes personnellement Olivier le manager qui convient dans une situation comme celle-ci j’ai pour vous la plus vive estime personnelle mais vous êtes mon cher un patron pour temps paisibles donc une condition que nous mettons à la souscription de ce prêt c’est la remise des pouvoirs à Benoît qui nous paraît être plus méchant que vous or il nous faut un méchant bonhomme qui aime mordre » lance-t-elle ainsi. L’univers du capitalisme contemporain apparaît effectivement comme un univers de prédateurs, de cannibales sans morale, pour reprendre le thème d’une autre pièce de Michel Vinaver (L’Ordinaire, des PDG pratiquaient le cannibalisme pour pouvoir survivre !).

Transition : « La morale » capitaliste, si elle est soumise au dogme de l’efficacité, serait ainsi bien le contraire de la « morale » classique, aristotélicienne, soumise à la pratique de la vertu : car si Montaigne nous a appris qu’il y avait une morale occidentale et une morale des « indigènes », peut-être existe-t-il aussi une morale antique et classique, et une morale des Trente Glorieuses et du capitalisme de la deuxième moitié du XXe siècle.

Cependant, si l’on se replace bel et bien du point de vue de la morale classique, celle qui doit pousser à élever l’âme en développant ce qu’il y a de plus noble en elle, le travail contemporain serait ainsi, par destination, immoral – par les conditions qu’il nécessite pour sa réussite. Mais le travail n’est-il pas également, par nature, et au préalable, immoral au sens où il dégrade l’humaine condition ?

La morale humaniste

Au sens de la morale humaniste de la grandeur de la dignité humaine, celle de Pic de la Mirandole, le travail, dans certaines conditions, est immoral en soi (non pas seulement par les conditions qu’il requiert en soi) en ce qu’il avilit l’être humain ; il n’est pas synonyme de moralisation, mais au contraire de dégradation des qualités de l’âme . Le travail n’élève pas l’âme, mais au contraire peut l’abaisser au dernier degré dans ses conditions même d’exercice.

Exemple : Cet avilissement de l’âme est bien entendu décrit par Simone Weil tout au long du recueil. Le travail dans l’usine va en effet jusqu’à nier la dignité de l’ouvrier. Imagine-t-on un objet ou une simple force mécanique capable de morale ? Or non : on lui demande simplement d’exercer une force physique pour le bénéfice de la production. C’est précisément à cette simple force physique qu’est réduit l’ouvrier selon Simone Weil. « Que reste-t-il aux ouvriers ? Il leur reste l’énergie qui permet de faire un mouvement, l’équivalent de la force électrique ; et on l’utilise exactement comme on utilise l’électricité » écrit-elle ainsi dans « La Rationalisation. » L’intérêt du capitaliste n’est dès lors pas de « moraliser » l’ouvrier, cela est hors-sujet : il s’agit simplement de tirer profit de la force physique de l’ouvrier réduit à un objet.

Transition : C’est justement parce que le travail est avilissant qu’il avilit les mœurs : le travail tel qu’il existe n’est ainsi pas le remède à l’immoralité, mais sa cause première. Cependant, nous prenons ici le terme du travail sous l’angle du labor, du travail harassant, celui presque de l’esclave antique ; qu’en est-il de l’otium ? Le goût des lettres, le travail et la pratique artistiques, le refuge dans l’art, ne peuvent-ils pas servir à moraliser les travailleurs bien davantage ?

dissertation corrigée du thème du travail en prépa

L’otium peut-il être une échappatoire possible pour échapper à l’horizon avilissant du labor quotidien ?

En vérité, à cause de cet avilissement du travailleur dans le labor, l’otium, le recours à l’art et la pratique artistiques, sont eux-mêmes rendus impuissants dans le but de moraliser la société. L’immoralité de l’otium (le travail artistique) est elle-même causée, non vaincue, par le travail (sous l’angle du labor) – du moins le travail tel qu’il existe, non tel qu’il devrait être.

Exemple : C’est ce raisonnement précisément que tient Simone Weil dans « Condition première d’un travail non servile. » La mise en esclavage de l’ouvrier le conduit certes à chercher des échappatoires dans l’otium, dans le recours à l’art ; mais cet otium est lui-même empli de « vices », il ne contribue pas à moraliser les travailleurs, mais aggrave sa situation sur ce plan. C’est ainsi que le travailleur, explique Simone Weil, quand il lit, va surtout lire des romans poussant à la débauche et des films mettant en avant les pires pratiques vertueuses : « La débauche a exactement la fonction d’un stupéfiant, et l’usage des stupéfiants est toujours une tentation pour ceux qui souffrent. (…) Le goût des romans et des films policiers, la tendance à la criminalité qui apparaît chez les adolescents correspond aussi à ce besoin. » Pour Simone Weil, la cause de cet avilissement de l’otium n’est pas un mystère : elle vient directement des conditions générales d’existence du travailleur. « La nécessité est partout, le bien nulle part. Il ne faut pas chercher de causes à la démoralisation du peuple. La cause est là ; elle est permanente ; elle est essentielle à la condition du travail. Il faut chercher les causes qui, dans des périodes antérieures, ont empêché la démoralisation » écrit ainsi Simone Weil plus haut, dans le même chapitre.

Transition : Dès lors, si l’on veut que le travail, comme otium, labor ou negotium, joue réellement son rôle moralisateur – s’il est seulement en mesure de le faire – comment concilier l’exigence de moralité avec l’exigence d’efficacité du travail ? Pour moraliser la société, comment faire en sorte de moraliser le travail ? A-t-on même besoin des vertus moralisatrices du travail pour parvenir à ce but ?

Le combat des classes bourgeoise de Paul Lafargue

La suite de la dissertation corrigée (partie 3 et conclusion) sur le droit à la paresse en prépa scientifique, se trouve dans notre application mobile PrepApp. Notre appli mobile est gratuite en téléchargement sur Google Play ou Apple store.

Voici le plan de la partie 3 et de la conclusion que vous retrouverez dans l’application PrepApp entièrement corrigées : 

L’absence de travail semble parfois davantage profiter aux bonnes mœurs

Le travail peut être une source de moralisation positive, la grève solidaire des ouvriers (ou l’espérance chrétienne) chez simone weil, conclusion du thème : le droit à la paresse.

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Oral du bac de français

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Voltaire

CHAPITRE 30

Faire avancer la justice sociale, promouvoir le travail décent L'OIT est une institution spécialisée des Nations Unies

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Annexe 1 de 4

Annexe 1 de "Le travail décent dans les solutions fondées sur la nature 2022"

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Conclusion de dissertation de philosophie

Publié le 18 février 2019 par Justine Debret . Mis à jour le 26 mars 2020.

La conclusion de votre dissertation de philosophie est le dernier élément que lira votre évaluateur. Il est important qu’elle soit percutante et donne une réponse claire à votre problématique de départ qui a été dévoilée en introduction .

Note :  Scribbr peut corriger votre dissertation de philosophie.

Table des matières

Quelle est l’utilité d’une conclusion de dissertation de philo , la structure d’une conclusion de dissertation de philosophie, exemple de conclusion de dissertation de philosophie.

La conclusion d’une dissertation de philo sert à résumer votre devoir et à donner votre réponse définitive à la problématique.

Vous avez exposé un problème en introduction et avez étudié ce problème dans le développement. En conclusion, vous devez lui apporter une solution.

Attention ! Il est strictement interdit d’insérer des exemples ou des arguments dans la conclusion. Il ne faut pas ajouter de nouveaux éléments.

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Voici la structure que doit suivre votre conclusion…

1. Rappel de la problématique.

Votre lecteur n’a probablement plus à l’esprit votre problématique de départ. Il vous faut la lui rappeler.

2. Le bilan de votre raisonnement (de vos parties).

Vous devez rappeler le plan suivi en synthétisant l’essentiel de chaque grande partie. Il faut montrer comment les idées s’enchaînent pour aboutir à votre réponse au problème.

3. La réponse finale à la problématique.

Indiquez le message central de votre raisonnement en donnant de façon claire et explicite votre solution à la problématique.

4. Une ouverture.

La conclusion peut ouvrir vers d’autres problèmes ou thématiques. Il s’agit d’une relance de la réflexion qui est facultative.

Sujet  : Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ?

Pour conclure, notre raisonnement a questionné l’essence de liberté de l’être humain. L’Homme semble tout d’abord être un individu « libre » qui place sa raison au fondement de ses jugements et actions. Il semble posséder une liberté qui lui permet d’être responsable de sa personne, ainsi que de ses actes de manière rationnelle. Or, l’Homme est aussi un individu complexe qui finalement se révèle être contrôlé par des entités qui sont supérieures à sa propre volonté rationnelle et qui la contrôlent. En effet, sa nature (par les désirs et instincts), son psychisme (par l’Inconscient) et la société (grâce à l’éducation) sont des éléments qui le régissent et donc entrave la liberté personnelle du sujet. L’Homme semble donc s’illusionner sur sa capacité à désirer ou prendre des décisions rationnelles librement. Par conséquent, la question de la responsabilité de l’Homme se pose quant à son caractère coupable lorsqu’il commet des actes immoraux puisqu’il semble n’être pas libre et maître de sa propre volonté. Ainsi, il est possible de s’interroger sur la responsabilité des terroristes quant à leurs actes. Les frères Tsarnaev sont considérés comme étant responsables des attentats qu’ils ont commis le 15 avril 2013 lors du Marathon de Boston. Toutefois, on peut se demander s’ils étaient libres et conscients de leurs actions ou non.

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Debret, J. (2020, 26 mars). Conclusion de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 6 mai 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/conclusion-dissertation-philo/

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Justine Debret

Justine Debret

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