Explication de Film

Le pianiste.

Roman Polanski, 2002

LE COMMENTAIRE

Face à l’horreur, on veut croire que certain·es peuvent se transformer en Superman ou Wonder Woman . Changer de costume et se battre vaillamment contre l’ennemi. La majorité se retrouve simplement témoin de ce triste spectacle, ne pouvant rien faire d’autre que prendre acte.

Un homme tente d’échapper aux horreurs de la 2e guerre mondiale.

Wladek Szpilman (Adrien Brody) est le pianiste officiel de la radio polonaise. Il est aussi une figure du monde culturel Varsovien, ce qui n’est pas n’importe quoi à l’époque quand on sait que Frédéric Chopin lui-même est né en Pologne.

C’était avant que les Nazis n’envahissent le pays et n’associent pour toujours la ville de Varsovie à la notion de ghetto, un peu comme une tâche indélébile sur les livres de l’Histoire.

Victime d’une rafle (cf Monsieur Klein ), Szpilman se retrouve parqué dans le centre de la ville en compagnie de sa famille et de 380,000 autres Juifs. Il devient ouvrier. Les enfants meurent de faim dans la rue pendant que les plus vieux sont victimes de la brutalité des soldats. La famille Szpilman est déportée dans le camp de Treblinka.

Szpilman parvient à s’échapper, séparé de force par un membre de la police du ghetto qui l’a reconnu et souhaite lui offrir une dernière chance.

Fugitif , il est d’abord hébergé par des résistants Polonais. Szpilman doit à nouveau s’enfuir. Il trouve refuge dans un hôpital déserté puis dans une maison en ruines avant d’être reconnu par un officier Nazi (Thomas Kretschmann) mélomane. Lorsqu’Hosenfeld découvre l’identité de Szpilman, il décide de le protéger en lui procurant de quoi manger, le temps que la ville soit libérée par l’armée rouge.

Szpilman reprend du service à la radio Polonaise, jouant du Chopin.

Quant à Hosenfeld, il est fait prisonnier par les Soviétiques et mourra quelques années plus tard.

Le_Pianiste

L’EXPLICATION

Le Pianiste, c’est un survivant.

Le destin est capricieux. Dans la vie, les chemins se croisent (cf La La Land ). On se rencontre, comme Szpilman et Hosenfeld ou l’on ne se rencontre pas, comme Szpilman et Halina (Jessica Kate Meyer).

It’s a funny time to say this, but… I wish I knew you better.

Szpilman est un pianiste sans groupie.

La vie peut basculer rapidement, suivant les humeurs d’une partition dont on ignore toujours tout de l’auteur. On doit se préparer aux changements de rythme et se montrer capable de tout relativiser. Parce que le roseau s’en sort à la différence du chêne. Et qu’en enfer, une montre à gousset vaut beaucoup moins qu’une tranche de pain (cf Sans Filtre ).

Here. Sell this. Food is more important than time.

Il faut aussi essayer de garder son sens de l’humour dans la tragédie et prendre les choses avec autant de détachement que possible (cf La vie est belle ). Car la vie est aussi injuste qu’ironique. Szpilman le pianiste de renom devient un anonyme du jour au lendemain par la faute d’un moustachu antisémite, guide d’Allemands dont il ne partageait même pas la nationalité puisqu’Hitler était Autrichien de naissance.

Dans la débâcle, Szpilman manque de se faire tuer par un soldat car il porte un manteau de la Wehrmacht qu’un militaire lui a légué pour le protéger du froid Polonais.

What’s the matter with you all, huh? You lost your sense of humor?

Les températures chutent brutalement, indiquant à la Bernache Nonette qu’il est temps de migrer. À la question de savoir s’ils devaient rester ou partir, les Clash n’ont jamais trouvé la réponse. Szpilman est confronté au même problème. Face au tsunami Nazi (cf La Vague ), il prend la décision de rester sur la plage plutôt que de s’enfuir. Il est un Juif anticonformiste dans le sens où il refuse l’exode.

I’m not going anywhere.

Il se cache plutôt que se battre. Témoin impuissant de l’Histoire. Il regarde les tanks pénétrer dans la ville du haut de sa fenêtre. Szpilman est un artiste, il n’est pas belliqueux. À vrai dire, il n’a même que la musique. Il est pratiquement autiste. Tout ce qui s’est passé, il l’a subi. À présent, tout ce qu’il demande est de pouvoir continuer à jouer au piano.

Dans un contexte extrême comme celui de la seconde guerre mondiale, les natures se révèlent. Certains comme Itzak (Roy Smiles) baissent leur pantalon et changent de camp. D’autres comme Majorek (Daniel Caltagirone) s’inventent en super-héros et rentrent en résistance. Szpilman essaie tout simplement de s’accrocher à la vie. Il survit, à la manière d’un Primo Levi.

La musique va le sauver.

Les héros meurent, les anti-héros survivent. Ce pianiste réhabilite la performance humaine à l’heure de Marvel et des records du monde. C’est la victoire du petit Leicester dans un championnat Anglais gonflé aux droits TV. Le sacre de Kim Collins aux championnats du monde de 2003 avec un modeste 10″03 sur 100m, que tout le monde a oublié. Tout comme on ne se rappelle pas de Szpilman. Le pianiste dans le coin de la pièce du restaurant.

On peut s’identifier à lui plus facilement. En temps de guerre, beaucoup pourraient faire comme lui. C’est à dire : faire ce que l’on peut.

pianiste-2002-04-g

C’est pour cela qu’on lui préfère des figures plus emblématiques ou romanesques. On oublie cependant que sa performance n’en est pas moins héroïque. Car survivre n’est pas si facile. Szpilman va réussir à traverser l’orage, ce que tout le monde n’arrive pas toujours à faire.

Dans la vie, on connaît des jours fastes et parfois on traverse des périodes de turbulences. Les artistes sont à la mode puis les gens se lassent, parce qu’on se lasse de tout. Parfois, passer entre les gouttes est l’unique manière de traverser ces périodes délicate. Ainsi Szpilman va sortir vivant de cette deuxième guerre mondiale.

La force de Szpilman est sa patience qui finit par être récompensée.

Le piano. La chance. Le hasard.

Dans la difficulté, Szpilman s’accroche à ce qu’il peut. Il fait le dos rond en attendant que des jours meilleurs se décident enfin à arriver.

Cette explication de film n’engage que son auteur.

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Le Pianiste

  • 4 sur 5 étoiles

Le Pianiste

Time Out dit

En adaptant les mémoires du pianiste Wladyslaw Szpilman consacrées à ses expériences dans Varsovie occupée par les nazis, Roman Polanski replonge par les moyens du cinéma au cœur de son enfance ravagée dans le ghetto, durant la Seconde Guerre mondiale. Le climax du film survient quand, après de multiples discriminations et violences, le héros se retrouve isolé sans sa famille, forcé de se cacher au fond d’appartements délabrés dans une ville devenue méconnaissable. Sa lutte pour la survie est rendue avec une subtilité toujours plus forte. Et Adrien Brody trouve ici le rôle de sa vie. Le Pianiste est sans doute un film à l’ancienne dans ses effets visuels et narratifs, mais plein de vérité car il raconte en creux l’histoire du réalisateur lui-même, exprimée avec frontalité et profondeur. Le Festival de Cannes lui a accordé sa Palme d’or en 2002.

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Le Pianiste : Roman Polanski, le virtuose

Le Pianiste : Roman Polanski, le virtuose

Le Pianiste – Résumé Le régime nazi gagne peu à peu du terrain dans la Varsovie de la Seconde Guerre Mondiale. Wladyslaw Szpilman, brillant pianiste juif polonais , échappe de peu à la déportation. Contraint de vivre au cœur du ghetto de Varsovie, il en partage les souffrances, les humiliations et les luttes. Avec la peur au ventre à l’idée d’être arrêté, le manque terrible de ne pouvoir jouer de l’instrument qu’il aime tant et la douleur de voir son peuple décimé par la haine… Réalisateur – Roman Polanski . Durée du film – 151 minutes. Note – ★★★★★ Je le veux en DVD Je le veux en Blu-Ray

Le Pianiste, Roman Polanski

Le Pianiste – Critique

Il faut se cacher, braver les interdits, affronter sa peur et le sentiment de perte d’une vie entière, piétinée sous des bottes de soldats. Et puis, il y a l’espoir, l’aide de ces gens qui ont risqué leur propre existence pour aider des Juifs, s’opposant à des règlements qu’ils jugeaient iniques.

C’est atroce, atroce de violence gratuite et de pressions insoutenables… et en même temps, c’est beau, le beau de la Résistance et de la solidarité.

On passe par des émotions en technicolor : on a peur avec Szpilman, on espère avec Szpilman, on se révolte… et, avec le recul historique dont on dispose aujourd’hui, on mesure l’ampleur et l’horreur de ce qui s’est passé et la nécessité impérieuse et absolue d’en parler. Pour ne jamais oublier. Ne jamais oublier les victimes mais aussi le courage de tous ceux qui ont tenté de les aider.

Le Pianiste, par Roman Polanski - Adrien Brody

C’est intense, dur mais aussi magistralement beau , ce qui donne à ce film toute sa dimension de chef d’oeuvre. Le Pianiste n’est pas une lamentation sur un pan dramatique de l’Histoire. Dans son dépouillement et avec pudeur, le film suinte d’humanité. La magie des œuvres de Chopin (nocturne n°20 en do dièse mineur, ballade nº1 en sol mineur, op.23, etc) résonne tour à tour comme un espoir et la mélancolie d’une époque à jamais disparue ou comme un plaidoyer pour la vie.

Les acteurs parviennent tous à nous faire oublier qu’ils sont des acteurs. On aurait peine à dire qu’ils « jouent » . Ces histoires là ne se jouent pas, elles se vivent… et leur interprétation brillante est à la hauteur du défi.

Ne passez pas à côté de ce film. Laissez-le vous imprégner, vous tirer des larmes, vous faire trépigner de frustration et d’impuissance… C’est une belle contribution au devoir de mémoire.

Marlène Viancin

Hello ! Moi, c’est Marlène. Je publie ici des critiques de livres, de films et documentaires… ainsi que des récaps de La Servante Écarlate & Game Of Thrones ! J’évoque souvent la Shoah/la Seconde Guerre Mondiale , sujet qui me tient très à cœur.

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Le film passe en ce moment à la TV…. Et je me prends l’effet « post Auschwitz » (y étais il y a 43 jours), crise d’angoisse… Le film prend une toute autre dimension… Dur dur…. Je pense que vous et toutes les personnes qui y sont allées comprendront. C’est un film d’une rare intensité et si réaliste.

Je comprends… sans comprendre à la fois. Car je crois que ça dépasse ce que l’on peut concevoir en tant qu’être humain…

COEUR COEUR COEUR COEUR COEUR sur ce film, le meilleur de Polanski selon moi ! Ce film est d’une beauté que j’en meurs, et je pleure parce que je suis fragile aussi.

Bon même si c’est le meilleur, il faut quand même que je voie les autres :) Si tu en as à conseiller, n’hésite pas !

Allée des Curiosités, c’est un univers 100% culture : critiques de livres, critiques de films, séries télé… Au programme : curiosité et éclectisme !

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LE PIANISTE

de  Roman Polanski

Inspiré d´une histoire vraie racontée dans le célèbre livre de même nom, le film reconstruit la déportation des juifs du ghetto de Varsovie et l´histoire particulière de Wladyslaw Szpilman, un brillant interprète de Chopin, sauvé du camp de concentration par un officier allemand mélomane.

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LE PIANISTE , film de Roman Polanski

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Le Pianiste, R. Polanski Crédits : © G. Ferrandis/ Focus Features/ Studio Canal/ D.R.

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Palme d’or au festival de Cannes en 2002, Le Pianiste du réalisateur franco-polonais Roman Polanski s’est construit à partir de l’ouvrage autobiographique de Wladyslaw Szpilman. Mais le film s’est également nourri de la mémoire personnelle du cinéaste. Roman Polanski, né à Paris en 1933, a vécu avant et pendant la Seconde Guerre mondiale à Cracovie en Pologne. Il n’avait pas dix ans quand il a pu s’enfuir seul du ghetto au moment où sa famille juive était déportée. Il est resté caché dans la ville, puis dans un village voisin. Wladyslaw Szpilman, le héros du Pianiste, également juif, né en 1911, était déjà un musicien connu en 1939. Pendant six ans, il a survécu sans quitter Varsovie, des premières bombes à l’enfermement dans le ghetto, en passant par la révolte du même ghetto en 1943 et [...]

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La qualité principale de ce film tient dans son acteur principal, Harold Lloyd, un des acteurs comiques les plus populaires du cinéma américain, qui créa un personnage optimiste et timide, portant lunettes d'écaille et canotier, à qui tout...

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Ghetto de Varsovie, 1943

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«Le Pianiste» de Polanski, ou l'impuissancede l'individu face à l'Histoire en marche

Le cinéaste errant renoue avec ses origines juives polonaises dans un film testamentaire qui sort aujourd'hui sur les écrans romands. Une oeuvre inspirée des Mémoires du musicien Wladyslaw Szpilman.

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Y a-t-il encore quelque chose qu'on puisse ajouter sur la Shoah? Le film de Roman Polanski n'arrive-t-il pas trop tard? Au-delà du consensus mou qui va immanquablement accompagner la sortie de la Palme d'or cannoise, ces questions taraudent. Peur du déjà-vu, du manque de désir de voir un film de plus, le film de trop sur le génocide juif. De la part de quiconque d'autre que Polanski, Le Pianiste aurait pu être insupportable, parce que banal sur un thème qui ne supporte pas la banalisation. Mais pour l'ex-Roman Liebling, cet enfant du ghetto de Cracovie qui a perdu sa mère dans les camps avant de se réinventer en Polonais errant du cinéma mondial, ce film arrive dans le droit fil d'un parcours personnel qui n'a rien à voir avec l'après Schindler's List. Et ce qui touche tout autant que l'histoire de Wladyslaw Szpilman, ce survivant du ghetto de Varsovie, c'est précisément le regard qu'un témoin aujourd'hui âgé de 69 ans porte sur le récit d'un autre témoin entre-temps disparu, alors qu'il avait longtemps juré que jamais, jamais, il ne réaliserait de film sur ses jeunes années.

De toute évidence, la lecture des Mémoires de Szpilman, rédigés en 1945 mais publiés en 1998 seulement, a débloqué quelque chose. Aujourd'hui, Polanski déclare: «J'ai toujours su qu'un jour, je ferais un film sur cette période, mais je ne souhaitais pas qu'il soit autobiographique. […] Szpilman a écrit son livre peu de temps après la guerre, et c'est peut-être pour cela qu'il est si fort, si authentique. Il présente la réalité de cette époque avec une objectivité surprenante, presque froide.» Une froideur dans laquelle l'auteur de Cul-de-sac et de Chinatown s'est sans doute reconnu. Froideur nécessaire pour mettre à distance ces larmes qu'un survivant ne peut se permettre s'il veut son témoignage efficace.

Il y a deux films dans Le Pianiste. Le premier, c'est le destin collectif des juifs de Varsovie, l'histoire du ghetto racontée à travers l'exemple de la famille Szpilman et filmée de manière très classique, presque didactique. Le second, qui a en fait commencé dès le premier plan, c'est l'isolement croissant du jeune Wladyslaw, qui finira par passer des années caché dans divers appartements du centre ville. La première partie vaut surtout pour la clarté avec laquelle elle décrit les étapes d'une entreprise de déshumanisation: des confiscations de biens et vexations telles que le port obligatoire de l'étoile, on passe à l'exclusion physique avec l'idée d'un quartier fermé, puis bientôt à l'esclavage et à l'élimination pure et simple. Dans la masse, le jeune pianiste, ni plus lâche ni plus courageux qu'un autre, n'a rien d'une exception.

Dans le second film, le point de vue subjectif prend peu à peu le dessus. Szpilman échappe de justesse à la déportation dans un camp grâce à un juif collabo, puis à la sanglante insurrection du ghetto grâce à des amis polonais qui l'ont caché hors les murs. Enfin, lorsque arrive la débâcle allemande, seul dans les ruines, réduit à un état quasi animal, il tombe nez à nez avec un officier allemand qui l'épargne après l'avoir entendu jouer du piano. Fétu de paille dans la tourmente de l'Histoire, Szpilman n'est jamais maître de son destin, juste un survivant par instinct et par hasard. C'est bien sûr dans cette seconde partie qu'on retrouve le Polanski qu'on connaît, l'auteur du Locataire et de Tess, qui a transcendé sa propre histoire de survivant, d'exilé et de fugitif en un art plus autobiographique et singulier qu'il veut bien le reconnaître.

Le spectateur, happé sans s'en rendre compte dans une spirale, fragilisé avec le protagoniste par un dépouillement progressif et renvoyé à son état de voyeur passif, est une nouvelle fois aux mains d'un manipulateur surdoué. Mais un manipulateur cette fois animé par une mission. A-t-on appris quelque chose de nouveau à travers ce témoignage? Peut-être pas. Mais le film nous a fait ressentir comme jamais l'impuissance de l'individu face à l'Histoire en marche, la lâcheté inhérente à l'instinct de survie et la fragilité de la morale. Et pourtant, au contraire des premiers films de Polanski, dominés par le sentiment de l'absurde, du tragique de l'existence, de la victoire probable des forces du mal, Le Pianiste frappe comme l'œuvre d'un homme enfin réconcilié avec la vie. Comme Szpilman, c'est son art qui a porté Polanski si loin, de sorte que, à la fin, lorsque résonne à nouveau le nocturne de Chopin interrompu par les bombes, on entend un hymne à la création, dernier refuge contre la destruction.

«Le Pianiste» (The Pianist), de Roman Polanski (USA-France-GB, 2002), avec Adrien Brody, Thomas Kretschmann, Frank Finlay, Maureen Lipman, Emilia Fox, Ed Stoppard.

Encyclopædia Universalis

LE PIANISTE (R. Polanski)

En mai 2002, lors de sa présentation au festival de Cannes, deux jours avant que le jury ne lui décerne la palme d'or, Le Pianiste , seizième long-métrage de Roman Polanski , avait été accueilli plutôt fraîchement par les critiques français. Quatre mois plus tard, les regards avaient changé, à quelques exceptions près. Plusieurs chroniqueurs s'accordaient pour voir dans le film le couronnement, ou le chef-d'œuvre, de la production polanskienne, le film qui scellait, a posteriori, l'unité de la filmographie longtemps considérée comme disparate du cinéaste polonais.

Le Pianiste s'est construit à partir de l'ouvrage de Wladyslaw Szpilman, publié puis interdit en Pologne en 1946, avant d'être réédité, et immédiatement traduit dans le monde entier, en 1998. Mais le film s'est également nourri de la mémoire personnelle du cinéaste, telle qu'elle apparaît dans la biographie écrite en 1981 par Barbara Leaming, puis dans une autobiographie qu'il a publiée en 1984 sous le titre malicieusement ambigu de Roman. Dans Le Pianiste , Polanski est grave, parce qu'il aborde un sujet grave où il parle aussi à la première personne. « J'ai toujours su qu'un jour je ferais un film sur cette période douloureuse de la Pologne, mais je ne souhaitais pas qu'il soit autobiographique. » Polanski, dans Le Pianiste , ne se raconte pas, il recrée les souvenirs de son enfance. Il délègue la charge de porter cette enfance, sa mémoire et son regard souvent, à un autre plus âgé que lui.

On sait que Polanski, né à Paris en 1933, a vécu l'immédiat avant-guerre et la guerre à Cracovie. Il n'avait pas dix ans quand il a pu s'enfuir seul du ghetto au moment où sa famille juive était déportée. Il a vécu caché dans la ville, puis dans un village voisin. Wladyslaw Szpilman, le héros du Pianiste , également juif, né en 1911, était déjà un musicien connu en 1939. Pendant six ans, il a survécu sans quitter Varsovie , des premières bombes à l'enfermement dans le ghetto, de la révolte de 1943 à l'insurrection de 1944, jusqu'à la destruction de la ville et à l'arrivée des Soviétiques.

En amont du Pianiste , des dizaines de films, de Wajda à Spielberg, avaient affronté la thématique du ghetto et du malheur juif. Avec plus ou moins de tact. Les écueils étaient évidents : d'un côté, l'émotion, le pathos ; de l'autre, les problèmes posés par la nécessaire reconstruction à l'écran des lieux et surtout du destin des êtres. Avec la question récurrente de savoir comment on écrit ou met en scène l'histoire, et tout particulièrement cette histoire-là, qui si souvent frôle l'indicible. Il fallait trouver une forme originale pour, comme le souligne Polanski, « ne pas filmer à la manière de Hollywood ».

Seule concession à la « manière de Hollywood », nécessaire sans doute pour ouvrir le marché international à un film à gros budget : le choix de faire parler l'anglais à ses protagonistes, comme l'avait fait le Hongrois István Szabó il y a trois ans dans son Sunshine qui présente nombre de points communs avec Le Pianiste . Dans les deux cas, probablement parce que la lecture de l'image (et peut-être la musique et les sons) installe d'emblée le spectateur dans une situation où l'Europe centrale est omniprésente, la contrainte de l'anglais s'efface après les premières scènes. D'autant plus facilement, dans Le Pianiste , que le film est tendu et peu dialogué.

C'est donc à la fois en adoptant et en adaptant les souvenirs de Szpilman, en y glissant une part de souvenirs personnels – des scènes du film viennent en ligne directe de son Roman  – que Polanski construit sa mémoire des années terribles. Il évoque plus qu'il ne reconstitue. Il construit un dispositif narratif fondé sur la vitesse, qui est propre [...]

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. . Encyclopædia Universalis . Consulté le .

. «  ». Encyclopædia Universalis [en ligne], , (consulté le )

  • POLOGNE, histoire, de 1914 à 1945
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Pearl Jam - Dark Matter

Le pianiste.

Le pianiste

Durant la Seconde Guerre mondiale, Wladyslaw Szpilman, un célèbre pianiste juif polonais, échappe à la déportation mais se retrouve parqué dans le ghetto de Varsovie dont il partage les souffrances, les humiliations et les luttes héroïques. Il parvient à s'en échapper et se réfugie dans les ruines de la capitale. Un officier allemand, qui apprécie sa musique, l'aide et lui permet de survivre.

Distribution

  • Adrien Brody
  • Thomas Kretschmann
  • Frank Finlay
  • Maureen Lipman
  • Ed Stoppard
  • Julia Rayner
  • Jessica Kate Meyer

Réalisation

  • Roman Polanski
  • Robert Benmussa
  • Alain Sarde

Scénarisation

  • Wladyslaw Szpilman
  • Ronald Harwood
  • StudioCanal

distributeur

  • Universal Pictures

presentation du film le pianiste

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Le Pianiste de Polanski

Ce film, récompensé par la Palme d'or du festival de Cannes (2002), par le César du Meilleur Film (2002) et par le prix du Meilleur Réalisateur aux Oscars (2003), retrace un épisode de la 2° guerre mondiale - l'entrée des troupes allemandes en Pologne et l'oppression qui s'ensuivit pour les Juifs polonais - à travers le destin d'un brillant pianiste juif, Wladyslaw Szpilman (interprété par Adrian Brody), dont le livre a inspiré Roman Polanski qui vécut lui-même les événements tragiques.

L'intérêt du film consiste, d'abord, à rendre compte, à l'aide d'exemples précis, comment toutes les raisons de se rassurer (la Pologne est en effet un pays démocratique aux valeurs religieuses et laïques durablement installées, fruits d'une longue civilisation) - y compris au moment même de la déportation - tombent les unes après les autres pour ne plus laisser place qu'à l'évidence de l'horreur barbare, longtemps tenue pour inimaginable.

Plus généralement, le film dépeint, selon un mouvement inversé, la montée en puissance de la Barbarie qui s'accompagne, parallèlement, de la déchéance, par son effet avilissant, d'abord des juifs polonais et de la famille de Szpilman (spoliations en tous genres, racisme, sadisme, assassinats arbitraires, génocide systématisé par la déportation, enfin), puis de Szpilman lui-même. Cette déchéance est le mouvement même d’un film qui s’attache à donner à voir et à faire ressentir cette tragédie à travers le rétrécissement progressif et continu de l’espace (et l’absence d’un lieu de vie indispensable où être soi-même) ; puis dans l’éloignement d’autrui (et l’isolement qui s’ensuit) ; ensuite, par l’effacement de la notion même de temps (et l’impossibilité de vivre sans avenir) ; enfin, en raison de la disparition de l’Art, synonyme de l’anéantissement de toute trace d’humanité , qui ne laisse plus place qu’à l’instinct animal de survie .

D’emblée, Polanski installe, en effet, la famille du musicien dans un appartement bourgeois confortable ; puis la montre déplacée autoritairement dans un taudis de deux pièces du ghetto juif ; la présente ensuite assise à même le sol des trois mètres carrés d’un quai de gare, pour la filmer, enfin, enfermée et entassée dans le wagon surchargé d’un convoi de la mort. Le propos est clair : cette progressive mise à mort se fait par une privation d’ espace , c’est-à-dire de la première des libertés. De même, le destin de Szpilman, qui échappe à la déportation, devient errance d’une cache à l’autre, d’un abri à l’autre, et, surtout, claustration dans des lieux confinés, pendant des semaines et des mois.

Toutes ces modifications se déroulent, à l’évidence, semaine après semaine, et, de même que l’espace se rétrécit comme peau de chagrin et que l’être humain se réduit à sa seule personne, de même le temps , lui, s’efface dans l’urgence de la survie. Très vite, Szpilman est obligé de se défaire de sa montre - geste symbolique - et le temps dans le film n’est plus mesuré que, hors champ, par le réalisateur qui inscrit régulièrement sur l’image les années qui passent, alors que, les événements, à l’écran, semblent se succéder dans la même continuité et une continuité qui nous semble souvent brève. Ce procédé qui consiste à opposer le temps objectif de l’horloge (les années qui s’égrènent) et le temps subjectif du personnage (l’impression que le temps figé s’immobilise avant de s’effacer) provoque l’incrédulité du spectateur qui se demande comment pareille barbarie a pu ainsi perdurer aussi longtemps, et renforce le sentiment d’horreur. Polanski va plus loin encore et pour mieux dire visuellement que le temps ne s’écoule plus, qu’il est devenu étale et que, désormais, le seul temps est celui du malheur qui n’en finit plus de prolonger les souffrances, il supprime, dans le dernier quart du film, toute indication datée. Une façon toute cinématographique de montrer que la mesure du temps, pourtant si ancrée dans l’esprit humain depuis ses origines, n’a plus de sens : le règne de l’in-humain est désormais installé.

D’autant plus que le besoin d’art n’est plus satisfait et que Szpilman ne peut que regarder ses mains de pianiste devenues inutiles ou esquisser de pauvres gestes silencieux au-dessus d’un clavier muet. Le propos de Polanski sourd des images à la fin du film : la Barbarie vise à tuer cette part d’humain qui est intrinsèque à l’individu et à réduire l’homme, dans le meilleur des cas, à ses seules fonctions vitales, donc à sa seule animalité.

Il faut naturellement s'attarder sur la fin du film si riche de sens. La séquence finale - après la libération de Varsovie par les troupes soviétiques - est identique à la séquence initiale qui donnait à voir Szpilman jouer du piano dans un studio de la radio polonaise.

Grâce à son film Le Pianiste , Polanski renoue avec ses meilleures œuvres et signe son film le plus achevé, le plus personnel aussi, en nous proposant une superbe méditation sur les conséquences de la folie des hommes, dans laquelle ne transparaît nulle haine ( cf. la séquence finale évoquée ci-dessus) mais s’affichent la certitude lucide que la Barbarie et le Sublime coexistent en l’homme et la croyance profonde en ce qu’il a de plus élevé.

2. Synopsis

En septembre 1939, la Pologne espère que la France et la Grande-Bretagne sauront empêcher l'Allemagne nazie d'envahir leur pays. Mais l'inimaginable se réalise.

Dès lors, la vie de la famille juive Szpilman va devenir un cauchemar. Ils doivent subir, comme tous les Juifs, des mesures discriminatoires qui bouleversent leur quotidien. Après la déportation de ses parents, de ses deux soeurs et de son frère, Wladyslaw Szpilman se retrouve dans le guetto de Varsovie où il survit tant bien que mal, au coeur du danger, sous les humiliations et le souffrances jusqu'à ce qu'un jour il parvienne à s'en échapper grâce à la complicité d'un policier juif. Il assiste peu après à l'insurrection du ghetto et à sa violente destruction. Il doit quitter son lieu de vie, erre dans la ville à demi détruite et finit par élire domicile dans des ruines qu'il occupe en dissimulant sa présence. Un officier allemand nazi, Wilm Hosenfeld, le repère, toutefois ; mais, mélomane lui-même, il est vivement ému par son talent et garde le silence, le protégeant jusqu'à la fin de la guerre.

Wladyslaw Szpilman entend alors rendre la pareille à son sauveteur. Mais ses efforts pour l'aider restent vains. Il lui reste le piano...

3. Fiche technique

  • Titre original : The Pianist.
  • Année : 2001.
  • Réalisation : Roman Polanski.et Ronald Harwood, d’après le livre de Wladyslaw Szpilman.
  • Directeur de la photographie : Pawel Edelman.
  • Musique : Wojciech Kilar.
  • Production : RP Productions / Studio Canal.
  • Distribution : Bac Films.
  • Durée : 148 minutes.

Distribution

  • Wladyslaw Szpilman : Adrien Brody.
  • Le capitaine Wilm Hosenfeld : Thomas Kretschmann.
  • Dorota : Emilia Fox.
  • Henryk : Ed Stoppard.
  • Le père : Frank Finlay.
  • Regina : Julia Rayner.
  • Halina : Jessica Kate Meyer.
  • Jurek : Michal Zebrowski.
  • La mère : Maureen Lipman.

4. Edition DVD zone 2

Une belle édition faite de deux DVD.

Image  : La copie propose des couleurs chaudes (avant l’invasion allemande) et des couleurs « froides » lorsque l’horreur s’est installée. Les nombreux gros plans sont parfaitement définis et permettent de saisir l’émotion des personnages.

Son  : de son côté, la piste sonore est impressionnante lors des combats du début, notamment grâce à une belle présence détonante sur les enceintes arrières, et pleine de silence et de musique discrète pour éviter tout effet trop pathétique : l’image se suffit alors. Et la partition musicale est mise en valeur chaque fois qu’il est nécessaire de respirer l’espoir.

Suppléments  : sur le DVD 1 figure le film. Sur le DVD 2, on trouve, comme suppléments intéressants, un documentaire de 40’ en VOST (Une histoire de survie) et un supplément sous forme de DVD Rom à valeur pédagogique. Cette édition offre un CD de trois titres de la bande originale. Le reste est plus traditionnel : filmographies, bandes annonces et galerie de photos.

Jaquette  : sobre, elle est très symbolique. Dans un cadre noir, une vignette, encadré d’un fin liseré blanc, occupe le centre de l’affiche. Un gros plan sur un clavier de piano éclairé par un rai de lumière transversal (symbole de l’échange réconciliateur par l’Art) éclaire la main de Szpilman et celle de l’officier nazi dont la casquette (symbole de guerre) est déposée elle aussi sur le piano. La musique - mais aussi le cinéma et les Arts en général, liens intemporels et universels - réconcilie donc les contraires et les fait même communier. Le verso de la jaquette figure l’un des plans clés du film : une silhouette humaine, perdue au milieu des décombres de bâtiments détruits, représente toute la solitude de l’individu dans la guerre.

Droits d'auteur © Henri Philibert-Caillat

5. Bande annonce

Le Pianiste de Polanski

Ex. : Dune 2 , Bob Marley One Love , Blanche-Neige

Casting Le Pianiste

Réalisateurs.

Roman Polanski

Scénaristes

Acteurs et actrices.

Adrien Brody

Equipe technique

Distribution.

IMAGES

  1. Affiches, posters et images de Le Pianiste (2002)

    presentation du film le pianiste

  2. Le Pianiste (film)

    presentation du film le pianiste

  3. Affiches, posters et images de Le Pianiste (2002)

    presentation du film le pianiste

  4. Le pianiste, Roman Polanski, 2003

    presentation du film le pianiste

  5. Le Pianiste

    presentation du film le pianiste

  6. Le Pianiste (film)- Réalisateurs, Acteurs, Actualités

    presentation du film le pianiste

VIDEO

  1. Le pianiste

  2. Le pianiste

  3. LA SPIRALE DU PIANISTE

  4. Le pianiste Nocturne Chopin en C Mineur

  5. 13 -- LE PIANISTE FULL SLIP KIMCHIDVD UNBOXING

  6. Le Pianiste

COMMENTS

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  2. LE PIANISTE • Explication de Film

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  5. Le Pianiste

    Le Pianiste est sans doute un film à l'ancienne dans ses effets visuels et narratifs, mais plein de vérité car il raconte en creux l'histoire du réalisateur lui-même, exprimée avec ...

  6. Le Pianiste, Roman Polanski

    Contraint de vivre au cœur du ghetto de Varsovie, il en partage les souffrances, les humiliations et les luttes. Avec la peur au ventre à l'idée d'être arrêté, le manque terrible de ne pouvoir jouer de l'instrument qu'il aime tant et la douleur de voir son peuple décimé par la haine…. Réalisateur - Roman Polanski. Durée du ...

  7. Le Pianiste

    Le Pianiste est un film inoubliable, transcendant, qualifiable de beaucoup d'adjectifs superlatifs tant on est submergé par la beauté de ce film jamais hypocrite, toujours très bon et profond, qui... Lire la critique. Par.

  8. Le Pianiste

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  9. Le Pianiste (The Pianist)

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  10. Le Pianiste -- Drame bouleversant de Roman Polansky.

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  11. Le Pianiste

    Résumé. En 1939, l'Allemagne nazie envahit la Pologne, provoquant le début de la Deuxième Guerre mondiale. À Varsovie, les juifs sont obligés de s'entasser dans un ghetto. Le célèbre pianiste Wladyslaw Szpilman n'y échappe pas, endurant péniblement avec sa famille les cruelles brimades des soldats allemands.

  12. LE PIANISTE, film de Roman Polanski : Universalis Junior

    Palme d'or au festival de Cannes en 2002, Le Pianiste du réalisateur franco-polonais Roman Polanski s'est construit à partir de l'ouvrage autobiographique de Wladyslaw Szpilman. Mais le film s'est également nourri de la mémoire personnelle du cinéaste. Roman Polanski, né à Paris en 1933, a vécu avant et pendant la Seconde Guerre ...

  13. Le pianiste, présentation by Antsa RAKOTOVAO on Prezi

    LE PIANISTE Présentation du film Présentation Réalisateur : Roman Polanski Tiré d'un roman autobiographique :Szpilman Récompenses : Palme d'or du festival de Cannes, sept César et trois Oscars Genres : drame et histoire Acteurs principaux : Adrien Brody, Thomas Kretschmann Affiche

  14. «Le Pianiste» de Polanski, ou l'impuissancede l'individu face à l

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  15. LE PIANISTE (R. Polanski)

    On sait que Polanski, né à Paris en 1933, a vécu l'immédiat avant-guerre et la guerre à Cracovie. Il n'avait pas dix ans quand il a pu s'enfuir seul du ghetto au moment où sa famille juive était déportée. Il a vécu caché dans la ville, puis dans un village voisin. Wladyslaw Szpilman, le héros du Pianiste, également juif, né en ...

  16. LE PIANISTE (2002)

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  18. Le Pianiste de Polanski (Libre Savoir)

    1. Analyse. Ce film, récompensé par la Palme d'or du festival de Cannes (2002), par le César du Meilleur Film (2002) et par le prix du Meilleur Réalisateur aux Oscars (2003), retrace un épisode de la 2° guerre mondiale - l'entrée des troupes allemandes en Pologne et l'oppression qui s'ensuivit pour les Juifs polonais - à travers le destin d'un brillant pianiste juif, Wladyslaw Szpilman ...

  19. Critique du film Le Pianiste

    4,5. Publiée le 13 juillet 2014. Le Pianiste de Roman Polanski est un film vraiment poignant sur la vie de Wladyslaw Szpilman, un pianiste, juif polonais, qui a échappé à la déportation, et ...

  20. présentation Le Pianiste

    Présentation historique du film Le Pianiste (Roman Polanski, 2002) par J. REWERSKI et C. MAHIEU.Plus d'informations sur http://edition-voyage-francopolo.blog...

  21. Bande-annonce du film Le pianiste.

    Palme d'or à Cannes en 2002, puis multi-récompensé aux César et Oscars l'année suivante, Le pianiste est rediffusé dimanche 6 novembre à 20h55 sur ARTE.En ad...

  22. PDF Lycée Marie Curie Première S3 Etude du film ...

    De Roman Polanski. Dans le ghetto de Varsovie. En attendant la déportation. Lorsqu'il joue devant le Capitaine. Durant la Seconde Guerre mondiale, Wladyslaw Szpilman, un célèbre pianiste juif polonais, âgé de 28 ans, doit vivre sous l'occupation des nazis. En 1941, il se retrouve parqué dans le ghetto de Varsovie, avec les siens.

  23. Casting du film Le Pianiste : Réalisateurs, acteurs et ...

    Retrouvez tout le casting du film Le Pianiste réalisé par Roman Polanski avec Adrien Brody, Thomas Kretschmann, Emilia Fox