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Recueils des sujets de philo du bac

Sujets de philosophie

Avec l’entrée en vigueur d’un nouveau programme de philosophie (B.O spécial n°8 du 25/07/2019), il a semblé opportun de refondre les recueils classifiant les sujets donnés au baccalauréat ou prévus pour les sessions de remplacement depuis 1996. Ces recueils sont donc désormais adaptés au nouveau programme, et complétés avec les sujets allant de 2013 à 2023.

En comptant la session 2023 du baccalauréat :

le recueil des sujets de dissertation donnés au baccalauréat compte 2302 sujets ;

le recueil des sujets d'explication de texte donnés au baccalauréat compte 1145 textes.

  • Recueil des sujets de dissertation de l'épreuve de philosophie au baccalauréat de 1996 à 2023 2.45 Mo
  • Recueil des sujets d’explication de texte de l’épreuve de philosophie au baccalauréat de 1996 à 2023 7.74 Mo

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Corrigés bac - série L

Corrigés Bac Philosophie – série L

Sujet de dissertation n°1 philo – bac l.

SUJET n°1 : La science se limite-t-elle à constater les faits ?

Une opinion courante consiste à affirmer que la science se donnerait pour tâche de constater les faits, de décrire ce qui est. Or cette affirmation rencontre trois obstacles : l’unité de la science fait problème, la science semble au contraire établir des lois et non des faits, quel sens peut bien avoir un « fait » mathématiques, logiques ou préhistorique ? A partir de ces trois difficultés il s’agit d’interroger le présupposé empiriste de la science naïve, à la lumière de la pluralité des sciences mais aussi des avancées des sciences contemporaines.

I Une opinion naïve il semble que la science se limite-t-elle à constater les faits I.1 Savoir = décrire ce qui est, c’est-à-dire les faits sensibles. L’opinion affirme « c’est vrai parce que c’est réel » . Or la science vise l’universel et l’établissement de lois

I.2 On appelle empiriste cette position selon laquelle l’ensemble de nos connaissances du monde physique seraient dérivées de l’expérience. Ainsi pour Hume, les lois, anticipations et concepts scientifiquement dérivent toute entière de l’expérience sensible et de l’habitude. Ainsi la science serait inductive (elle remonterait des phénomènes jusqu’aux lois générales). Plus grand serait e nombre des observations plus générales et sûres seraient les lois.

I.3 Or cette idée ne résiste pas à l’épreuve de l’histoire et de la pratque de la science pour au moins trois raisons décrites Chalmers dans Qu’est-ce que la science ?. – D’un point de vue logique : dans une inférence inductive, la vérité des prémisses ne garantit pas la vérité de la conclusion. C’est l’exemple fameux de la dinde inductiviste de Russell qui par raisonnement inductif, affirme :  » je suis toujours nourrie à 9h00 du matin « . Or, cette conclusion se révéla fausse quand, un jour de noël, à la même heure, on lui tordit le cou. – le choix (et la sélection) des données ne sont pas déterminés par le principe d’accumulation mais au contraire de cas limites. – Observer sans théorie conduit à une observation aveugle.

II La révolution copernicienne II.1 Kant qualifie de « révolution copernicienne » la révolution opérée par les scientifiques de la Renaissance pour lesquels il s’agissait d’acquérir une connaissance par un acte prémédité, orienté et mathématisant de l’esprit. Par exemple la loi de la chute des corps est établie par Galilée non par l’observation de corps en chute libre dans l’air mais dans un espace vide, sans frottement dont il n’a pu faire l’expérience. L’expérience de pensée et la primauté de la théorie sur la constatation devient le principe de la science moderne, c’est-à-dire hypothético-déductive.

II.2 Il s’agit dès lors de tourner le dos au fait pittoresque pour construire le fait scientifique. -> Bachelard : « L’esprit scientifique nous interdit d’avoir une opinion sur des questions que nous ne comprenons pas, sur des questions que nous ne savons pas formuler clairement. Avant tout il faut savoir poser des problèmes. Et quoi qu’on dise, dans la vie scientifique, les problèmes ne se posent pas d’eux-mêmes. C’est précisément ce sens du problème qui donne la marque du véritable esprit scientifique. Pour un esprit scientifique toute connaissance est une réponse a une question. S’il n’y a pas eu de question il ne peut pas avoir connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit. » Le lieu par excellence de l’observation scientifique n’est donc plus la nature mais le laboratoire où sont interogés, provoqués, délimités, définis les faits. Fait scientifique = fait expérimental et polémique.

II.3 De plus la science inclut les sciences pures (logique, mathématiques, géométrie, algèbre) d’une part, qui ne rencontrent les faits physiques qu’à la marge, et les sciences humaines (histoire, économie, sociologie, etc) dont les faits doivent être interprétés parce qu’il sont le fruits de l’action d’un agent libre et rationnel, sans quoi ils n’ont pas de sens. Or on ne constate pas une liberté ni une raison.

III La sicence contemporaine invente les faits (techno-science) III.1 Découverte différe de l’invention -> pas seulement machines mais matière et vivant sont produits par la science contemporaine. Matière organique de synthèse, OGM, etc ne sont pas constaté mais produits par la science.

III.2 Coeur de la révolution scientifique issu de la renaissance est un projet de maîtrise de la nature. cf Descartes : « Se rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » (Discours de la méthode). C’est ce mouvement de domination de la nature que Heidegger qualifie d' »arraisonnement de la nature » . Selon le philosophe allemand,l’essence de la techno-science est une soumission à la raison par le moyen « d’une provocation par laquelle la nature est mise en demeure de livrer une énergie qui puisse comme telle être extraite et accumulée. » -> pouvoir démiurgique de l’homme qui crée la nature et la transforme à volonté.

III.3 Problème de la science porte bien sur son incapacité à se « limiter ». Comme le montre Hans Jonas dans Le principe responsabilité cette maîtrise de la nature a elle-même besoin d’être maîtrisée , et il n’est pas dit que l’homme en soit pour l’instant capable..

Sujet de dissertation n°2 philo – bac L

SUJET n°2 :Le langage n’est-il qu’un outil ?

Le terme « outil » désigne « un objet fabriqué qui sert à agir sur la matière, à faire un travail » (cf Petit Robert). On se heurte ainsi à trois difficultés lorsqu’il s’agit de qualifier le langage d’outil. Premièrement parce que le langage n’est pas en lui-même un objet même s’il doit passer par une médiation matérielle (son, mains pour le langage des sourds et muets, papier, etc) pour être mis en œuvre, et qu’il se présente parfois sous la forme d’objets qui lui servent de support (papyrus, pierre, livre, etc). Deuxièmement parce qu’il ne semble pas viser à agir sur la matière, la nature ou les objets physiques. Enfin parce qu’il ne semble pas être fabriqué mais lié à la nature humaine de telle façon qu’il nous est aussi naturel de parler que de marcher. Pourtant il paraît nécessaire de remettre en question ce préjugé à la lumière des découvertes tant de l’histoire, de la paléontologie ou de la linguistique qui mettent en évidence le fait que le langage a bien été créé en vue de satisfaire différentes utilités. Plus précisément il s’agit d’interroger le fait que le langage soit un moyen et non une fin, c’est-à-dire d’interroger la nature du langage. Moyen en vue de quoi? Ainsi il s’agit aussi d’interroger les finalités du langage. © Et enfin la valeur de l’outil étant son efficacité, son utilité, il s’agit d’interroger la valeur du langage. Pour ce faire nous défendrons l’idée que malgré les éléments favorables à l’idée que le langage soit la grande œuvre de l’homme il n’en reste pas moins un outil incarnant trois paradoxes fascinants.

I Paradoxe de l’outil immatériel I.1 Selon le sens commun l’outil est matériel, physique, palpable. Et c’est pour cette raison qu’il aurait la puissance de produire des effets sur la matière. Or c’est supposer l’inutilité du monde de l’esprit. Et pire encore c’est oublier que les hommes vivent toujours dans un monde de représentations et jamais, comme le croit la conscience naïve, dans un monde immédiat de pure matière, de choses brutes, insignifiantes. Et ce monde de représentations © est constitué de langage. Le langage est le liquide amniotique de l’esprit humain. Le cas de Victor de l’Aveyron, l’enfant sauvage, montre ce que serait un monde réduit à la pure instrumentalité vitale. Ce ne serait pas un monde humain.

I.2 Le langage est donc un outil d’immersion, de transmission et de sauvegarde de cette réalité qui fait, qu’à une époque donné, dans une civilisation donnée ou même dans une communauté donnée, nous vivons dans le même monde. C’est ce qu’on appelle la culture dont l’éducation est le processus d’intégration. Kant montre ainsi dans son Traité de pédagogie comment le petit homme accède à l’humanité (c’est-à-dire l’universalité de la raison) par le biais de la discipline (langage autoritaire du respect des lois) et de l’instruction (langage de la transmission du savoir acquis).

I.3 En ce sens le langage est avant toute chose un outil fondamental d’humanisation. cf Kant : « Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève l’homme infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par là, il est une personne; et grâce à l’unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, il est une seule et même personne, ie, un être entièrement différent, par le rang et la dignité, de choses ». Dire « je » = accéder à la conscience de soi. Ce qui suppose un moment négatif : l’interdit (cf Claude Lévi-Strauss montrant que la prohibition de l’inceste est le fondement universel de l’humanité) et un moment positif dont l’espace public , politique , de débat est la réalisation, comme le montre Hannah Arendt : « Le monde n’est pas humain pour avoir été fait par des hommes, et il ne devient pas humain parce que la voix humaine y résonne, mais seulement lorsqu’il est devenu objet de dialogue. Quelque intensément que les choses du monde nous affectent, quelque profondément qu’elles puissent nous émouvoir et nous stimuler, elles ne deviennent humaines pour nous qu’au moment où nous pouvons en débattre avec nos semblables. Tout ce qui ne peut devenir objet de dialogue peut bien être sublime, horrible ou mystérieux, voire trouver voix humaine à travers laquelle résonner dans le monde, mais ce n’est pas vraiment humain. Nous humanisons ce qui se passe dans le monde et en nous en en parlant, et, dans ce parler, nous apprenons à être humains »(Vies politiques)

Pourtant, dire que le langage est bien un outil, malgré son immatérialité, ne suffit pas. Il s’agit de décrire un deuxième paradoxe, celui d’être face à un outil dont les finalités apparaissent multiples et en devenir.

II Paradoxe du langage comme outil dont les finalités sont perpétuellement à créer et recréer II.1 La formulation du sujet suppose l’opposition moyen/fin qui recouvre celle outil/œuvre. Et en un sens le langage est bien une œuvre. L’œuvre de l’homme, que l’on peut contempler , comme une œuvre d’art, et apprécier les qualités esthétiques (langue chantante, expressive, riche, la calligraphie, etc), © que l’on peut étudier pour elle-même (linguistique, grammaire, philologie, etc) et que l’on peut même vénérer (la parole sacrée). Mais langue différe du langage dont il est question ici. Le langage désigne la faculté humaine de s’exprimer par un code articulé et abstrait. Et en ce sens il vise toujours quelque chose au-delà de lui-même, à savoir un sens . C’est au nom de cette extériorité à lui-même qu’il est bien un outil. Mais comme le monde humain crée de nouvelles signification, la langage doit lui-même, sans cesse, s’ouvrir sur de nouvelles fonctions.

II.2 On peut en établir une rapide typologie permettant de prendre la mesure de la richesse des fonctions, des utilités de l’outil linguistique : communiquer (cf langage des abeilles analysées par Benvéniste), penser (cf Hegel : « Nous n’avons donc conscience de nos pensées, nous n’avons des pensées déterminées et réelles que lorsque nous leur donnons la forme objective, que nous les différencions de notre intériorité, et que par suite nous les marquons de la forme externe, mais d’une forme qui contient aussi le caractère de l’activité interne la plus haute. C’est le son articulé, le mot, qui seul nous offre une existence où l’externe et l’interne sont si intimement unis », ce qui suppose l’invention de concepts, les règles de logique, l’analogie, la mémoire, etc comme le montre Hegel) et la création dont la poésie est la forme exemplaire.

II.3 Au cœur de l’outil du langage réside la fonction symbolique -> Benvéniste : « le langage représente la forme la plus haute d’une faculté qui est inhérente à la condition humaine, la faculté de symboliser. Entendons par là, très largement, la faculté de représenter le réel par un « signe » et de comprendre le « signe » comme représentant le réel, donc d’établir un rapport de « signification » entre quelque chose et quelque chose d’autre. » Grâce à cet outil intellectuel où signifié et signifiant sont totalement libres, conventionnel et arbitraire le signe linguistique est mobile, extrêmement plastique et facile à conserver et transmettre.

Enfin le dernier paradoxe est lié à la valeur de l’outil du langage, est-il « un » outil, c’est-à-dire un outil parmi les autres ? ou bien davantage.

III Le paradoxe de l’outil des outils III.1 Valeur traditionnelle des outils est la liberté qu’il procure, cf Descartes, Discours de la méthode. Se « rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » c’est gagner en indépendance par rapport aux contraintes naturelles (anticiper les phénomènes), gagner en puissance (technique), affronter la souffrance (médecine) et la peur de la mort. Mais appliqué au langage cette utilité (vitale) s’avère réductrice et voile la réalité, comme le notent Bergson ou Nietzsche. C’est pourquoi on ne peut sortir du langage et qu’en même temps il s’agit de ne pas réduire la fonction du langage à l’utilité pratique.

III.2 En effet le langage = outil d’émancipation par excellence. Cf Rousseau, Discours sur l »inégalité : « Le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile » -> maîtrise du langage = pouvoir politique, moral, historique. De plus, comme le montrent Austin et les philosophes du langage ordinaire, l’une des modalités du langage est la performativité par laquelle le langage accomplit des actions : demander, convaincre, ordonner, jurer, prier, etc. (cf pouvoir rhétorique des sophistes).

III.3 Ainsi le langage apparaît comme l’outil fondamental de la société des hommes libres (« règne des fins » de Kant). Comme dans le célèbre tableau l’école d’Athènes de Raphaël par le langage sont instaurés, en même temps que le savoir, l’égalité de droit, la transmission d’un monde, l’importance du livre, le choix de la raison, contre la force, l’argument d’autorité, la tradition ou la croyance.© Ce qui suppose le droit à en disposer et manifeste le fait que l’outil du langage est traversé de part en part par le politique : liberté d’expression, presse indépendante, école obligatoire, etc.

Conclusion : langage = outil, outil multiforme et en devenir comme un formidable couteau suisse intellectuel, et outil des outils.

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dissertation sur la philosophie et science

Afin que vous compreniez mieux ce que l’on attend de vous dans une dissertation, voici un exemple de dissertation de philosophie. A chaque fois, je précise entre parenthèses juste après à quelle étape de la méthodologie de la dissertation cela correspond. Si vous ne l’avez pas lu, je vous invite à lire d’abord cet article sur la manière de bien commencer sa dissertation de philosophie ou si vous préférez la vidéo c’es t ici.

Sujet : « L’homme est-il à part dans la nature ? » (Exemple de dissertation de philosophie)

Petit rappel de la structure de l’introduction. Pour un exemple d’introduction de dissertation en vidéo c’est ici .

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Introduction

Vinciane Despret, philosophe et psychologue, remarque combien les hommes sont enclins à se considérer eux-mêmes comme exceptionnels. Mais, à ses yeux, c’est oublier que nous sommes aussi de grands destructeurs ou si l’on peut dire des êtres particulièrement nuisibles pour les autres, pour nous-mêmes et pour la nature. Ce faisant, elle considère bien les hommes comme « à part » dans la nature, du moins par nos capacités de destruction. Mais, est-il réellement justifié de dire que nous sommes à part dans la mesure où nous restons dépend d’une nature qui peut également nous détruire en tant qu’espèce ? (Accroche qui propose une première réponse au sujet et formule un début d’objection ) Alors, l’homme est-il réellement à part dans la nature ? (Rappel du sujet) A première vue , et si l’on se fie à la manière dont les hommes se considèrent eux-mêmes depuis des siècles, l’homme est bien à part dans la nature car il serait doté de facultés exceptionnelles telles la conscience, un langage riche et articulé, une raison ou encore des cultures variées et complexes qui l’éloignent toujours davantage de la vie animale. Mais, notre tendance à nous considérer comme supérieurs, ne nous fait-elle pas oublier que notre espèce comme toutes les autres est le produit de l’évolution des espèces ? Ainsi, on pourrait dire que l’homme n’est pas particulièrement à part. L’être humain reste une espèce qui, par le fait du hasard, a développé une raison, une conscience de soi, autant de facultés qui sont devenues la norme chez l’homme car elles lui procurent un avantage et lui permettent d’étendre son influence ou peut-être son territoire. Ce mécanisme est le même pour toutes les espèces, pourquoi alors considérer l’homme comme à part ? (Problématique constituée d’une première réponse au sujet « A première vue », puis d’une objection à cette première réponse « Mais »). Nous verrons d’abord que l’être humain peut effectivement être considéré comme à part dans la nature. Puis, nous nous demanderons si cette idée que nous serions une espèce à part n’est pas une pure illusion. Enfin, nous envisagerons bien une spécificité humaine, mais qui au lieu d’être un privilège est plutôt une immense responsabilité. (Annonce du plan en 3 parties) .

Développement

Avant de rédiger le développement de l’exemple de dissertation de philosophie, petit rappel de la structure globale que doit avoir votre devoir. Le nombre des sous-parties est indicatif. Il doit y avoir au moins deux sous-parties par partie et pas plus de trois.

dissertation sur la philosophie et science

Attention, ci-dessous, je vais mettre des titres Première grande partie / premier paragraphe. Vous ne devez pas les mettre dans vos copies. Je les mets seulement pour que vous compreniez bien la structure. Afin que votre copie soit bien lisible, vous devez passer des lignes entre les grandes parties et revenir à la ligne + alinéa quand vous changez de paragraphe (ou sous-partie).

Première grande partie : l’homme est bien à part dans la nature

Premier paragraphe :.

L’être humain peut semble-t-il être considéré comme à part dans la nature car il est doté de facultés qui le rendent très différent des autres espèces. (Thèse générale du paragraphe qui répond au sujet) Certes, l’être humain appartient en un sens à la nature, car si l’on définit la nature comme l’ensemble de ce qui n’a pas été créé ou transformée par l’homme (définition de la nature) alors l’espèce humaine est bien naturelle. L’homme ne s’est pas créé lui-même, il est donc un être naturel au moins en partie. Mais, l’être humain à ceci de particulier que précisément il a cette capacité à transformer sa nature et à n’être pas totalement soumis à son instinct. Il peut se cultiver c’est-à-dire se transformer si bien qu’il peut devenir réellement très différent d’un autre être humain. (Argument formulé avec mes propres termes pour soutenir la thèse) Aux yeux de Rousseau, ce qui fait la spécificité de l’être humain par rapport aux autres espèces, c’est sa capacité à « se perfectionner ». (Utilisation d’une référence à Rousseau qui justifie la thèse, avec utilisation du vocabulaire de l’auteur). Il remarque ainsi qu’un être humain peut, par les choix qu’il fait, aussi bien devenir un très grand artiste, sportif ou savant, qu’un toxicomane. C’est d’ailleurs lui qui pose la question « Pourquoi l’homme, seul, est-il sujet à devenir imbécile ? » et il y répond que c’est parce qu’il est le seul à être libre, c’est-à-dire à pouvoir ne pas suivre un programme inscrit à l’avance dans ses gènes et qui décide de son mode de vie. Ce que l’on appelle communément un instinct. L’homme peut donc se perfectionner toute sa vie, là où l’animal va très rapidement cesser de changer dès lors qu’il est adulte. (Développement en utilisant les arguments que l’auteur utilise pour justifier sa thèse) Nous pouvons donc dire que l’homme est bien à part dans la nature, car il a cette capacité de se perfectionner que n’ont pas les autres espèces. (Retour au sujet : le but est de rappeler en quoi ce que l’on vient de dire répond au sujet)

(Suite à venir)

▶️ Je vous montre comment développer une sous-partie en vidéo ci-dessous :

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Je trouve vos articles très intéressants. Dommage, quelques coquilles!!!

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MÉTHODO : comment bien rédiger sa dissertation de philosophie ?

  • Publié le 31 mars 2020
  • Mis à jour le 16 juin 2021

dissertation sur la philosophie et science

T’entraîner à la rédaction de sujets est la clé ! Une bonne préparation te permettra de réussir et de peut-être t’assurer une bonne note à la dissertation et décrocher une mention au bac de philosophie.

Il y a 3 étapes à prendre en compte dans la construction de ta dissertation de philosophie, si tu les appliques tu auras toutes les cartes en main pour faire une bonne disserte.

1. Quelle méthode choisir ? Quelle architecture de dissertation est la meilleure ?

Les méthodes de dissertation sont variées. Entre ce que t’a dit ton prof, ce que tu as vu sur le net, ce que tu as lu dans ton manuel, etc., il y a souvent de quoi se perdre ! Voici quelques conseils pour choisir entre toutes ces sources.

4 éléments universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie.

D’abord, il faut se rappeler que, si les méthodes sont différentes, il y a 4 éléments qui sont universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie :

  • Une problématique ;
  • Une réponse personnelle et argumentée à cette problématique ;
  • La définition détaillée et approfondie des termes du sujet ;
  • Un plan en trois temps.

Dans tous les cas, choisis la méthode avec laquelle tu te sens à l’aise et n’en change pas. Attention, la méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.

Je te donne un exemple de méthode, d’architecture, de nomenclature ci-dessous, attention quelques éléments dont tu dois te souvenir :

  • Les noms des parties ne doivent pas apparaître.
  • Le plan guide la hiérarchisation de ton analyse.
  • Tu dois introduire chaque partie par une phrase de transition.

Dans cet exemple de plan en 3 parties (voir ci-dessous), l’enjeu de la question sera de savoir dans quelle mesure le bonheur est le but de la politique .

La méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.

Partie 1 : qu’est-ce que le bonheur ?

  • Aspect universel 
  • Aspect singulier

Partie 2 : la politique, qui est la gestion des affaires publiques, ne semble donc pas devoir s’occuper du bonheur, qui finalement est quelque chose de propre à chacun.

  • Définition détaillée de la politique  
  • Si l’état prétend imposer sa conception du bonheur aux individus, il y a de fortes dérives totalitaires à craindre.
  • Mais s’il ne s’en occupe pas du tout alors la politique n’est qu’un instrument au service de quelques-uns .

Partie 3 : en réalité, la politique, si elle ne s’occupe pas directement du bonheur, doit cependant faire en sorte que chacun puisse le trouver. Elle doit assurer les conditions de possibilités du bonheur.

  • La politique doit permettre à l’homme d’être éduqué, soigné, etc.
  • La politique d’un état doit assurer la paix intérieure et la paix extérieure, faire en sorte que la vie sociale et le bien commun soient possibles.

2. S’entraîner à définir avec précision les notions du programme de philosophie

Pour cet exercice, n’hésite pas à te faire des cartes mentales (mindmaps) colorées et personnalisées qui te permettront de mémoriser à long terme.

Je te donne un exemple ci-dessous :

Mindmap pour les cours de philosophie

Si tu as du mal à apprendre ton cours, et que tu as besoin d’aide, retrouve des cours synthétiques sur superBac ! Ces fiches sont rédigées par des professeurs certifiés.

 Tu trouveras aussi de nombreux cours et vidéos de notions sur la chaîne Youtube superBac by digiSchool .

3. Entraîne-toi !

Pour s’entraîner avec succès, il y a deux types d’exercices simples et ultra efficaces.

Entraînement à la dissertation n°1 : choisir – remplir – comparer

Choisir un sujet dont tu peux trouver le corrigé en ligne sur superBac. Par exemple, tu peux trouver : « La culture nous rend-elle plus humain ? »

Puis, remplir les étapes en écrivant seulement l’essentiel : définitions, références à un auteur, idée d’argument à mentionner, etc.

Problématique : …

Partie 1 : …

Partie 2 : …, partie 3 : ….

Enfin, comparer avec le corrigé proposé.

Le but n’est pas que tout soit absolument similaire mais que les éléments essentiels soient là : des définitions justes et complètes, des références judicieuses aux auteurs, une bonne méthodologie qui suit une logique de raisonnement, ainsi qu’une réponse personnelle.

Entraînement à la dissertation n°2 : l’exercice de conviction

Pour cet exercice, il vous faudra donc :

  • Choisir un sujet de dissertation de philosophie
  • Trouver la problématique de ce sujet
  • Trouver ta réponse personnelle
  • Argumenter ta réponse personnelle devant un auditoire : par exemple, un ou plusieurs membres de ta famille, et essaye de les convaincre que tu as raison.

Cet exercice te permet de mettre tes idées au clair , de sortir du côté un peu abstrait de la dissertation et de travailler en t’amusant .

De plus, il est fort probable que tes parents ou tes amis te répondent et argumentent à leur tour. Ce qui te permettra de voir des aspects du problème qui t’avaient échappés.

Une fois cet exercice fait, tu peux toujours t’amuser à remplir le plan à trou avec toutes les idées qui auront germé !

Si cet article vous a aidé, dites-le-nous 🙂

Note moyenne 4 / 5. Vote count: 19

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C’est très utile

Merci pour la comprehension mais je peus avoir les citation merci

Je les veux

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bon plan pour moi

Un très grand merci mon professeur pour votre soutien sans même nous connaître.

M’aidera de bien comprendre

Merci, ceci m’aidera beaucoup

quelle la question posé pour la dissertation

Très heureuse de vous lire

Merci beaucoup et j’apprécie énormément votre aide

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SCIENCES ET PHILOSOPHIE

  • 1. La naissance conjointe de la science et de la philosophie
  • 2. Le divorce de la science et de la philosophie
  • 3. La philosophie à l'âge de la science
  • 4. Vers un rapprochement de la science et la philosophie : le cas des théories morphologiques
  • 5. Bibliographie

La science et la philosophie furent longtemps inséparables. Dans l'Antiquité, la philosophie représentait la science suprême, celle « des premiers principes et des premières causes ». Les autres sciences, et notamment la physique, recevaient d'elle leurs fondements. Cette alliance s'est trouvée brisée au xvii e  siècle, avec l'apparition de la méthode expérimentale et le développement des sciences positives. Depuis cette époque, la science et la philosophie n'ont cessé de s'éloigner l'une de l'autre.

Cette séparation n'a pas seulement dissocié ce qui était autrefois réuni, mais a bouleversé de fond en comble le sens même du projet scientifique. Abandonnant l'idéal de connaissance pure ou désintéressée, la science s'est lancée dans une vaste entreprise de transformation, c'est-à-dire de domination du monde . Elle se rapproche de plus en plus de la technique , au point qu'on la désigne parfois aujourd'hui sous le nom de techno-science. La science moderne semble en passe de réaliser le rêve cartésien de rendre l'homme comme « maître et possesseur de la nature ». Elle devient à ce titre le dépositaire de tous les espoirs de l' humanité , qui attend d'elle ce que la philosophie n'a pas réussi à lui offrir, c'est-à-dire son bonheur ou plutôt son bien-être matériel.

Ayant investi peu à peu tous les secteurs de la réalité, cette science, conquérante et sûre d'elle-même, place la philosophie dans une situation inconfortable. Quel domaine lui reste-t-il, en effet, si tout le connaissable, la matière comme l' esprit , se trouve réparti entre les diverses disciplines scientifiques ? La philosophie devient littéralement sans objet, et son existence dangereusement compromise. Plus proche de l'opinion que du savoir, elle semble n'être qu'une survivance du passé, un résidu voué à disparaître, absorbé par le progrès scientifique. C'est du moins l'avis des positivistes et des scientistes, qui voient dans la philosophie cette « partie de la connaissance humaine qui n'a pas encore réussi à revêtir les caractères et à prendre la valeur de la science ». La métaphysique constitue ainsi, aux yeux de Comte, une sorte de « maladie chronique naturellement inhérente à notre évolution mentale et individuelle ou collective, entre l'enfance et la virilité », entendons entre l'enfance de l'esprit théologique et la virilité de l'esprit positif.

À y regarder de plus près, cependant, les choses ne sont pas aussi simples. Il n'est pas sûr, après tout, que, même à l'heure de la technologie triomphante, la philosophie soit en aussi mauvaise posture que nous venons de le dire. Il est sans doute exagéré, en effet, de considérer que les avancées scientifiques, aussi remarquables soient-elles, invalident ipso facto toute pensée philosophique. Loin de marquer sa disparition, la montée en puissance des sciences positives, et singulièrement celle des sciences de la nature, pourrait même lui donner une impulsion nouvelle en la libérant pour ses tâches essentielles. « La “philosophie”, écrit Heidegger, est dans la nécessité constante de justifier son existence devant les “sciences”. Elle pense y arriver plus sûrement en s'élevant elle-même au rang d'une science. Mais cet effort est l'abandon de l'essence de la pensée. La philosophie est poursuivie par la crainte de perdre en considération et en validité, si elle n'est science. On voit là comme un manque qui est assimilé à une non-scientificité » ( Lettre sur l'humanisme ). La philosophie n'a rien à gagner, en fait, à essayer de rivaliser avec la science. Elle ne peut que se renier en voulant prendre modèle sur elle. Sa démarche n'est pas comparable à la sienne, car son ambition est différente. Elle a non pas à explorer [...]

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  • Alain BOUTOT : ancien élève de l'École polytechnique, agrégé de philosophie, professeur à l'université de Grenoble-II

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Euclide - Alexandrie (Égypte)

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Percy Bridgman

Percy Bridgman

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Ludwig Wittgenstein

Ludwig Wittgenstein

Erich Lessing/ AKG-images

Autres références

SCIENCE, notion de

  • Écrit par Jean-Paul THOMAS

La science désigne traditionnellement, pour les philosophes, une opération de l' esprit permettant d'atteindre une connaissance stable et fondée. Platon (428 env.-env. 347 av. J.-C.) oppose ainsi, dans le livre V de La République , la science et l'opinion, cette dernière réputée changeante...

ÂGE DE LA TERRE

  • Écrit par Pascal RICHET

ALEMBERT JEAN LE ROND D' (1717-1783)

  • Écrit par Michel PATY

ALTHUSSER LOUIS (1918-1990)

  • Écrit par Saül KARSZ, François MATHERON

ANTHROPOLOGIE ET ONTOLOGIE

  • Écrit par Frédéric KECK

Si l’anthropologie s’est définie contre la métaphysique classique en remplaçant un discours sur Dieu comme fondement de toutes choses par un discours sur l’homme comme sujet et objet de connaissance (Foucault, 1966), elle a renoué depuis les années 1980 avec l’ontologie, définie comme un...

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  • THÉORIE
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  • Dissertation

Exemple de dissertation de philosophie

Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).

Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.

Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie,  relisez et corrigez  les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

Table des matières

Exemple de dissertation de philosophie sur le travail (1), exemple de dissertation de philosophie sur le concept de liberté (2), exemple de dissertation de philosophie sur l’art (3).

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Le travail n’est-il qu’une contrainte ? ».

Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? ».

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dissertation sur la philosophie et science

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».

Cette dissertation de philosophie sur la liberté interroge la nature de l’Homme. La problématique de la dissertation est « l’’Homme est-il un être libre capable de faire des choix rationnels ou est-il esclave de lui-même et de ses désirs ? ».

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « En quoi peut-on dire que l’objet ordinaire diffère de l’oeuvre d’art ? ».

Cette dissertation sur l’art et la technique se demande si  l’on peut désigner la création artistique comme l’autre de la production technique ou si ces deux mécanismes se distinguent ?

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 18 mars 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/

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Justine Debret

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Les philosophes

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Tableau représentant Louis Pasteur

Notion : la science

Ce cours sur la science vous aidera à préparer l'épreuve de philosophie du bac.

Au programme : l' expérience de Galilée du haut de la Tour de Pise, la notion d'expérience cruciale, le critère de falsifiabilité de Popper...

Sujet possible : Une théorie scientifique peut-elle être prouvée par une expérience ?

Le succès de la méthode expérimentale – Galilée

Lorsque Galilée monte au sommet de la Tour de Pise, c’est pour réaliser une expérience, afin de vérifier l’une de ses théories. Intuitivement, on croit qu’un corps léger tombe moins vite qu’un corps lourd. L’idée de Galilée, c’est qu’une bille légère tombera aussi vite qu’une boule beaucoup plus lourde.

L’expérience vérifie sa théorie : les corps arrivent au sol en même temps, quel que soit leur poids.

Même si l’expérience de la Tour de Pise n’a probablement jamais été réalisée par Galilée, et relève plutôt du mythe qui entoure ce personnage, elle est significative d’un phénomène essentiel : la science moderne commence lorsqu’on organise des expériences, pour vérifier les théories formulées par le savant ou le laboratoire.

Auparavant, le modèle était tout autre : des disciplines telles que l’alchimie ou l’astrologie ne se fondent sur aucune expérience.

La métaphysique, la « reine des sciences », et qui prend pour objet d’étude Dieu, l’âme, l’infini, etc. fonde sa supériorité sur celle de ses objets, et non sur la certitude épistémologique de ses résultats. En effet, aucune expérience ne peut prouver ses résultats, puisque ses objets d’étude dépassent précisément toute expérience possible. On ne peut organiser aucune expérience sur l’âme ou sur Dieu.

Avec Galilée commence donc une ère nouvelle, qui s’imposera peu à peu dans l’ensemble des sciences : l’ère de la méthode expérimentale . On émet une hypothèse, et on organise des expériences, afin de la confirmer ou de l’invalider.

C’est l’organisation d’expériences qui constitue une science en tant que telle. Une discipline qui se contenterait d’affirmer des théories sans les vérifier expérimentalement ne serait pas une science, ne constituerait pas une connaissance, mais relèverait de l’opinion ou de la croyance.

Tel est d’ailleurs selon Kant, le cas de la métaphysique, qui perd avec l’avènement de la science moderne son statut de « reine des sciences », ainsi qu’il le constate dans la Critique de la Raison pure .

La difficulté d’organiser une expérience cruciale

Une expérience cruciale est une expérience qui permet à elle seule de vérifier ou d’invalider une théorie. Elle est suffisante pour juger de la vérité ou de la fausseté de l’hypothèse examinée.

L’expérience de Galilée que nous venons de décrire, par exemple, est une expérience cruciale. Si la boule plus lourde tombait plus vite que la bille légère, l’hypothèse de Galilée sur la gravité aurait définitivement été éliminée.

Néanmoins, on peut se demander si une expérience cruciale est réellement possible. Ainsi que Duhem l’a montré dans la Théorie physique , une hypothèse ne peut être testée isolément. Elle repose sur un ensemble d’hypothèses, ensemble qui constitue la théorie scientifique, comprise comme un tout global dont on ne peut isoler une partie pour la tester séparément.

De ce fait, lorsqu’une expérience invalide une hypothèse, celle-ci ne peut être rejetée car on ne sait quelle hypothèse exacte est invalidée. Il peut s’agir d’une autre hypothèse liée à la première, et incluse dans la théorie scientifique dans son ensemble, qui sous-tend l’hypothèse examinée.

De même on n’est jamais sûr qu’une hypothèse testée est confirmée par une expérience. Il se peut que ce soit une hypothèse annexe et liée à la première qui soit confirmée.

De ce fait, une théorie scientifique ne peut jamais réellement être prouvée (ou infirmée) par une expérience. Cela vient remettre en question l’utilité de l’expérience, en tant qu’outil épistémologique.

L’expérience comme gage de scientificité - Popper

Si Popper admet qu’aucune expérience ne peut confirmer une théorie, il soutient tout de même qu’elle peut réfuter une hypothèse.

C’est précisément cela qui fait le caractère scientifique d’une théorie : son caractère réfutable . Cet apparent paradoxe peut être aisément compris, si on cherche ce qui distingue une théorie scientifique d’une théorie non-scientifique, comme l’astrologie.

Les propositions d’un astrologue ne peuvent pas être réfutées. Elles sont si vagues qu’aucune expérience ne peut être utilisée pour montrer leur fausseté. A l’inverse, une théorie scientifique décrit elle-même les conditions exactes d’une expérience qui pourrait la réfuter. Un physicien, lorsqu’il formule une hypothèse, précise : si l’on fait telle ou telle mesure, et que l’on trouve tel nombre, alors mon hypothèse sera fausse.

Voici quelque chose que ne peut faire un astrologue, qui se targue au contraire d’avoir toujours raison et qui ne peut imaginer une expérience qui le mettrait en défaut.

C’est ce que Popper appelle le critère de falsifiabilité .

Un énoncé est falsifiable si la logique autorise l’existence d’un énoncé ou d’une série d’énoncés d’observation qui lui sont contradictoires, c’est-à-dire, qui la falsifieraient s’ils se révélaient vrais ( Qu’est-ce que la science ? ).

Ou encore : Ceux parmi nous qui refusent d’exposer leurs idées au risque de la réfutation ne prennent pas part au jeu scientifique ( la Logique de la découverte scientifique ).

Popper vise explicitement la psychanalyse ou le marxisme . Ces deux doctrines court-circuitent toute réfutation possible. Le marxiste traitera de « bourgeois » celui qui critique son système, tandis que le psychanalyste dira que son adversaire a un problème de « déni » ou de « refoulement ».

Le scientifique doit au contraire essayer d’organiser le maximum d’expériences possibles pour réfuter sa propre théorie. Voici l’état d’esprit authentique du chercheur.

On voit donc qu’aucune théorie ne peut être confirmée définitivement par une expérience. En revanche, elle peut être réfutée, et c’est cela qui permet le progrès scientifique.

Le modèle de la démonstration : logique et mathématique

Si la méthode expérimentale est une approche épistémologique très efficace, il ne faut pas oublier que certaines sciences se sont constituées en tant que telles sans recourir à celle-ci.

Les mathématiques , par exemple, ne recourent pas à l’expérience pour prouver la vérité d’un théorème.

La démonstration géométrique met en place un appareil argumentatif tout à fait différent, qui repose sur l’utilisation de définitions, d’axiomes, et de propositions déduites les unes des autres.

Les mathématiques sont une science a priori (indépendante de l’expérience). Le géomètre n’utilise éventuellement l’expérience (en traçant un cercle par exemple) qu’à des fins d’ illustration . Il travaille d’ailleurs sur des objets mathématiques qui ne se rencontrent dans aucune expérience (le cercle parfait n’existe pas dans le monde réel).

Cette méthode a été pour la première fois conceptualisée par Euclide , dans ses Eléments :

Définitions 1. Un point est ce dont il n’y a aucune partie 2. Une ligne est une longueur sans largeur 3. Les limites d’une ligne sont des points […] Demandes [ou postulats] 1. Qu’il soit demandé de mener une ligne droite de tout point à tout point 2. Et de prolonger continûment en ligne droite une ligne droite limitée. 3. Et de décrire un cercle à partir de tout centre et au moyen de tout intervalle. 4. Et que tous les angles droits soient égaux entre eux. […] Notions communes [ou axiomes] 1. Les choses égales à une même chose sont égales entre elles. 2. Et si, à des choses égales, des choses égales sont ajoutées, les touts sont égaux. 3. Et si, à partir de choses égales, des choses égales sont retranchées, les restes sont égaux. 4. Et si, à des choses inégales, des choses égales sont ajoutées, les touts sont inégaux. 8. Et le tout est plus grand que la partie. […] Proposition 32 Dans tout triangle, un des côtés étant prolongé, l’angle extérieur est égal aux deux angles intérieurs et opposés, et les trois angles intérieurs du triangle sont égaux à deux droits.

On le voit : la démonstration mathématique parvient, sans l’aide d’aucune expérience, à mettre au jour des vérités nécessaires. Ces vérités sont obtenues de manière totalement a priori.

La logique est un autre exemple de science purement rationnelle, dans laquelle n’intervient aucune expérience. En effet, la logique fait abstraction du contenu des propositions, pour ne se soucier que de la validité de leur enchaînement : elle ne s’intéresse qu’à la vérité formelle (voir cours sur la démonstration).

Ainsi, un raisonnement comme celui-ci est tout à fait conforme du point de vue logique :

Un homme est un chat Or un chat est un chien Donc un chien est un homme

On remarque donc que plusieurs disciplines se sont constituées sans aucun rapport à l’expérience, et la certitude de leurs résultats est beaucoup plus assurée que celle qu’on rencontre dans les sciences empiriques.

Pourquoi ? Parce que l’expérience ne peut fonder aucune loi nécessaire , ainsi que l’a montré Hume dans le Traité de la nature humaine . Une expérience montre qu’un phénomène s’est produit ici et maintenant, mais ne peut nous assurer qu’il se reproduira demain. Chaque matin, j’ai vu le soleil se lever, mais je ne peux en déduire qu’il se lèvera demain, ou pour l’éternité. Jusqu’à présent, tous les cygnes que j’ai vu étaient blancs, mais je ne peux en déduire la loi nécessaire : tous les cygnes sont blancs. Je suis toujours à la merci d’une expérience qui me montrerait le contraire. On a d’ailleurs découvert une variété de cygnes noirs.

  • Sujets corrigés bac français, philosophie
  • Réussir le commentaire philosophique, méthode, repérage sur texte. Méthode de la dissertation

Husserl, Les rapports entre la vérité et la science. Introduction et première partie du texte

  • Le 28/11/2023
  • Dans Réussir le commentaire philosophique, méthode, repérage sur texte. Méthode de la dissertation
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Exercice bac, le commentaire

Husserl, Les rapports entre la vérité et la science

Husserl, Les rapports entre la vérité et la science

« La vérité ou la fausseté, la critique et l'adéquation critique des données évidentes, voilà autant de thèmes banals qui déjà jouent sans cesse dans la vie pré-scientifique. La vie quotidienne, pour ses fins relatives et variables, peut se contenter d'évidences et de vérités relatives. La science, elle, veut des vérités valables une fois pour toutes et pour tous; définitives; et, partant, des vérifications renouvelées et ultimes. Si, en fait, comme elle-même doit finir par s'en convaincre, la science ne réussit pas à édifier un système de vérités "absolues", si elle doit sans arrêt modifier les valeurs "acquises", elle obéit pourtant à l'idée de vérité absolue, de vérité scientifique, et elle tend par là même à un horizon infini d'approximations qui convergent toutes vers cette idée. A l'aide de ces approximations, elle croit pouvoir dépasser la connaissance naïve, et aussi se dépasser infiniment elle-même. Elle croit le pouvoir aussi par la fin qu'elle se pose, à savoir l'universalité systématique de la connaissance »    

Thème, thèse, problématique

Commentaire d'Husserl  Husserl, Les rapports entre la vérité et la science

Thème  Vérité dans les sciences et la vie quotidienne  Thèse  Montrer que la science  ne peut pas se contenter de vérités relatives mais veut des vérités absolues  Problématique  De quelle vérité s'agit-il dans la science et pourquoi ne peut-elle pas se contenter de vérités relatives? 

Autre corrigé du texte 

  • Exemple de rédaction : introduction et première partie du texte de Husserl

Les mouvements du texte

Mouvement 1  Du début à "renouvelées et ultimes"  L'auteur pose sa thèse selon laquelle la science veut des vérités absolues et non relatives.  Mouvement 2 "Si, en fait, comme elle-même doit finir"... à la fin  C'est un idéal de croire que l'on peut atteindre une vérité absolue en se basant sur le progrès.   

Analyse du mouvement 1

Mouvement 1 « La vérité ou la fausseté, la critique et l'adéquation critique des données évidentes, voilà autant de thèmes banals qui déjà jouent sans cesse dans la vie pré-scientifique. La vie quotidienne, pour ses fins relatives et variables, peut se contenter d'évidences et de vérités relatives. La science, elle, veut des vérités valables une fois pour toutes et pour tous; définitives; et, partant, des vérifications renouvelées et ultimes.

     La science a créé son discours traditionnel qui crée de fausses évidences, il s'agit du discours scientifique tenu depuis Galilée. Husserl cherche à montrer ce qu'est la science sans exclure le monde préscientifique de l'intuition sensible. 

I - La science veut des vérités absolues et non relatives.  1 - Dans notre extrait, Husserl s'interroge sur les rapports entre la vérité et la science. Par souci de répondre à ce questionnement, c'est en opposant l'attitude quotidienne de l'attitude scientifique que le phénoménologue procède. Dans le monde de la vie, la vie est en lien avec la vérité, il y a ce qu'Husserl appelle les évidences vécues. 

2 - Les concepts de vérité ou fausseté n'ont pas l'exclusivité scientifique. Ces notions nous accompagnent dans notre quotidien et nos actes les plus ordinaires comme lorsque nous agissons ou échangeons. Ce monde préscientifique de l'intuition sensible, du subjectif et ce monde sont indépassables même par la science. L'homme peut induire, faire ses expériences et obtenir ses certitudes. Par exemple, le soleil se lèvera demain. Mais il ne peut pas s'adapter au schéma d'une science qui tente de mathématiser la nature en faisant abstraction de toutes les évidences vécues.

3 - Cependant les notions de vérité et d'évidence n'ont pas le même sens dans le concret de notre vie quotidienne et dans le domaine scientifique. En partant du présupposé d'Husserl "seul le monde de la vie donne du sens à la vie elle-même", le mépris de la science en refusant tout ce qui est subjectif nous égare dans notre existence. La science est dans la contradiction qui consiste à dévaloriser le monde de la vie. Husserl tente de justifier cet égarement de la science pour le comprendre.  Dans notre réalité concrète de tous les jours, nos fins sont relatives, elles dépendent de notre volonté, de nos désirs.  Le domaine scientifique ne vise pas l'action, sa quête est celle d'une vérité définitive.   

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Philosophie Et Science

Par chakaluski   •  6 Avril 2013  •  581 Mots (3 Pages)  •  2 058 Vues

Pour nous autres, hommes

modernes, science et philosophie

étaient rivales : cette rivalité s’est

dissoute pour disparaître dans la

victoire de la science sur la

philosophie. Seuls quelques

attardés considèrent encore la

philosophie comme une

discipline vivante.

Mais cette évidence est trop

évidente, trop certaine pour ne

pas être suspecte, c’est-à-dire

tout simplement à examiner.

En d’autres termes et pour

préciser, ce qui paraît clair c’est

que l’expression « connaissance

scientifique » est un pléonasme.

Les conséquences sont de taille,

car alors il ne reste plus à la

philosophie que l’éthique si on

comprend celle-ci comme

réflexion sur la morale, et

l’épistémologie qui pourrait bien

n’être qu’un doublet

vulgarisateur de la science.

Afin de tenter d’éclaircir cette

difficile et centrale question nous

allons examiner deux types de

savoir, mathématique et

physique, en les comparant à la

philosophie.

1. La mathématique est une

discipline rigoureuse :

proposition à laquelle tout le

monde souscrira comme si on

énonçait là une banalité. Pourtant

on ne se demande pas en quoi

consiste cette rigueur de la

mathématique, rigueur que ne

pourra jamais égaler la

Cette rigueur vient de ce que la

mathématique élabore elle-même

ses objets qui sont de nature

idéelle. Ainsi le triangle, même si

je le trace au tableau ou sur une

feuille, n’est pas celui sur lequel je

raisonne. La mathématique alors

ne s’occupe, en quelque sorte,

que du maniement de ces objets

idéels sans d’ailleurs se soucier

de savoir s’ils correspondent à

une réalité extérieure : A = B

s’écrit sans savoir ce que sont A,

B, on dit seulement qu’ils sont

égaux. La mathématique est un

système d’opérations,

d’opérations extérieures les unes

aux autres puisqu’elles

s’enchaînent comme ce qui est

permis par des règles du jeu.

La philosophie quant à elle et

contrairement à la mathématique

n’est pas libre de choisir ses

prémisses et de décider des

règles dont elle usera : la

philosophie n’invente pas ses

notions, elle part des idées

communes qu’elle a la charge

d’expliciter. Ainsi, par exemple,

les notions de liberté, de justice.

C’est pourquoi la philosophie ne

peut se réduire à un jeu mental

et débute nécessairement

dissertation sur la philosophie et science

La science en philosophie : les auteurs incontournables

  • Prépa Économique
  • Culture Générale
  • 09 mars 2021
  • Marie Murat

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La philosophie de la connaissance occupe une partie importante du champ de la philosophie. Il est donc incontournable d’avoir des connaissances solides dans ce domaine. Des connaissances précises, qui s’appuient sur des noms d’auteurs, de livres et des exemples pertinents, vous aideront à faire la différence. Presque chaque sujet peut être étudié sous l’angle de l’une de ces catégories : le vrai, le bien (la morale) et le beau (l’art) . Dans la première catégorie, on peut réfléchir plus particulièrement à la philosophie de la science. Dans un premier temps, on peut définir comme scientifique ce qui répond à quatre critères  :

  • La volonté d’expliquer le réel
  • L’objet d’étude : des phénomènes réguliers et reproductibles
  • La valeur prédictive
  • Le fait d’être mesurable et réfutable par l’expérimentation

Dans cet article, vous pourrez trouver des auteurs à mobiliser pour la première de ces catégories : Auguste Comte, Bertrand Russell, Gaston Bachelard et Karl Popper.

Auguste Comte (1798 – 1857) et le positivisme

Selon Auguste Comte, trois stades de la connaissances se succèdent : le stade théologique, le stade métaphysique et le stade scientifique. L’esprit doit nécessairement passer par ces trois stades. Comte appelle le stade scientifique le « positivisme ». Ces stades correspondent à trois manières d’expliquer les phénomènes , qu’il décrit dans le Discours sur l’esprit positif .

La théologie a été la première façon d’expliquer le monde, jusqu’à l’Ancien Régime. Autrement dit, les phénomènes naturels, comme la foudre, étaient rapportés à des décisions et des comportements divins, par exemple les colères de dieux Grecs.

La métaphysique renvoie à des entités abstraites telles que l’ « âme » et la « nature ». Elle correspond à l’époque des Lumières. Les philosophes de l’époque métaphysique raisonnent de façon abstraite, notamment aux causes premières, au lieu de penser les lois générales qui régissent les rapports physiques. Par exemple, Rousseau prend comme point de départ de sa réflexion une société pré-culturelle abstraite pour élaborer l’idée du contrat social.

Comte disqualifie les deux premiers états, qui ne doivent être que transitoires. Seul le positivisme propose des théories explicatives qui rendent compte du réel. Au stade positif sont élaborées des lois qui organisent les rapports du vivant, à partir de réactions et de relations cause-effet. Il ne faut s’attacher à rendre compte que du connaissable. Ainsi, renoncer à la métaphysique n’est pas une perte, car pour Comte, il ne faut pas chercher à comprendre ce qui ne peut pas être compris par la raison.

Russell (1872 – 1970) et la culture scientifique

Dans L’Esprit scientifique et la science dans le monde moderne , le mathématicien et philosophe britannique Bertrand Russell affirme que la science est un fait culturel . L’avènement de l’esprit scientifique est historiquement daté et se caractérise par de nouvelles normes. C’est un phénomène récent qui marque une rupture avec les millénaires de culture préscientifique précédents.

L’influence de cet esprit scientifique s’observe concrètement par un changement de mœurs et une augmentation des champs d’étude de la science. Pour Russell, il se caractérise avant tout par une méthode fondée sur l’observation et la généralisation . Autrement dit, le scientifique peut élaborer une loi générale à partir de faits particuliers. En effet, une théorie scientifique se construit par l’observation de phénomènes répétés, à partir desquels on recherche une loi explicative. La valeur prédictive de cette loi est testée par l’expérimentation. Si elle n’est pas réfutée, elle peut être raisonnablement généralisée jusqu’à buter sur des faits contradictoires.

Cette méthode se retrouve désormais dans notre façon de penser quotidienne. Par exemple, c’est en observant de façon répétée que l’on se brûle en touchant les flammes qu’on en déduit que le feu brûle. Pour Russell, ce raisonnement est caractéristique d’une entrée dans le monde moderne et scientifique.

Mais selon lui, la méthode scientifique est mathématique plus qu’expérimentale . C’est par exemple le cas dans l’expérience d’Archimède consistant à mesurer le volume et la masse d’une couronne afin de vérifier qu’elle était faite d’or. Il effectue ces mesures sur ordre de Hiéron, tyran de Syracuse, qui voulait s’assurer qu’un orfèvre ne l’avait pas dupé. Archimède procède par déduction à partir des mesures observées, en les comparant à la masse volumique de l’or.

La méthode scientifique est ainsi héritée des Grecs. Elle n’a en elle-même pas d’époque historique, c’est son influence généralisée sur la société et les institutions qui constituent un fait historique.

Bachelard (1884 – 1962) et l’esprit scientifique

Contrairement à Comte, Gaston Bachelard pense que le stade positif n’est pas une conquête définitive. Le scientifique doit faire un effort pour se maintenir dans l’esprit scientifique, par opposition à l’esprit commun. Bachelard l’explique dans La Formation de l’esprit scientifique .

Bachelard distingue trois époques de la pensée scientifique : l’état pré-scientifique jusqu’au XVIIIe, puis l’état scientifique, enfin le nouvel esprit scientifique à partir du début XXe. Dans l’état pré-scientifique, l’esprit s’arrête aux phénomènes sensibles, qu’il observe avec curiosité. Il s’agit de l’état « concret ». A partir du XVIIIe, les scientifiques décryptent les expériences concrètes à partir de réflexions abstraites, en s’appuyant sur la géométrie. L’abstrait permet de mieux comprendre le concret, de fonder les intuitions sensibles.

Le nouvel esprit scientifique commence avec la théorie de la relativité générale d’Einstein. Elle remet en doute des intuitions auparavant considérées comme sûres. Cela montre que le scientifique ne peut pas toujours faire confiance aux intuitions qu’il élabore à partir des observations concrètes. Au contraire, la réalité peut être contre-intuitive. Le scientifique doit donc sans cesse remettre en doute les théories établies et volontairement élaborer des théories contre-intuitives.

Ces trois stades correspondent à trois états d’âme  : l’âme puérile ou mondaine, l’âme professorale et la « conscience scientifique douloureuse ». Là où l’âme professorale cherche à enseigner avec dogmatisme et se tient sûre de ses connaissances, l’âme scientifique fait l’effort de remettre en doute les théories établies. Elle ose élaborer des théories sans préjugés, même sans « support expérimental stable » lui permettant d’avancer avec sûreté.

En cela, le véritable esprit scientifique construit la connaissance par opposition aux connaissances antérieures et à l’opinion commune . Selon Bachelard, «  l’opinion a, en droit, toujours tort. L’opinion pense mal ; elle ne pense pas ; elle traduit des besoins en connaissance ». L’opinion endort l’esprit. Il ne faut pas la rectifier, mais la supprimer, car sa façon de fonctionner est en elle-même mauvaise. La suppression de l’opinion est la première étape de la connaissance scientifique.

Popper (1902 – 1994) et le critère de falsifiabilité

Traditionnellement, une caractéristique de la science est qu’elle est empirique. Autrement dit, serait scientifique l’énoncé confirmé par des expériences scientifiques observables. Avec ce premier critère, on peut facilement opposer la science à la métaphysique, car la métaphysique ne s’appuie pas sur des observations concrètes. En réalité, ce critère ne suffit pas, car des théories non scientifiques s’appuient sur des observations, par exemple l’ufologie, c’est-à-dire la science des extraterrestres.

Dans Logique de la découverte scientifique , le philosophe autrichien Karl Popper propose un nouveau critère. Il introduit la « falsifiabilité » comme critère de démarcation entre la science et la non-science. Une théorie est scientifique non pas à condition qu’on puisse la vérifier par l’expérience, mais à condition qu’on puisse la réfuter par l’expérience. En effet, il n’est jamais possible de confirmer définitivement une théorie, même si plusieurs expériences concordent. La répétition d’un même résultat à l’issue d’une expérience ne garantit pas que ce résultat continuera à se répéter. En revanche, si une seule expérience contredit une théorie, la théorie est fausse. Une théorie est donc scientifique si elle peut être infirmée par une expérience scientifique.

Pour Popper, on peut qualifier de scientifique un ensemble de propositions cohérentes non contredites par l’expérience, mais qui pourraient l’être. Il pense qu’ un scientifique doit chercher sans cesse les failles de sa théorie. L’attitude du scientifique consiste à éprouver la validité de sa théorie. Le scientifique est capable de mettre en doute ses théories de façon systématique. Au contraire, celui qui affirme la validité de sa théorie sans la mettre en doute et veut la prouver à tout prix n’a pas un esprit scientifique.

Que retenir ?

Les exemples de ces quatre auteurs montrent d’abord que la définition de la « science » ne fait pas l’unanimité. De même, savoir distinguer le « scientifique » du « non scientifique » pose problème. Si vous êtes confrontés à un sujet portant sur la vérité, pensez à vous demander comment cette vérité est atteinte : est-ce par une méthode scientifique ? Qu’est-ce qui caractérise cette méthode ? Est-elle propre à une époque, à une façon de penser ?

D’autre part, on peut retirer quelques caractéristiques communes de ces quatre auteurs. Notamment :

  • La méthode scientifique fonctionne par observation, expérimentation et généralisation. Elle repose sur une part d’abstraction.
  • Le scientifique doit remettre systématiquement en doute les théories précédentes, afin de construire la connaissance sans se laisser enliser dans l’opinion. Il doit aussi remettre en doute ses propres théories par l’expérimentation.

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Catégorie : La vérité

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